Si vous deviez vous donner une note (comme à l’école) quant à votre compréhension de l’intelligence artificielle (IA), quelle serait-elle?
Vous décririez-vous comme un spécialiste de l’IA faisant partie des premiers de classe?
Ou seriez-vous plutôt au milieu du groupe, avec une moyenne de B, étant donné que vous avez une bonne compréhension de l’IA, mais que vous pouvez encore vous améliorer?
Ou peut-être vous attribueriez-vous une note d’échec et tenteriez de trouver comment cacher votre bulletin à vos parents?
Selon les résultats d’un récent sondage réalisé pour le compte de la TD auprès de 2 500 Canadiens, environ quatre répondants sur cinq se sont attribué une note de C ou moins pour leurs connaissances de l’IA.
En effet, dans le cadre du rapport de la TD sur l’IA 2025, on a demandé aux répondants au sondage d’évaluer leurs connaissances en IA en s’octroyant une note pour leur capacité à l’utiliser de façon efficace. Il s’agit peut-être de la nature modeste des Canadiens, mais les répondants avaient tendance à être sévères envers eux-mêmes.
Un pourcentage considérable (21 %) d’entre eux s’est donné la note de F, tandis que 18 % se sont donné un D. Au milieu, 40 % des répondants se sont donné une note moyenne de C.
À l’autre extrémité du spectre, 18 % des répondants se sont attribué une note de B pour leurs connaissances de l’IA, mais seuls 3 % d’entre eux étaient suffisamment confiants pour se donner la note la plus élevée, soit un A.
Selon Luke Gee, chef, Analyses et Intelligence artificielle, Groupe Banque TD, les résultats arrivent à un moment où le public se familiarise avec le secteur en pleine croissance de l’IA et révèlent un manque de confiance dans ce domaine.
« Il est tout à fait compréhensible qu’il y ait un manque de confiance dans un secteur où la croissance est aussi rapide », affirme-t-il.
« Ce que cela m’indique, c’est qu’il existe une réelle occasion pour des entreprises comme la TD d’aider à combler ce manque. À la TD, nous nous engageons à créer une IA en harmonie avec les valeurs humaines en utilisant notre approche de l’IA primée et digne de confiance comme base. Grâce à notre approche, nous croyons que nous pouvons aider, grâce à notre leadership, à renforcer la confiance des Canadiens à l’égard de l’IA. »
Les répondants de la génération X comprennent mieux l’IA
Le rapport de la TD sur l’IA 2025 a également révélé que les générations plus âgées avaient tendance à en savoir plus sur l’IA que ce qu’ils croient, malgré l’impression parmi les répondants que les jeunes générations – les générations X et alpha – étaient les plus calées en la matière.
On a posé 10 questions objectives aux répondants pour tester leurs connaissances sur l’IA. Parmi les personnes qui ont obtenu au moins huit bonnes réponses, les générations plus âgées ont obtenu de meilleurs résultats : les membres de la génération X (44 %) et les millénariaux (42 %) se sont statistiquement retrouvés à égalité en tête, tandis que les baby-boomers (36 %) ont étonnamment surclassé les membres de la génération Z (32 %).
Mené pour le compte de la TD par la firme de sondage Ipsos, le sondage a interrogé 2 500 Canadiens sur leur point de vue en matière d’IA. Il comportait des questions sur la façon dont les répondants évaluent leurs propres connaissances en la matière, la manière dont ils l’utilisent, et les sentiments qu’elle leur inspire.
Confiance modérée à l’égard de l’IA
Selon Luke Gee, une partie de ce manque de confiance est liée à un manque de connaissance de la technologie.
Un pourcentage important (87 %) de Canadiens interrogés affirme ne pas être à l’aise d’utiliser la technologie en général et la connaissance de l’IA en particulier demeure limitée, plusieurs répondants (40 %) affirmant ne pas être familiers avec ses applications.
Parmi ceux-ci, les membres des jeunes générations, dont la génération Z (83 %) et les millénariaux (71 %), étaient plus susceptibles d’affirmer qu’ils connaissent mieux l’IA que les générations plus âgées interrogées, comme la génération X (61 %) et les baby-boomers (38 %).
Autrement dit, même si les générations plus âgées, comme les baby-boomers et la génération X ont surpassé la génération Z dans le test objectif, elles demeurent moins familières avec la technologie malgré ces connaissances.
« Améliorer l’expérience client, notamment grâce à l’IA, telle est la voie à suivre, dit Gee. Ainsi, nous voulons renforcer la confiance de nos clients et leurs connaissances en la matière, car la croissance de l’IA est un parcours qu’il faut accomplir ensemble. »