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Par Q. Kirk
• 15 mai 2025
directrice, Mise en œuvre, Engagement des collègues, Plateformes et Technologie
Groupe de Banque TD

Poésie gracieusement fournie par Q.Kirk


« Je suis ici sur la scène, les yeux clos, mais les oreilles bien ouvertes.
Dans la foule, l’attente est palpable. Alors j’ouvre mon cœur, je le vide sur la page.
Et je vous offre ce poème… »

Enfant, j’avais l’esprit toujours en mouvement.

J’avais une imagination débordante, toujours à créer de nouvelles histoires et à chercher des motifs dans les endroits les plus inattendus : la forme des feuilles, l’intérieur des fruits, l’agencement des tuiles du plafond.

Ma mère m’a appris à lire et à écrire avant même que je mette les pieds dans une salle de classe. Mais elle ne comprenait pas pourquoi je mélangeais sans cesse les lettres, comme écrire P au lieu de B.

Je me souviens qu’on me disait que j’étais hyperactive. Je pensais qu’il s’agissait de quelque chose de physique, que je devais constamment bouger. Mais dans mon cas, c’était que mon esprit refusait de rester immobile. J’ai finalement reçu un diagnostic de trouble du déficit de l’attention (TDA) et de dyslexie.

Ma mère n’a jamais baissé les bras. Sa patience et sa persévérance m’ont empêchée de prendre du retard à l’école, et sa confiance en moi m’a donné le courage de continuer à écrire.

Pourtant, malgré son soutien, mes doutes persistaient.

En raison de mon diagnostic, je doutais souvent de mon intelligence et me sentais prisonnière d’un cycle de honte et de silence – me sentant constamment obligée de devoir prouver que j’étais assez intelligente et assez compétente.

Cela a eu une répercussion subtile, mais persistante sur ma santé mentale à l’âge adulte.

Les richesses de mon esprit

« De pouvoir voir le monde, ses lignes droites et ses courbes.
De pouvoir trouver un meilleur moyen de nous rapprocher.
De m’imaginer un avenir où un nous est possible, imaginable. »

Un de mes plus grands atouts, c’est la façon unique dont fonctionne mon cerveau.


Il est toujours en mouvement, toujours en analyse. C’est comme si mon esprit fonctionnait en surrégime la plupart du temps – interpréter le monde, établir des liens, chercher un sens plus profond. C’est là que réside ma force.


La poésie a toujours été un outil de guérison pour moi. En tant qu’artiste de la création parlée vivant avec la dyslexie, je vois la langue. Chaque mot, aussi abstrait soit-il, se transforme en image, en scène, en son ou en sensation que je transmets à mon auditoire.

Mon amour pour la poésie est né durant mon enfance à Tobago, où l’art de la performance fait partie intégrante de notre éducation. J’ai été particulièrement attirée par la poésie dub, une forme de poésie performative qui allie paroles rythmiques et musique d’inspiration reggae, avec des textes engagés sur les plans social et politique.

Dans ma poésie, j’explore des thèmes tels que l’introspection, la résilience et l’autonomisation. Ces thèmes reflètent mon travail à la Banque en tant que directrice, Mise en œuvre, Engagement des collègues pour Plateformes et Technologie. J’élabore des stratégies d’affaires pour répondre aux défis auxquels sont confrontées les communautés marginalisées et favoriser des espaces propices à la compréhension et à l’épanouissement.

La poésie me donne une voix brute, créative et sans filtre. Lorsque j’ai besoin de clarté ou que j’ai en moi des émotions intenses, la poésie m’offre un espace de réflexion sécurisant pour comprendre ce que je ressens.

Mais même en trouvant la liberté dans mes mots, je continuais à dissimuler certaines facettes de moi-même au travail.

Se confier, et l’importance de la reconnaissance

«Pour me défendre contre cette douleur, j’ai appris à m’isoler.
Puis, la solitude est devenue ma plus grande peur…
Ma douleur est pernicieuse, incessante. Et elle est suffocante. »

Pendant un temps, j’ai bien réussi à me débrouiller seule au travail. Au fil des années, j’ai appris et mis au point des stratégies personnelles pour composer avec les défis et les forces uniques liés à mon esprit neurodivergent.

Mon esprit ne prend rien au pied de la lettre. Il interprète sans cesse, tire des conclusions et cherche un sens plus profond. Cette hyperconscience m’a dotée d’une intuition aiguisée, d’une pensée multidimensionnelle et d’une imagination vive. Ces forces m’ont été précieuses.

