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Header-‘It's ok to not be ok sometimes’: How community helped this TD colleague navigate their mental health journey
Par Lovepreet Singh
• 30 avr. 2024
Directeur, Examen des demandes de crédit
Soutien aux ventes nationales
Groupe Banque TD

Enfant, je ne me suis jamais senti seul.

Ayant grandi dans le petit village de Pandori Gola, situé dans la région du Panjab en Inde, je faisais partie d’une collectivité tissée serrée où tout le monde se connaissait. J’avais l’impression que nous formions une grande famille élargie.

Cependant, étant un enfant curieux qui rêvait grand, j’avais hâte de suivre ma destinée à l’extérieur de mon village, voyager aux quatre coins du monde, étudier à l’étranger et travailler dans une grande ville. Donc, à 18 ans, je suis déménagé au Canada afin de poursuivre des études à titre d’étudiant étranger.

Bien que j’étais ravi de voler de mes propres ailes pour la première fois de ma vie, il s’agissait tout de même d’un énorme changement. En effet, je me retrouvais seul dans un pays qui m’était inconnu et je m’exprimais plutôt mal en anglais. J’ai longtemps encaissé des chocs culturels en plus d’avoir ressenti une forte pression pour m’intégrer à la société en tant que nouvel arrivant. Mon anxiété s’est intensifiée et le poids des responsabilités (m’établir, réussir, puis soutenir financièrement mes parents en Inde) m’accablait.

Quelques années plus tard, mon travail acharné et ma détermination ont porté leurs fruits, car j’ai été le premier membre de ma famille à décrocher un diplôme d’études postsecondaires. Mes parents et moi étions tellement fiers. Cela dit, la pression et le stress ont continué de ravager ma santé mentale. J’ai fait de mon mieux pour rester fort et je réagissais en refoulant mes sentiments. Je cachais ma détresse à tout le monde, même à mes parents.

Je m’efforçais d’aller de l’avant, sans me douter que le pire restait à venir.

La pandémie et la goutte qui a fait déborder le vase

J’ai commencé à travailler à la TD en février 2020. J’amorçais ma carrière dans le secteur des services financiers et mon entrée dans les services bancaires m’angoissait. En revanche, j’avais obtenu l’emploi souhaité au sein de l’organisation qui était dans ma mire depuis mon arrivée en sol canadien.

J’occupais mon nouveau poste depuis un mois lorsque j’ai obtenu un résultat positif à la COVID-19. Nous étions au début de la pandémie et nous nagions dans l’inconnu au moment de l’imposition du confinement. J’étais pris au dépourvu, car je ne m’attendais pas à tomber malade juste après mon entrée en fonction.

Alors, mon anxiété s’est aggravée et je me suis mis à tout remettre en question. Puisque j’ignorais quand j’allais me rétablir, je craignais que le fait d’être malade me fasse perdre l’emploi pour lequel j’avais travaillé d’arrache-pied. Je me faisais du mauvais sang à l’idée de demander congé pour guérir de la COVID-19 et de faire part de mes inquiétudes à mes supérieurs.

Or, ma conversation avec eux m’a apporté un énorme soulagement, car ils se sont montrés très compréhensifs et m’ont recommandé de m’absenter le temps de me remettre sur pied.

Cela dit, comme bon nombre de Canadiens, la progression de la pandémie et l’isolement attribuable au confinement ont nui à ma santé mentale. Je m’inquiétais beaucoup. J’avais l’impression que cette crise sanitaire mondiale ne cesserait jamais. Sur le plan personnel, j’ai remarqué que je n’étais plus en mesure de me concentrer, que je n’avais personne sur qui compter et que l’esprit communautaire de mon village me manquait.

Je ne savais plus où donner de la tête au point tel que j’ai même songé à présenter ma démission. Je pensais que personne ne comprendrait mon désarroi, donc je doutais de l’efficacité d’une consultation psychologique dans mon cas. Lorsque j’étais jeune, personne de ma famille ou de ma collectivité ne parlait de santé mentale. Étant donné que je croyais que le fait d’exprimer ses sentiments était perçu comme un signe de faiblesse, je passais les miens sous silence. Malgré ma souffrance intérieure, je souriais au monde extérieur.

Dans mon for intérieur, je savais que mes problèmes allaient se manifester au grand jour. Par conséquent, j’en suis venu à la conclusion que je devais adopter une autre approche.

Agir pour mon bien-être mental

Ma santé mentale s’est détériorée au point de nuire à mon bien-être et à mon travail au quotidien. Ayant touché le fond, j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai expliqué à mes dirigeants ce que je traversais. Je leur suis reconnaissant de m’avoir épaulé pendant cette période difficile et de m’avoir incité à recourir à un service de consultation psychologique, qui m’a mis sur la voie de la guérison.

Je ne me suis pas rétabli du jour au lendemain : il s’agit d’un processus continu pour moi. J’ai commencé à prendre soin de ma santé mentale au quotidien en faisant de l’exercice, en méditant et en passant du temps dehors. J’ai également eu recours au Programme d’aide aux employés et à la famille (PAEF) de la TD et utilisé l’appli Bien-être global TD pour améliorer mon état mental. J’ai appris qu’il importe de soigner sa santé tant mentale que physique.

Mon gestionnaire de l’époque a organisé les « Mercredis mieux-être », une réunion d’équipe hebdomadaire axée sur les conversations en matière de santé mentale. Il s’agit d’un moment charnière dans mon parcours de rétablissement.

Peu à peu, j’ai révélé aux membres de mon équipe mes ennuis de santé mentale. Lors de ces rencontres, j’ai non seulement reçu un important soutien, mais j’ai aussi réalisé que chaque personne mène son propre combat. En fait, raconter aux autres des récits intimes et écouter les leurs m’a permis de comprendre que je n’étais pas le seul à traverser une période difficile. Au fil des conversations, nous sommes devenus en quelque sorte les confidents les uns des autres. J’ai eu l’impression d’avoir trouvé l’esprit de communauté que je recherchais.

Parler ouvertement de mes problèmes de santé mentale a été une décision difficile, mais elle s’est avérée bénéfique. L’ouverture du dialogue sur la santé mentale permet de déstigmatiser les problèmes et incite les autres à relater leurs soucis afin d’obtenir l’aide nécessaire.

Maintenant, je recommande aux gens de se confier à leurs proches et d’éviter de refouler leurs sentiments.

C’est normal de broyer du noir par moments.

À titre de membre de cette communauté spéciale de collègues, j’ai constaté que la TD est bien plus qu’une marque, qu’une banque et qu’un employeur. Les employés et les dirigeants bienveillants constituent la pierre angulaire de cette culture formidable. Il s’agit d’une organisation qui m’a toujours apporté son soutien, et ce, même dans les moments difficiles.

Ici, j’ai trouvé une communauté, semblable à celle de mon village en Inde, à laquelle j’appartiens, vers laquelle je peux me tourner et qui me rappelle que je ne suis jamais seul.

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