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• 30 oct. 2023

Le Mois de l’histoire des femmes est une occasion importante de revenir sur notre passé et de reconnaître les progrès qu’a réalisés la société en multipliant les voies que peuvent emprunter les femmes.

Chaque femme a un parcours et une histoire uniques. Cette année, le Mois de l’histoire des femmes a pour thème : « Célébrons les femmes qui témoignent de notre histoire ».

Pour souligner ce mois à la TD, cinq employées à l’échelle de la Banque racontent la façon dont elles ont appris à être entièrement elles-mêmes au travail, dont elles ont progressé dans leur carrière et dont elles se sont efforcées de contribuer à changer les choses pour la prochaine génération de leaders à la Banque.

Lisez leurs témoignages ci-dessous.

Mon mari et moi avons quitté le Nigéria pour nous installer au Canada à l’hiver 2015. Nous avons fait une demande de résidence permanente parce que j’étais enceinte et nous souhaitions offrir à notre enfant une vie différente de celle que nous avions connue.

J’avais toujours travaillé dans les services bancaires d’investissement au Nigéria, mais je ne savais pas encore si c’était ce que je voulais faire au Canada. J’ai commencé à chercher un emploi, ce qui s’est avéré plus difficile que prévu. Après quelques mois, j’ai appris qu’une agence de placement appelée ACCES Employment offrait un programme d’autonomisation des femmes. J’ai su plus tard que l’organisme a reçu une subvention du défi TD Prêts à agir en 2018.

Ce programme offre des ateliers et du mentorat aux nouvelles arrivantes afin de les aider à lancer leur carrière au Canada. Pour moi, c’était fantastique de voir des femmes dirigeantes donner de leur temps à des inconnues dans le cadre du programme.

Je me suis servie de ce que j’avais appris dans le cadre du programme pour postuler à un poste à la TD, que j’ai obtenu. Ma première année à la TD a été difficile. Je me posais des questions telles que « Comment demander de l’aide? » ou « Comment commencer à faire du réseautage? »

J’ai aussi eu besoin de temps pour m’adapter, surtout concernant la culture de travail. Dans mon pays, j’étais habituée à ce qu’on ne m’écoute pas. On m’a élevée pour devenir une femme et une mère et non une leader qui s’affirme.

À mes débuts à la TD, je transpirais à mon bureau parce que je ne savais pas comment dire à ma directrice que je devais quitter le travail pour prendre le train de 16 h afin d’aller chercher mon fils à la garderie à 18 h. Je lui ai dit : « Je ne sais pas comment le dire, mais je suis allée reconduire mon fils à la garderie à 7 h et je dois aller le chercher avant 18 h. »

Elle m’a répondu : « Pourquoi n’as-tu rien dit? » Je ne savais pas que je pouvais dire quoi que ce soit.

J’ai fini par trouver ma voix et j’ai commencé à être moi-même au travail. Mon accent ne m’empêche pas de m’affirmer. Quand je chante et je danse à mon bureau, personne ne me dit que je suis folle. Dans ces moments, je me rends compte que les gens acceptent ma culture telle que je la connais et que je la présente.

Avec l’expérience, j’ai commencé à réfléchir à la façon d’aider les nouvelles arrivantes comme moi à avoir plus confiance au travail. Je me rappelle m’être dit que si moi, je suis passée par là, alors d’autres personnes à la TD vivent peut-être aussi le même genre d’épreuves.

J’ai décidé de démarrer un réseau d’anciennes participantes du programme d’autonomisation des femmes. Nous comptons maintenant 40 membres dévouées, toutes de nouvelles arrivantes qui ont accédé à des postes correspondant à leurs compétences.

La visibilité des nouvelles arrivantes à la TD me tient à cœur. Je veux transmettre un héritage pour que les autres femmes puissent croire que c’est possible.

Depuis mon arrivée à la TD il y a 12 ans, j’ai occupé divers postes en ingénierie et en gestion au sein des Services des technologies de l’information, et je dirige depuis peu notre équipe Infrastructure du nuage public. Ce domaine de travail est extraordinaire, car il y a de nombreuses initiatives d’innovation pour mieux soutenir nos secteurs d’activité au sein de l’entreprise dans son ensemble.