Mais à mesure que ma carrière progressait et que les attentes augmentaient, il ne suffisait plus de me fier qu’à mes propres stratégies. Mon travail a gagné en complexité. J’avais du mal à traiter et à organiser rapidement les informations écrites, ainsi qu’à mener à bien mes tâches sans me sentir distraite ou submergée.

Il est devenu évident que je ne pouvais plus continuer à avancer seule. J’ai réalisé que j’avais besoin de mesures d’adaptation.

Pourtant, j’ai passé du temps à dissimuler ce que je traversais, par peur. J’avais peur de la stigmatisation souvent associée au TDA et à la dyslexie, et je craignais de ne plus être perçue comme une personne compétente et fiable.

Je masquais et minimisais mes difficultés. Je souriais. Et je tentais de composer seule avec ce fardeau.

Mais toujours faire semblant, c’est éprouvant. Petit à petit, le fait de vivre mes difficultés en silence a miné ma santé mentale. De là est né un cercle vicieux de doute, qui a aggravé mon anxiété.

Pendant un temps, j’ai porté ce fardeau seule. Mais les choses ont commencé à changer quand j’ai eu un gestionnaire de confiance à la TD à qui je me suis sentie à l’aise de me confier. Et quand on peut se dévoiler en toute confiance, ça change tout.

Mon gestionnaire m’a présenté des outils d’accessibilité à la Banque, tels que des lecteurs d’écran, des outils de dictée et l’outil Accessibilité adaptée TD, à utiliser dans Chrome, qui ajuste le contraste sur toutes les pages Web et applications afin de rendre les mots plus faciles à lire. Mon lecteur d’écran convertit le texte en audio, ce qui m’aide à comprendre l’information lorsque la lecture me semble accablante, tandis que le logiciel de dictée transcrit ma voix en texte, ce qui me permet d’exprimer mes idées plus rapidement et avec plus de confiance.

Ces outils ont complètement changé la donne pour moi, puisqu’ils m’ont permis de rester productive et de donner le meilleur de moi-même au travail sans m’épuiser. Mais plus que les outils, ce qui importait le plus, c’était de me sentir soutenue par la TD.

Ce soutien m’a donné la confiance nécessaire pour cesser de cacher ce que je ressentais en silence. Je suis reconnaissante de travailler dans un milieu où l’on se soucie véritablement de la santé mentale et du bien-être du personnel. C’est le genre d’environnement qui m’a aidée à me perfectionner et à m’épanouir.

Ce type de défi n’est jamais facile à surmonter et peut mener à un profond isolement. C’est aussi pourquoi, en tant que leader et mentore, j’ai ressenti le besoin de créer le même espace pour les autres.

Grâce aux réseaux internes de la Banque, j’ai trouvé une communauté où j’ai pu établir des liens avec des collègues partageant les mêmes idées et ressentir un sentiment d’appartenance. Aujourd’hui, je continue d’être mentore et de jouer un rôle actif dans de nombreux réseaux, où je contribue à la création d’une expérience positive pour le perfectionnement des collègues et l’établissement de liens.

C’est ma manière de donner au suivant, et ça me rappelle que je ne suis pas seule. Lorsqu’on se soutient les uns les autres, tout le monde en sort gagnant.

Présence et détermination

« Ma mission est de vous parler des possibilités, de transformer votre pensée. D’éliminer l’insécurité qui vous fait croire que ces épreuves et ces obstacles sont seulement vôtres.

Entre les hauts et les bas, comment distinguer le vrai du faux?
Ma vocation est de vous faire comprendre que l’on naît tous égaux. C’est ce monde qui nous asservit, à coup de leçons apprises et de temps qui passe.

C’est mon devoir de vous faire comprendre que ces chaînes vous empêchent d’aller de l’avant et d’être vraiment libres, c’est mon devoir de vous aider à les couper. »

Se confier peut être gênant, mais ce n’est jamais une obligation. Pour moi, choisir de partager mon histoire est une façon d’être présente – pour moi-même et pour les autres. Dans mon rôle actuel, j’encourage l’inclusion à la TD en posant des gestes concrets qui favorisent le soutien et le bien-être. Au-delà du travail, j’ai vu mon art évoluer lorsque je me suis donné la permission d’expérimenter et d’être vulnérable dans mes poèmes et mes performances poétiques.

Maintenant, j’utilise ce que j’ai appris pour autonomiser les autres, sensibiliser les gens à la santé mentale et aux vécus qui restent souvent inavoués, et créer des espaces où les gens se sentent inspirés, renforcés et écoutés.

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