Animée par une curiosité insatiable et une passion pour les voyages, Jenny Young a visité des lieux aussi divers que les temples sacrés du Japon et la grande pyramide de Gizeh en Égypte.
Depuis 2020, cette spécialiste, Gouvernance et Contrôles à la TD a voyagé en Italie, en France, en Jamaïque, en République dominicaine, aux Bahamas et aux îles Turques-et-Caïques.
Son endurance et son enthousiasme pour les voyages sont d’autant plus impressionnants qu’elle vit avec un cancer de stade 4.
Jenny, qui travaille à la Banque depuis 25 ans, a senti sa santé se détériorer quelques mois avant son mariage en 2019.
Le matin au travail, elle remarquait que sa vision devenait floue lorsqu’elle fixait l’écran de l’ordinateur trop longtemps. Elle a d’abord pensé que ses symptômes étaient dus à un manque de sommeil et à de la fatigue liés à la planification de son mariage, jusqu’à ce qu’elle remarque également une vision floue sur les visages des gens autour d’elle.
Pensant souffrir d’un problème de vision, Jenny a consulté un optométriste, qui lui a prescrit des lunettes.
Mais pendant sa lune de miel en Égypte en 2019, en se réveillant d’une sieste, elle et a senti les muscles de son visage se contracter de façon incontrôlable. Lorsque les spasmes ont cessé, un côté de son visage avait commencé à s’affaisser. C’est à ce moment qu’elle a su que quelque chose n’allait pas.
Quelques jours plus tard, elle a commencé à avoir des difficultés d’élocution.
Ne voulant pas gâcher les deux dernières semaines de sa lune de miel, Jenny a décidé de tenir le coup et de profiter du reste du voyage. À leur retour au Canada, son mari et elle ont déposé leurs bagages à la maison et se sont immédiatement rendus à l’urgence.
Au début, le médecin qui l’a examinée ne trouvait rien d’anormal, jusqu’à ce que Jenny mentionne sa vision floue. Il lui a immédiatement demandé de passer un examen d’IRM, qui a révélé la présence de nombreuses tumeurs dans son cerveau.
« J’ai figé. J’étais sous le choc. Je n’avais aucune idée de ce qui allait m’arriver », explique-t-elle.
Un diagnostic de cancer de stade 4
En l’espace de 24 heures, Jenny, qui était jusqu’alors une jeune femme en santé, a reçu un diagnostic de cancer de stade 4.
« J’avais beaucoup de convulsions, alors ils m’ont donné un lit et m’ont injecté des stéroïdes pour réduire l’inflammation du cerveau. Je me souviens très peu de ces premiers jours.
En raison du décalage horaire et de mon état de santé, je passais la majorité du temps à dormir. J’ai eu beaucoup de chance d’avoir été vue par un médecin qui m’a fait passer un examen d’IRM, car si on m’avait renvoyée chez moi, je n’aurais survécu que de quatre à six semaines.
Après un examen de tomodensitométrie complet et une biopsie cérébrale, les médecins ont déterminé que le cancer de Jenny avait pris naissance dans les poumons. Les options de traitement étaient donc plus nombreuses que s’il s’était d’abord développé dans le cerveau.
Ses oncologues du Princess Margaret Hospital Cancer Centre lui ont recommandé de suivre un traitement expérimental par scalpel gamma (Gamma Knife) pour réduire les tumeurs, avant de les retirer par chirurgie. Une semaine après avoir été admise à l’urgence, Jenny était sur la table d’opération pour une chirurgie au cerveau.
Amasser des fonds pour la recherche sur le cancer
Six ans après avoir reçu son diagnostic, Jenny est reconnaissante d’avoir pu continuer à vivre.
« Je suis surprise de me sentir aussi bien malgré mon cancer de stade 4. Je suis la preuve vivante qu’un cancer ne se traite pas par miracle, mais grâce à la recherche financée par les dons », affirme Jenny.
Elle avait hâte d’aider l’organisme qui lui a sauvé la vie. Cette année, elle s’est jointe à des collègues pour amasser des fonds pour l’événement Princess Margaret Ride to Conquer Cancer.
L’équipe soutenue par Jenny a récolté 249 165 $, en plus de recevoir 10 000 $ de la TD dans le cadre du Programme de dons de contrepartie pour des équipes de la TD.
Jenny Le, directrice associée, Responsabilité sociale, Partenaires et Engagement à la TD indique que ce programme vise à encourager les collègues à s’impliquer dans leur collectivité.
« C’est une belle façon pour les collègues de soutenir des causes qui leur tiennent à cœur et d’amasser des fonds pour l’organisme de bienfaisance de leur choix », explique-t-elle.
Dans le cadre de ce programme, une équipe de la TD composée d’au moins six membres peut recevoir jusqu’à 2 500 $ en dons de contrepartie, alors qu’une équipe formée de plus de 500 collègues peut obtenir jusqu’à 20 000 $. En 2024, 41 équipes ont reçu des dons de contrepartie, pour un total de plus de 200 000 $.
« La TD aide les collègues à étendre leur influence en versant des fonds aux organismes de bienfaisance de leur choix », affirme Jenny Le.
Jenny Young est grandement reconnaissante du soutien qu’elle a reçu en tant que collègue de la TD atteinte du cancer, notamment grâce à un horaire flexible qui lui permet de se rendre à ses rendez-vous médicaux.
« Honnêtement, c’est formidable de travailler pour une entreprise aussi solidaire, dit Jenny. Ensemble, nous pouvons véritablement changer les choses. »
Une collecte de fonds pour une meilleure qualité de vie
L’argent amassé par les volontaires pour la Princess Margaret Foundation a eu un impact direct sur la qualité de vie de Jenny.
Il y a deux ans, son cancer s’est propagé dans son cou, et elle a dû participer à un autre essai clinique à l’hôpital Princess Margaret.
« Ces avancées me permettent d’avoir plus de temps pour voyager et passer des moments avec les personnes que j’aime, affirme Jenny.
Je sais qu’il n’y a aucun remède contre le cancer, mais je m’accroche à l’idée que, lorsque mon traitement actuel cessera de donner les résultats escomptés, j’aurai d’autres options devant moi. Mon oncologue m’a dit qu’il y a deux ans, seulement trois options de traitement s’offraient à moi, alors qu’aujourd’hui, la liste s’étend sur deux pages. C’est un immense soulagement. »
Plus tôt cette année, Jenny a participé à l’événement Walk to Conquer Cancer, une marche de 21 km à Toronto.
Cette fois-ci, elle ne faisait pas qu’amasser des fonds : elle était une participante.
« J’ai été surprise à quel point je me sentais bien », dit-elle.
Après cette marche de cinq heures, elle est revenue chez elle, a travaillé sur son terrain, puis est sortie plus tard en soirée.
« Quand je me suis réveillée le lendemain, je me sentais bien. Je suis plus en forme que ce que je pensais », conclut-elle.