J’ai fait mon coming out auprès de ma famille et de mes amis en tant que personne transgenre avant de le faire au travail. Même si je savais que je travaillais dans un milieu positif et bienveillant qui valorise la diversité, j’étais nerveuse d’y faire mon coming out. Allait-on me prendre au sérieux? Allait-il y avoir des répercussions sur ma carrière? Je n’avais pas eu de soutien de la part de certaines personnes dans ma vie personnelle et je ne savais pas à quoi m’attendre d’un point de vue professionnel.

La difficulté découlait en partie du fait que je ne connaissais pas d’autres personnes comme moi au travail. Je ne connaissais personne qui avait accédé à un poste de direction, puis qui avait fait son coming out en tant que personne transgenre au beau milieu de sa carrière.

J’étais très nerveuse. J’avais peur de le dire à mes collègues, à mon équipe, à la direction. Je dois admettre que l’appui massif que j’ai reçu a été tout simplement incroyable. Les messages de soutien chaleureux et l’accueil positif que l’on m’a témoignés à tous les niveaux m’ont permis de me sentir extrêmement bien accueillie à la TD.

En étant soi-même au travail, on offre une plus grande valeur à son équipe et à l’entreprise dans son ensemble. Lorsqu’on s’y sent entièrement à l’aise, on est en mesure d’exceller chaque jour et d’exprimer son point de vue en toute confiance. La richesse de la diversité que nous avons à la TD en fait une entreprise plus forte, car nos collègues nous poussent à penser différemment et à mettre en place des solutions nouvelles et meilleures pour atteindre nos objectifs.

Le fait que nos équipes de direction soient représentées par des personnes de tous horizons permet d’envoyer un message fort de soutien en faveur de la diversité et de l’inclusion. Je pense qu’il est très motivant pour les collègues de voir une personne occuper un poste auquel ils aspirent – une personne qui a peut-être été dans une situation semblable à la leur et à laquelle ils peuvent s’identifier – et de savoir qu’elle a très bien réussi à la TD. C’est très motivant et j’espère que mon témoignage pourra aider quelqu’un qui se trouve dans une situation semblable et qui vit avec les mêmes doutes et les mêmes peurs que ceux que j’ai eus.

Au cours de mes 11 années à la TD, j’ai occupé divers postes à mesure que je progressais dans ma carrière. J’ai commencé par un poste de niveau très inférieur, mais en trouvant mes repères et en établissant des liens avec les personnes qui m’entourent, j’ai depuis accédé à un poste de direction.

Chemin faisant, j’ai eu l’appui de nombreuses femmes dirigeantes, qui m’ont élevée au-dessus d’elles. J’ai tiré parti de toutes les occasions de soutien qui se sont présentées, notamment celles de mentorat officiel et de développement de carrière, les cafés-causeries et le parrainage par des femmes que j’ai côtoyées et avec qui j’ai travaillé dans le cadre de diverses initiatives de diversité et d’inclusion et auprès de divers organismes de bienfaisance.

À mesure que j’avais plus confiance en mes compétences et en mes aptitudes en tant que leader, je cherchais des façons de contribuer à redonner à la prochaine génération de femmes à la TD.

Pour être honnête, je me suis jointe à la TD afin d’épargner en vue de poursuivre mes études postsecondaires. J’ai toujours eu l’intention de retourner à l’école pour décrocher mon diplôme d’études postsecondaires. Personne dans ma famille, qu’il s’agisse de mes parents ou de mes oncles et tantes, n’a terminé son secondaire, et certains n’ont même jamais terminé le primaire.

Cependant, j’étais très occupée au travail. Je dirigeais le programme de stage pour Autochtones de TD Assurance, qui a depuis été élargi à d’autres secteurs de la Banque. Nous avons maintenant près de 50 stagiaires autochtones à l’échelle de la TD. Quand j’ai vu certains de ces jeunes stagiaires – dont plusieurs étaient des femmes – accomplir leurs objectifs et être les premiers de leur famille à faire des études postsecondaires, ça m’a interpellée.

En progressant dans ma carrière, j’avais relégué mes objectifs d’études postsecondaires au second plan. Mais les stagiaires m’ont incitée à continuer, et je suis heureuse de dire que j’ai atteint mon objectif.

