Dans le cadre de notre série « Une journée typique », nous rendons hommage à des employés de la TD qui se sont dépassés pour servir nos clients, nos collectivités et nos collègues tout au long de la pandémie. Dans le plus récent article de la série, nous vous présentons Brad Jones, maître Scrum et ambassadeur du bien-être à London, en Ontario. Il travaille à la TD depuis plus de 30 ans.
Bien avant d’avoir le titre officiel, Brad Jones était déjà un ambassadeur du bien-être.
Dans son travail quotidien, il est maître Scrum pour les bulles de travail Conversations numériques. Avant cela, il était directeur, Mise en œuvre, Technologie, poste dans le cadre duquel il soutenait la plateforme de vérification de l’identité des clients de l’entreprise. C’est cette plateforme qui contribue à protéger nos clients qui utilisent les applications Banque Net et CourtierWeb.
C’est en avril 2021, alors que l’incertitude liée à la pandémie de COVID-19 pesait toujours, qu’il a commencé officiellement à promouvoir le bien-être auprès des collègues de la TD à titre d’ambassadeur du bien-être.
Le rôle de Brad en tant qu’ambassadeur est de faire connaître l’engagement de la TD envers le bien-être global des collègues à l’échelle de l’entreprise, par de l’information sur les ressources disponibles, comme le Programme d’aide aux employés et à la famille (PAEF) – un programme confidentiel de consultation destiné aux employés de la TD et à leur famille immédiate – et par du soutien, notamment les avantages sociaux permettant de répondre aux besoins en matière de bien-être et les événements sur le bien-être. Dès le départ, Brad savait que le rôle d’ambassadeur était fait pour lui.
Non seulement il cherchait un moyen de soutenir ses collègues pendant ces temps de pandémie éprouvants et interminables, mais ayant lui-même souffert d’importants problèmes de santé mentale, il était disposé à partager son histoire dans l’espoir d’aider les autres, et le programme lui permettait de le faire.
Partager ses difficultés
Il y a 13 ans, Brad a reçu un diagnostic de dépression majeure et d’anxiété, ainsi que de trouble obsessionnel-compulsif. Après avoir commencé un traitement qui combinait plusieurs médicaments, les choses se sont améliorées pendant un temps.
Mais une nuit, après un épisode psychotique survenu en raison d’une surmédication, Brad a dû être évacué de son domicile par des policiers et des ambulanciers. Il s’est réveillé à l’hôpital, immobilisé, et a rapidement été admis à l’unité psychiatrique.
La situation était telle que pendant un temps, avant que son état se stabilise, il ne reconnaissait plus sa femme.
« C’est, de loin, la pire expérience de ma vie », déclare Brad, ajoutant que sa femme a dû lui montrer leurs tatouages assortis pour qu’il la reconnaisse la première fois qu’elle lui a rendu visite à l’hôpital.
Brad a ensuite commencé à suivre une thérapie par l’intermédiaire du PAEF et a repris son travail à la TD. Bien que sa vie soit plus stable aujourd'hui, il lui a fallu passer par des années de thérapie, survivre à une tentative de suicide et surmonter des difficultés liées à sa santé mentale pour atteindre cette stabilité.
« À une époque, je perdais souvent espoir et j’avais de la difficulté à effectuer mes tâches et mes journées de travail, ajoute-t-il.
« Même si j’avais une famille aimante, des amis et un bon travail, je me sentais souvent seul et inutile. »
En plus de recevoir de l’aide des conseillers du PAEF, Brad a pu profiter d’autres mesures de soutien au travail, notamment d’un congé autorisé de trois mois qui lui a permis de se concentrer sur son bien-être.
Soutenir la santé mentale pendant la pandémie
Brad trouve parfois pénible de se remémorer des souvenirs traumatisants en partageant son vécu avec ses collègues. Malgré cela, il le fait pour que les autres soient plus à l’aise de partager leurs propres difficultés, et parce que son parcours aide à faire connaître les mesures de soutien au bien-être qui sont disponibles, et de plus en plus importantes en ces temps de COVID-19.
« Au début de la pandémie, quand les gens ont commencé à travailler de la maison, ils sont devenus plus ouverts et disposés à parler de leur santé mentale et physique, observe-t-il.
