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Sylvie Demers, TD Waterhouse, et Dr Alain Ptito, chercheur en neurosciences cognitives, offrent des conseils aux investisseurs qui souhaitent maîtriser leurs instincts et investir de façon rationnelle

MONTRÉAL, le 12 oct. /CNW/ - Pourquoi certaines personnes sont-elles prêtes à risquer un an de salaire pour suivre le conseil de placement d'un ami, tandis que d'autres sont trop craintives pour investir sur les marchés? Y a-t-il une raison de nature physiologique, une substance dans le cerveau des investisseurs, qui amène les gens à gérer leur argent d'une certaine façon?

Sylvie Demers, vice-présidente, TD Waterhouse, et Dr Alain Ptito, chercheur en neurosciences cognitives à l'Université McGill, ont uni leurs forces pour aider les investisseurs à comprendre ce qui se passe dans leur cerveau lorsqu'ils prennent des décisions financières, pour utiliser ensuite cette information à leur avantage.

"Il est facile de se laisser emporter et de prendre des décisions de placement fondées sur des réactions instinctives, explique Sylvie Demers. La vérité, c'est que notre processus décisionnel est complexe. En le comprenant mieux et en prenant conscience de ce qui les pousse à agir d'une certaine façon, les investisseurs seront davantage en mesure de faire des choix avisés."

Le cerveau humain a été préprogrammé il y a des milliers d'années pour prendre des décisions en une fraction de seconde, d'après l'information à sa portée immédiate. Si nos ancêtres voyaient un tigre s'élancer vers eux, leur instinct leur disait de prendre leurs jambes à leur cou pour sauver leur vie. Nul besoin de conseil puisque le cerveau valorise instinctivement le gain à court terme.

Aujourd'hui, même si nous n'avons plus à craindre les bêtes sauvages, notre prise de décisions est souvent influencée de la même manière par nos émotions et nos instincts. Malheureusement, ces instincts ne sont pas toujours de bon conseil pour les investisseurs, qui ont davantage intérêt à observer les tendances à long terme et à se doter de stratégies de placement durables.

"Différentes parties du cerveau sont responsables de différentes réactions, explique Dr Ptito. En comprenant ce qui se passe dans le cerveau pendant le processus de prise de décisions, on arrive plus facilement à prendre du recul et à écouter sa raison plutôt que ses émotions."

Le cerveau de l'investisseur : comment quatre parties du cerveau influent sur les décisions de placement

1. La bataille du cerveau : le cortex préfrontal

Lorsqu'on doit prendre une décision risquée, les études en imagerie cérébrale montrent une lutte entre deux zones concurrentes : le cortex préfrontal médio-ventral, qui traite l'appât du gain; et le cortex préfrontal medio-dorsal, qui traite la peur du risque.

"Cette bataille du cerveau est l'opposition classique entre la peur et l'appât du gain. Les émotions peuvent facilement l'emporter sur la raison dans ce genre de situation", fait remarquer Dr Ptito.

"Si, dès qu'on vous donne un conseil, vous pensez déjà à ce que vous allez acheter avec le gain réalisé une fois que le prix de l'action aura monté, vous ne pesez probablement pas les conséquences possibles advenant que le prix ne monte pas, renchérit Mme Demers. Un bon moyen d'éviter ce genre de situation est de recourir au service d'un conseiller financier d'expérience, qui vous aidera à prendre des décisions de placement de façon objective. Les investisseurs qui gèrent eux-mêmes leurs placements peuvent se donner des règles strictes à respecter. Par exemple, si vous réalisez un profit à la suite d'une hausse de 20 % du prix d'une action, vous devriez avoir la discipline d'inscrire une perte si vous perdez 10 %."

2. Rester ou fuir? Le rôle de l'amygdale

"L'amygdale est une partie du cerveau qui agit sur la peur; c'est elle qui détermine si l'on fera face à un danger potentiel ou si l'on décidera de fuir. Ce peut être une force irrésistible, qui s'est forgée sur plusieurs milliers d'années", explique Dr Ptito.

"La peur peut être un obstacle de taille dans le domaine des placements, en nous poussant à agir de façon irrationnelle et à faire des choses que nous regrettons par la suite, explique Mme Demers. Il est important de constituer un portefeuille qui respecte sa tolérance au risque et d'adopter une vision à long terme. Quand on sait qu'on a le temps de laisser ses placements fructifier, les creux boursiers apparaissent moins dramatiques."

3. Je me sens bien! Le noyau accumbens

Le centre du système de récompense du cerveau se trouve juste derrière les yeux, dans le noyau accumbens. Cette zone, responsable du bonheur, fait autant de tort à certaines personnes qu'en fait la peur à d'autres personnes.

