Accès aux activités sociales et à la vie nocturne, proximité au travail, possibilité de se rendre à pied à des événements sportifs et culturels – pas étonnant que beaucoup de jeunes canadiens aiment vivre en ville.
Mais devant les coûts grandissants des propriétés dans les grands centres urbains au Canada, de plus en plus de milléniaux envisageraient de quitter leur condo urbain pour la banlieue dans l’espoir d’acheter la maison de leurs rêves.
Selon un nouveau sondage de la TD, environ 8 milléniaux sur 10 (81 %) rêvent de devenir propriétaires, et près des deux tiers des répondants (64 %) envisageraient d’étendre leur recherche au-delà des frontières de la ville pour dénicher une maison abordable qui répond à leurs besoins actuels et à leurs objectifs futurs.
C’est un changement par rapport à il y a cinq ans alors que près de 4 milléniaux canadiens sur 10 (38 %) disaient préférer vivre en ville, comparativement aux 3 répondants sur 10 (30 %) qui abondent dans ce sens aujourd’hui.
Le sondage révèle également que les trois grands facteurs qui influencent les décisions des milléniaux quant à l’achat d’une maison sont l’abordabilité (78 %), la taille de la propriété (60 %) et le quartier (59 %). Plus particulièrement, lorsqu’il est question de quitter la ville pour la banlieue, les milléniaux disent que l’abordabilité (64 %), un espace extérieur plus grand (63 %) et un espace de vie plus grand (62 %) sont les principales raisons qui les poussent à changer de milieu.
Par rapport à d’autres générations, les milléniaux canadiens mentionnent que la proximité au travail est aussi un facteur important à considérer dans l’achat d’une propriété (45 % par rapport à 38 % des membres de la génération X).
Comparativement à d’autres facteurs comme le quartier, la taille de la propriété et la proximité au travail, près d’un Canadien sur deux (44 %) affirme que c’est le montant des versements hypothécaires qui pèse le plus dans la balance lorsqu’il est question de choisir une maison. Toutefois, les versements hypothécaires ne sont qu’une partie de la totalité des coûts associés à l’achat d’une propriété.
Ayant franchi le cap de la trentaine depuis un certain temps déjà, les milléniaux réfléchissent à la prochaine étape de leur vie et 71 % d’entre eux estiment que les banlieues sont un meilleur endroit où élever une famille que les centres urbains. Un déménagement en banlieue signifie aussi plus d’espace extérieur, ce qui répond aux besoins de 81 % des milléniaux qui rêvent non seulement d’acheter une propriété, mais d’avoir une cour aussi.
Il y a certains compromis à faire pour réaliser ce rêve et les milléniaux semblent plus que disposés à les faire. Selon le sondage, pour accéder à la propriété, près de 6 milléniaux sur 10 (58 %) disent qu’ils sont prêts à diminuer leurs sorties au restaurant, 56 % affirment qu’ils magasinent moins et 50 % acceptent de réduire leurs dépenses pour le divertissement.
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