« La COVID-19 a changé la donne. D’une certaine façon, même si nos conversations étaient virtuelles, elles nous ont permis de nous connaître plus en profondeur. »
Le projet pilote du programme des ambassadeurs du bien-être de la TD s’est déroulé aux États-Unis en juillet 2020. En avril 2021, lorsqu’il a été lancé au Canada, en Europe et en Asie, Brad a sauté sur l’occasion d’y participer.
Actuellement, près de 270 ambassadeurs du bien-être de la TD à l’échelle mondiale collaborent avec différents secteurs d’activité à l’échelle de la Banque, en aidant leurs collègues à favoriser leur propre bien-être dans le cadre de la culture de bienveillance en vigueur à la TD.
Approche de la TD en matière de bien-être
Certains matins, Brad rédige des courriels sur le bien-être pour les collègues de son service. On y trouve de l’information et des conseils liés aux thèmes de la Banque et correspondant à l’un des quatre aspects du bien-être à la TD : physique, mental ou émotionnel, financier et social.
Avant le lancement de chaque thème, l’équipe Avantages sociaux de la TD et Bien-être remet aux ambassadeurs une trousse contenant des ressources sur les divers aspects du bien-être. Chaque ambassadeur doit communiquer ces renseignements à son équipe, de la façon qu’il juge la plus appropriée (par courriel ou durant des rencontres d’équipe ou des séances de discussion ouverte sur le bien-être).
Pendant ses rencontres ou dans ses communications, Brad transmet souvent trois conseils à ses collègues :
Premièrement, s’ils vivent des difficultés, il les incite à communiquer avec le PAEF. C’est ce qu’il a lui-même fait récemment, pour discuter des problèmes de santé mentale de sa fille. Deuxièmement, il les encourage à parler à leurs supérieurs pour que ces derniers soient conscients des situations et des stress vécus et puissent offrir de l’aide, au besoin.
Enfin, Brad encourage ses collègues à « penser d’abord à eux ».
« Cela peut sembler égoïste, mais vous ne pouvez pas aider votre famille, vos amis ou votre équipe si vous ne prenez pas d’abord soin de vous, explique-t-il.
« Aucune réunion, aucune échéance et aucun projet n’est plus important que votre santé ».
Pour Brad, penser d’abord à soi veut dire communiquer clairement ses limites à ses supérieurs, comme ne pas travailler plus de 37,5 heures par semaine.
« Mon emploi du temps est très chargé, sur les plans professionnel et personnel, et lorsque je suis revenu au travail après mon congé autorisé il y a plusieurs années, je me suis imposé cet horaire pour ma propre santé, explique-t-il.
« J’aimerais en faire plus, mais je fais ce que je peux, et tous mes supérieurs ont été très compréhensifs. »
Lors d’une récente rencontre avec des collègues, Brad a parlé de ses difficultés personnelles et de la façon dont les ressources offertes aux employés, comme le programme d’assurance invalidité de courte durée et les options de travail flexible, lui ont été précieuses. Plusieurs collègues l’ont remercié pour son ouverture et lui ont raconté leur propre histoire.
Un employé s’est adressé à lui et lui a expliqué qu’il voulait prendre un congé en raison de problèmes de santé mentale, mais qu’il avait trop peur de le demander.
« Il avait besoin d’un congé, mais ne savait pas comment ce serait perçu, indique Brad.
« Je lui ai dit que j’avais eu environ 10 supérieurs à la TD, et qu’ils avaient tous été compréhensifs. Cette personne prend maintenant le temps dont elle a besoin. »
Sasha Bratic, directeur principal, Mise en oeuvre, Solutions technologiques, et supérieur de Brad, croit que le témoignage de ce dernier augmente la confiance des gens.
« Il fait de nous de meilleures personnes, ajoute Sasha Bratic.
« Le courage dont Brad fait preuve en faisant de la sensibilisation à l’échelle de la Banque incite les autres à ne pas avoir peur de demander de l’aide ou d’offrir du soutien à des personnes en difficulté. »
Brad retire une satisfaction des liens qu’il tisse avec ses collègues et de l’aide qu’il leur apporte sur leur chemin vers le bien-être.
« Quand j’étais adolescent, je voulais aider les autres et changer les choses, dit-il.
« Grâce à mon rôle d’ambassadeur, j’ai le sentiment d’avoir véritablement accompli quelque chose. Mon rôle me permet d’aider les autres et de continuer à travailler sur moi-même, car nous sommes tous en perpétuelle évolution. »