Si vous avez un téléphone intelligent ou une connexion Internet, vous avez probablement déjà fait l’expérience de l’intelligence artificielle (IA).
Que vous utilisiez un robot conversationnel comme assistant personnel ou que vous ayez lu quelques articles sur cette technologie transformatrice, vous savez que l’IA change de nombreux aspects de la vie publique et privée, des recherches sur le Web et la rédaction de courriels à la soumission de candidature pour un poste en passant par l’épicerie.
Elle touche également la plupart des secteurs, y compris celui des services financiers.
À la Banque, nous avons mis en œuvre plus de 60 solutions d’IA, comme l’assistant virtuel de Valeurs Mobilières TD, un robot conversationnel interne qui aide les collègues à répondre plus efficacement et plus rapidement aux demandes de la clientèle.
Dans le même but, notre équipe Service à la clientèle d’Activités client en Amérique du Nord (ACAN) a également commencé à utiliser un robot conversationnel. D’ici la fin de cette année, nous prévoyons de lancer des robots conversationnels alimentés par l’IA et fondés sur le système de gestion des connaissances dans sept secteurs d’activité.
Pour certains, l’omniprésence de l’IA peut sembler soudaine, ce qui peut susciter un sentiment de malaise.
Les craintes par rapport à l’IA me font penser au dégoût que beaucoup ressentent pour des matières scolaires difficiles, comme les mathématiques. J’ai éprouvé des craintes semblables pendant mes cours de mathématiques pures à l’université. Puis, j’ai changé d’avis quand j’ai compris que ce sont les données qui jettent les bases de ces concepts complexes. L’IA, c’est aussi faire des liens entre les données.
Par exemple, l’IA générative prévoit le prochain mot le plus susceptible d’être employé dans une série de mots selon une requête donnée. Elle peut puiser les réponses dans une gigantesque bibliothèque de renseignements, par exemple Internet tout entier et une quantité immense de livres. L’IA générative peut être meilleure que nous pour repérer des tendances dans cette bibliothèque et en tirer parti.
Ensuite, elle répond à la requête en présentant un texte qui semble avoir été rédigé par un humain, ce texte étant le fruit d’une analyse de milliards de lignes de données qui ont été écrites par des personnes.
En y songeant ainsi, on commence à percevoir l’IA comme une bibliothèque alimentée de textes rédigés par des humains, qui répond instantanément à des demandes extrêmement précises en faisant des liens entre les données qu’elle contient.
Après avoir compris cela, on peut se demander comment l’IA générative pourrait nous simplifier la vie et améliorer notre efficacité. C’est ce que nous faisons à la TD. Nous nous demandons constamment comment nous pouvons utiliser cette technologie révolutionnaire pour améliorer l’expérience collègue et l’expérience client.
Un approche de l’IA digne de confiance
Cela dit, il est indéniable que de nombreuses personnes ont des raisons légitimes de s’inquiéter de l’évolution rapide de l’IA, notamment en raison de la rapidité à laquelle elle s’installe dans notre quotidien.
Une étude menée par l’Université Harvard en 2024 révèle que les adultes américains ont adopté l’IA plus rapidement que d’anciennes technologies révolutionnaires, comme l’ordinateur personnel ou Internet. Beaucoup se posent désormais des questions et entrevoient même la possibilité que certaines compétences deviennent obsolètes dans un avenir proche. D’autres s’inquiètent encore de la manière dont est développée l’IA, surtout en raison des récents incidents très médiatisés où des plateformes d’IA ont transmis de la désinformation et des discours haineux.
Bien que l’IA progresse à grande vitesse, ces avancées demeurent le fruit de l’ingéniosité humaine. Même si les outils d’IA peuvent répondre aux requêtes rapidement (et généralement avec précision), ils nécessitent l’intervention de véritables personnes pour veiller à l’application des vérifications et des contrepoids.
À Layer 6, notre centre de recherche et de développement en IA interne, nous sommes guidés par une approche que nous appelons l’IA digne de confiance. Ce n’est pas seulement une philosophie, c’est aussi une équipe à la Banque.
Notre équipe IA digne de confiance est composée d’un groupe de collègues qui assure un développement éthique, selon un cadre de gouvernance établi qui comprend les vérifications et contrepoids mentionnés ci-dessus.
« Chaque personne qui vient à la Banque, peu importe son âge ou son genre, a différents besoins et se trouve à une étape précise de la vie, explique Jesse Cresswell, scientifique, Apprentissage automatique, Layer 6, qui dirige l’équipe IA digne de confiance.
Nous devons développer des technologies qui ne désavantagent aucun groupe, tout en préservant la sécurité et la confidentialité des renseignements personnels comme nous l’impose la loi. », a-t-il ajouté.
Regard vers l’extérieur
En plus de notre cadre de gouvernance, nous participons à l’écosystème élargi de l’IA pour aider nos équipes de recherche et de développement en IA à ne pas travailler en vase clos. Les liens externes que nous avons tissés permettent non seulement à nos équipes de demeurer parmi les chefs de file dans leur domaine, mais aussi de recruter d’excellents talents en début de carrière auprès d’instituts de recherche renommés en IA.
La Banque est l’un des fondateurs de l’Institut Vecteur, un important centre de recherche en IA indépendant et à but non lucratif établi à l’Université de Toronto. La TD collabore avec cet institut pour former les talents et accélérer le développement de cas d’utilisation de l’IA.
Par l’intermédiaire de Radical Ventures, un fonds à capital-risque tiers axé sur l’IA dans lequel la TD a investi, la TD collabore également avec Cohere, une entreprise torontoise spécialisée dans l’IA, à des projets comme la mise à l’essai de grands modèles de langage.
Ces collaborations avec des entreprises de Toronto nous permettent d’occuper le premier plan dans le domaine de l’IA en pleine évolution. Grâce à elles et à notre approche IA digne de confiance, un plus grand nombre de collègues auront non seulement accès à des outils d’IA, mais acquerront aussi des compétences en IA qui les aideront au travail et ailleurs.
Il faut se rendre à l’évidence : la révolution de l’IA n’est pas à venir, elle est déjà là.
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