"Si vous prenez des décisions de placement qui font augmenter la valeur de votre portefeuille, votre degré de bonheur augmentera sans doute aussi, explique Dr Ptito. Le noyau accumbens est une zone qui s'allume lorsque cela se produit. Le fait d'agir exclusivement sous son influence peut amener à commettre des erreurs."

"Le truc avec les placements, c'est d'arriver à faire durer ce sentiment de bonheur, sans assumer trop de risque, dit Mme Demers. C'est pourquoi il est important d'employer des stratégies qui ne vous incitent pas à rechercher les gains risqués à court terme. Le bonheur peut être dans la discipline, dans le fait de viser des objectifs à long terme rigoureux et d'éviter la tentation de déjouer le marché."

4. Vous vous rappelez la dernière fois? Le rôle de l'hippocampe

"Même si l'on utilise beaucoup d'autres structures pour créer des souvenirs et s'en rappeler, l'hippocampe est souvent perçu comme étant essentiel à la formation des souvenirs à long terme, explique Dr Ptito. Quand nous créons un nouveau souvenir à long terme, il passe plusieurs fois par l'hippocampe, jusqu'à sa formation complète."

"Les investisseurs doivent s'assurer que les souvenirs potentiellement négatifs rattachés à une expérience comme la récession n'entraînent pas une paralysie face aux placements, dit Mme Demers. Il est important d'être conscient de ce qui a fonctionné comme de ce qui n'a pas fonctionné, mais il faut aussi regarder devant soi, et non derrière, en comprenant bien que, même si on ne peut pas éviter les ralentissements économiques, on peut s'y préparer."

L'importance de bonnes habitudes... et de bons conseils

"Les décisions qui touchent notre argent peuvent être chargées d'émotion, fait observer Mme Demers. Plutôt que d'essayer de refouler complètement cette émotion - ce qui est très difficile - il importe de prendre conscience que beaucoup de mécanismes entrent en jeu dans notre cerveau chaque fois que nous prenons une décision de placement et que nous planifions en conséquence. Il faut donc adopter de bonnes habitudes et s'y tenir, s'assurer d'avoir un plan financier bien défini et trouver un conseiller de confiance."

"Il est assez remarquable de constater que les études sur l'imagerie cérébrale montrent que le fait de recevoir des conseils avisés de sources fiables peut amener le cerveau à mettre de côté son parti pris émotif pour adopter une vision à plus long terme", ajoute Dr Ptito.

Au sujet du Groupe Financier Banque TD

En 2010, le Groupe Financier Banque TD (GFBTD) célèbre le 150e anniversaire de sa présence au Québec. Depuis l'ouverture de la première succursale au Québec, en 1860, il a su développer une riche tradition de services à la clientèle confortables et son engagement au sein de la collectivité. Aujourd'hui, la présence du GFBTD au Québec se traduit notamment par plus de 4 000 employés et de 125 bureaux et points de service, et des investissements considérables dans les programmes communautaires.

La Banque Toronto-Dominion et ses filiales sont désignées collectivement par l'appellation "Groupe Financier Banque TD". Le Groupe Financier Banque TD est la sixième banque en importance en Amérique du Nord d'après le nombre de succursales et il offre ses services à plus de 18 millions de clients regroupés dans quatre secteurs fondamentaux exerçant leurs activités dans plusieurs centres financiers clés partout dans le monde : les services bancaires personnels et commerciaux au Canada, offerts notamment par TD Canada Trust et TD Assurance; la gestion de patrimoine, incluant les activités de TD Waterhouse et un investissement dans TD Ameritrade; les services bancaires personnels et commerciaux aux États-Unis offerts notamment par TD Bank, la banque américaine la plus pratique, ainsi que les services bancaires de gros, fournis entre autres par Valeurs Mobilières TD. De plus, le Groupe Financier Banque TD se classe parmi les plus grands prestataires de services financiers en ligne du monde, puisqu'il compte plus de 6 millions de clients qui font des affaires par voie électronique. Au 31 juillet 2010, le Groupe Financier Banque TD possédait des actifs de 603 milliards de dollars canadiens. La Banque Toronto-Dominion est inscrite sous le symbole "TD" aux Bourses de Toronto et de New York. TD Waterhouse représente les produits et les services offerts par TD Waterhouse Canada Inc. (membre du Fonds canadien de protection des épargnants), Conseils de placement privés TD Waterhouse Inc., Services d'assurance TD Waterhouse Inc., Services bancaires privés TD Waterhouse (offerts par La Banque Toronto-Dominion) et Services fiduciaires privés TD Waterhouse (offerts par la Société Canada Trust).

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