Je suis très fière d’avoir collaboré à la création, avec de nombreux autres collègues et parties prenantes, de la bourse d’études TD pour les peuples autochtones, qui a été lancée en 2022. Je peux imaginer les lauréates et lauréats d’une bourse d’études dire à leur communauté ce qu’ils ont accompli, plus particulièrement les femmes et filles se dire : « Wow, si elle peut le faire, je peux le faire aussi! »

Ma carrière à la TD a commencé de façon inusitée. Je suis passée en succursale pour ouvrir un compte et j’ai tellement aimé mon expérience que j’ai eu envie d’y travailler. J’y suis retournée le lendemain avec mon CV, j’ai passé une entrevue et j’ai décroché un emploi. J’ai été caissière à temps partiel durant environ cinq ans pendant mes études et après l’obtention de mon diplôme, je suis restée à la TD pour commencer ma carrière à temps plein.

Avant de devenir leader aux RH, j’ai été directrice pendant plusieurs années au sein du Réseau de succursales et, au début, il y avait très peu de femmes occupant des postes de direction. J’ai depuis ce temps constaté plusieurs changements positifs. En tant que leader des RH en soutien à des secteurs qui, auparavant, étaient surtout composés d’hommes, comme les Marchés de capitaux et Technologie, j’ai été surprise par le rythme rapide des changements.

J’adore faire partie d’un groupe qui contribue à créer des programmes qui permettent à nos talents de s’épanouir et qui aident la TD à en recruter de nouveaux. Dans mon rôle, j’essaie de participer aux efforts visant à donner une plus grande place aux femmes et à créer des occasions de tenir des conversations transparentes au sein de l’entreprise.

Cette année, j’ai participé à l’élaboration d’une série de séances « L’union fait la force », qui permettent aux femmes d’avoir des conversations honnêtes entre elles sur des sujets autrefois tabous, tels que l’infertilité, la violence conjugale et la ménopause. Ces séances visent à apprendre les unes des autres et à prendre conscience que nous ne sommes pas seules à vivre ces expériences.

Nous avons pris conscience que nous devons contribuer à éliminer ces tabous, car nous savons que ce que les femmes vivent en dehors du travail a une incidence sur leur rendement professionnel et notre façon de créer un environnement plus favorable et inclusif où les femmes peuvent s’épanouir. Il y a plusieurs années, j’aurais hésité à proposer de participer à une telle activité. Et je ne suis même pas certaine que le projet aurait été accepté, mais aujourd’hui, je sens qu’on me soutient pleinement lorsque je propose de tels programmes.

De mon point de vue privilégié aux RH, je constate qu’on présume maintenant moins de choses sur les aspirations professionnelles des femmes qu’auparavant. Je pense que nous laissons davantage les femmes s’exprimer par elles-mêmes et parler de leurs aspirations en toute transparence. Je constate également que beaucoup plus de femmes à la TD sont plus à l’aise de demander ce dont elles ont besoin et d’aborder des sujets, comme la rémunération, qu’elles auraient hésité davantage à évoquer lors d’un entretien ou de la négociation d’une offre. C’est un changement qui, je l’espère, perdurera.

Au terme de mes études universitaires, j’avais l’impression qu’il n’y avait pas beaucoup de femmes dans le secteur des technologies. Je voulais y faire carrière et j’y ai obtenu des postes, et tous mes supérieurs étaient des hommes.

J’ai quitté l’Ukraine pour m’installer au Canada au début de l’année 2022 et je travaillais pour une entreprise ukrainienne à partir de Toronto. Lorsque la guerre a éclaté, j’ai su que je ne pouvais pas y retourner. J’ai appris que la TD recrutait des personnes réfugiées et des personnes déplacées à cause de la guerre; j’ai donc posé ma candidature à un poste à la Banque. La TD m’a embauchée un mois plus tard. Je suis reconnaissante envers la TD d’avoir mis au point ce programme qui a eu des effets positifs dans toute la collectivité.

Maintenant que j’ai commencé ma vie – et ma carrière – au Canada pour de bon, j’en apprends davantage sur moi-même et sur la façon dont je peux évoluer en tant que femme dirigeante à la Banque.

Pour élargir mon réseau professionnel, j’ai assisté à une séance de réseautage où j’ai tissé des liens avec quelques dirigeantes à la TD. Ces rencontres sont pour moi une véritable source d’inspiration, car je vois à quel point elles sont passionnées par ce qu’elles font et à quel point elles défendent les intérêts de la prochaine génération de femmes dirigeantes à la TD.

Pour la première fois dans mon travail, je relève d’une femme qui me soutient sur le plan non seulement professionnel, mais aussi personnel, surtout en ce qui a trait à mon adaptation à ma terre d’accueil. Ma perception de ce qu’est un leader dans le secteur des technologies a changé, et je me vois maintenant occuper un tel poste.

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