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Header Why menopause should be addressed and supported at work
• 22 oct. 2024

Vous êtes une femme dans la fin quarantaine ou dans la cinquantaine. Alors que vous êtes en train de faire une présentation à la haute direction, de la sueur commence à perler au-dessus de votre lèvre supérieure et à la racine de vos cheveux.

Les gens à la réunion pourraient penser que vous êtes nerveuse de parler devant un public ou d’annoncer ce que vous avez à dire.

Mais il n’en est rien. Vous avez chaud et vous êtes inconfortable parce que vous éprouvez des symptômes de la ménopause que vous ne pouvez pas contrôler.

C’est une expérience à laquelle Anna Iacobelli, première vice-présidente, région Métro Ouest de la TD peut s’identifier.

« Il m’est arrivé de commencer à avoir très chaud pendant une réunion », raconte Anna Iacobelli, dont la ménopause s’est manifestée vers l’âge de 50 ans.

« C’est très inconfortable. Et comme tous les yeux étaient rivés sur moi, je passais beaucoup de temps avant les réunions à choisir soigneusement ma tenue. Ça peut paraître futile, mais j’y pensais tout le temps alors que je devais me concentrer sur mon travail. »

Créer un milieu de travail inclusif en lien avec la ménopause

Anna Iacobelli, comme beaucoup d’autres femmes, est passée par la ménopause – la fin des cycles menstruels chez les personnes ayant des organes reproductifs féminins – et a dû composer avec les symptômes au travail.

Dans les mois ou années qui précèdent la ménopause – une période qu’on appelle périménopause – les femmes vont souvent éprouver une variété de symptômes inconfortables comme des bouffées de chaleur, un gain de poids, un brouillard cérébral, des troubles urinaires, des problèmes de sommeil, de l’anxiété et des sautes d’humeur.

Selon le rapport 2023 de la Fondation canadienne de la ménopause, un tiers des femmes sondées ont affirmé que les symptômes liés à la ménopause ont eu des répercussions négatives sur leur rendement au travail, et un quart de ces femmes disent avoir caché leurs symptômes au travail.

C’est sans compter que 67 % des femmes sondées disent qu’elles ne se sentiraient pas à l’aise de parler de leurs symptômes à leur superviseur et que près de 50 % se sentiraient gênées de demander de l’aide.

« Même si certains milieux de travail ont fait des progrès considérables en lien avec des problèmes longtemps stigmatisés comme la santé mentale, le tabou entourant la ménopause est tenace », dit Anna Iocobelli.

« C’est un sujet dont on parle très peu, alors les gens ne connaissent pas bien ce qu’est la ménopause et les symptômes qui y sont associés. »

C’est pourquoi la TD s’engage à créer un milieu de travail inclusif en lien avec la ménopause.

Selon Daniela De Cotis, vice-présidente, Ressources humaines à la TD on a beaucoup à gagner en normalisant la ménopause au travail et en proposant aux femmes des mesures pour les aider à composer avec leurs symptômes.

Daniela De Cotis, qui dirige le pilier Les femmes à la TD du Conseil de la diversité et de l’inclusion de la direction des RH, travaille à créer des lieux sécuritaires pour faire avancer les dossiers qui touchent les femmes à la TD.

« Lorsqu’on dit que les collègues devraient pouvoir être totalement eux-mêmes au travail, c’est vrai seulement si on leur offre un milieu sécuritaire pour le faire », dit-elle.

Même si des ressources et des avantages sociaux adaptés à la santé des femmes sont déjà offerts aux collègues de la Banque, la TD a récemment créé un portail sur la santé des femmes en reconnaissance de l’importance de répondre aux besoins uniques des femmes en matière de santé.

Ce portail permettra de faire de la sensibilisation et de présenter aux collègues les ressources et avantages sociaux à leur disposition pour accorder la priorité à leur santé et à leur bien-être. Une section consacrée à la périménopause et à la ménopause présente les avantages sociaux offerts aux collègues qui éprouvent des symptômes, en plus de leur donner accès à des ressources pour mieux comprendre cette expérience physique et émotionnelle.

Partout à la TD, les femmes ont accès à un ensemble d’avantages sociaux pour les aider à gérer leurs symptômes de la ménopause et de la périménopause : de la physiothérapie pour le plancher pelvien à des congés payés pour des raisons de santé en passant par des journées personnelles pour obtenir du soutien psychologique ou en santé mentale. Le portail comprend une liste exhaustive des ressources et du soutien offerts par région afin que les collègues puissent facilement les trouver.

« Nous voulions nous assurer que les collègues traversant la ménopause – ou la périménopause – ou ayant des problèmes de fertilité ou de santé reproductive n’aient pas à se casser la tête pour trouver des renseignements. Chaque étape de la vie est clairement identifiée », explique Daniela De Cotis.

« Les ressources et les renseignements sur les avantages sociaux leur sont offerts sans que les collègues aient à les demander. Les plus jeunes qui n’ont pas encore atteint l’âge de la ménopause ont l’occasion de se renseigner sur ce qui les attend dans l’avenir et de s’y préparer. Tous les collègues peuvent bénéficier du fait de s’informer sur le sujet et de comprendre ce que ces femmes pourraient vivre. »

L’expérience de la ménopause au travail

« En plus d’offrir du soutien en lien avec la ménopause, c’est important de parler de ce sujet au travail, parce que ça permet de normaliser une expérience qui est souvent considérée comme gênante et privée pour les femmes », explique Anna Iacobelli.

On peut sensibiliser les gens au sujet de la ménopause et contribuer à faire tomber ce tabou en en parlant ouvertement.

« Personne ne veut que les autres se demandent si on sera capable de diriger une équipe de 4 000 personnes et de produire des résultats dans sa région, nous dit Anna Iacobelli. C’est un de ces sujets en lien avec lesquels on doit décider quoi dire et quoi taire alors qu’on fait son travail et qu’on assume ses responsabilités. »

La ménopause est aussi une expérience unique qui n’est pas vécue de la même façon par toutes les femmes, selon Tyrrell Schmidt, cheffe du marketing à l’échelle mondiale de la TD. Ce n’est pas toutes les femmes qui auront les mêmes symptômes, et ce n’est pas non plus un événement soudain. La périménopause peut durer jusqu’à huit ans.

« Tout le monde est différent. Certaines femmes traversent cette période sans peine, nous dit Tyrrell Schmidt, tandis que d’autres en souffrent beaucoup. Ce que je me souviens surtout de cette période, c’est que j’ai mal dormi pendant des années. »

Cette année, de nombreuses cadres supérieures ont parlé ouvertement de leur expérience de la ménopause et des difficultés auxquelles les femmes sont confrontées. Ce dialogue avait pour objectif d’aider les femmes de tous les âges et de tous les échelons de la TD à se sentir plus à l’aise par rapport à ce qu’elles vivent.

« C’est un sujet qui a été très peu abordé dans le passé. Pourtant, lorsqu’on en parle ouvertement, on augmente sa capacité à comprendre ce que les femmes et les gens autour de nous traversent et on peut leur témoigner de l’empathie, une chose très importante », ajoute Tyrrell Schmidt.

Cette compréhension peut prendre différentes formes : il peut s’agir de laisser un pichet d’eau accessible lors des réunions ou de faire preuve de latitude au niveau du code vestimentaire.

Ça peut aussi vouloir dire de parler franchement de ménopause avec les collègues de tous les genres afin que tout le monde sache à quoi s’attendre.

Montresa McMillan, première vice-présidente, Stratégie numérique, Innovation et Paiements de l’entreprise à la TD nous révèle que si on lui avait parlé de ménopause tôt dans sa vie, cette discussion lui aurait épargné beaucoup de soucis.

« Si j’avais su à quel point les symptômes étaient variés, je ne les aurais pas associés à quelque chose de complètement différent, dit-elle. Je suis maintenant prête à parler de ce sujet et je compte continuer de créer un espace sécuritaire pour les autres. »

« Pour s’exprimer au travail ou pour demander des mesures d’adaptation, les gens doivent se sentir en sécurité d’un point de vue psychologique. Et pour susciter ce sentiment au travail, il faut notamment mettre en place une culture de la narration », mentionne Daniela De Cotis.

« Les gens disent que c’est courageux de parler ouvertement des problèmes de santé touchant les femmes, dit-elle. Pourtant, c’est plus une question de se sentir en sécurité ou non. Il faut avoir l’assurance qu’on peut raconter son histoire sans qu’il y ait de conséquences négatives. »

Selon elle, en parlant de leur expérience de la périménopause et de la ménopause, les cadres supérieures de la TD contribuent aussi à normaliser cette réalité et les conversations à ce sujet.

Faire plus de sensibilisation pour faire tomber les tabous

À présent, la Banque organise des discussions pour les collègues de l’ensemble des secteurs d’activité pour normaliser la discussion sur des sujets comme les menstruations, la périménopause et la ménopause.

« Nous voulons que les collègues soient à l’aise de demander de l’aide ou des mesures d’assouplissement à leur supérieur lorsque c’est nécessaire pour composer avec leurs symptômes au travail », explique Daniela De Cotis.

Grâce à ces discussions, l’équipe des Ressources humaines a compris que les femmes avaient besoin de mesures d’adaptation simples pour gérer leurs symptômes liés aux menstruations ou à la ménopause, et non de gros changements aux systèmes et aux régimes des avantages sociaux.

« Ce sont les femmes qui nous ont dit, après la pandémie, qu’elles n’avaient besoin que d’un horaire plus souple ou de congés ou bien le retour normal des pauses pendant les réunions », dit-elle.

Par exemple, elles n’ont pas nécessairement besoin d’un bureau désigné lorsqu’elles travaillent dans un espace de bureaux collaboratifs en mode hybride, mais plutôt d’un endroit où conserver leurs produits menstruels. Elles aimeraient aussi avoir un mot à dire à propos de la température dans les locaux.

« Ce dialogue pourrait aussi contribuer à faire tomber le tabou entourant les capacités des femmes pendant et après la ménopause », précise Daniela De Cotis.

Montresa McMillan considère que sa carrière est la preuve que la ménopause ne signe pas la fin des occasions de croissance pour une femme.

« Il existe le mythe selon lequel tout fou le camp après la ménopause et que la capacité des femmes à réfléchir disparaît, dit-elle. C’est pourtant tout le contraire. Il est possible d’émerger de cette période en ressentant un sentiment de bien-être et de liberté renouvelé et une clarté de pensée jamais connue auparavant. »

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