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• 21 août 2024

Farah Kurji sait bien que derrière chaque petite entreprise, il y a des personnes qui travaillent fort. C’est aux alentours de ses 10 ans qu’elle a commencé à l’apprendre de première main.

« Je suis sûre que beaucoup de personnes qui ont grandi dans une famille qui gérait une entreprise peuvent le comprendre : l’entreprise devient le centre de l’activité familiale et tout le monde a un rôle à jouer », raconte Farah, directrice principale dans l’équipe Impact social à la TD.

Ses parents tenaient des magasins à un dollar dans la région de Vancouver et, jusqu’à ce qu’elle parte pour l’université, Farah mettait la main à la pâte : elle remplissait les rayons, étiquetait les articles et, lorsqu’elle a été assez grande, s’occupait de la caisse.

À mesure qu’elle grandissait et assumait des responsabilités plus importantes, Farah gagnait de plus en plus de respect pour son père, Shafiq, et sa mère, Yasmin. Travailler dans leurs magasins lui a permis de se faire une idée des efforts qu’ils avaient dû déployer et des difficultés qu’ils avaient dû surmonter; difficultés qu’elle sait désormais être communes à de nombreux propriétaires de PME.

L’éthique de travail et l’esprit d’entreprise de ses parents sont un héritage familial de longue date. Génération après génération, les membres de sa famille ont fondé diverses entreprises au gré de leur parcours de l’Inde à la Tanzanie, puis au Canada. « L’entrepreneuriat a été un fil continu dans l’histoire de ma famille, partout où elle s’est établie », résume Farah.

Son expérience personnelle et la tradition d’entrepreneuriat de sa famille contribuent à expliquer pourquoi Farah est fière de participer à la gestion du défi TD Prêts à agir 2024, une initiative nord-américaine phare qui s’inscrit dans La promesse TD Prêts à agir, la plateforme d’entreprise citoyenne de la TD.

Le défi TD Prêts à agir 2024

« Chaque année, dans le cadre du défi TD Prêts à agir, nous choisissions un nouvel énoncé de problème sur lequel axer nos efforts pour que le programme puisse continuer à soutenir un avenir plus inclusif et équitable », explique Farah. « En 2023, le programme s’attachait à trouver des solutions pour éliminer les obstacles systémiques au logement abordable, et en 2022, à trouver des solutions conçues pour aider les communautés touchées de façon disproportionnée par les changements climatiques. »

Pour cette nouvelle édition, l’énoncé de problème du défi TD Prêts à agir est axé sur le soutien de solutions novatrices visant à lutter contre les obstacles systémiques rencontrés par les entrepreneurs et les propriétaires de PME issus de communautés défavorisées qui cherchent à lancer ou à faire croître une entreprise.

Les organismes de bienfaisance et à but non lucratif basés en Amérique du Nord admissibles peuvent soumettre une demande afin de recevoir l’une des 10 subventions de 1 million de dollars proposées dans le cadre du défi TD Prêts à agir (en dollars canadiens ou américains selon le pays de l’organisme).

« Ce que nous recherchons, ce sont des organismes qui pourront mettre à profit la subvention pour faire évoluer leurs solutions actuelles, les reproduire ou les étendre afin d’en faire profiter de nouvelles communautés », précise Farah.

Par exemple, les organismes admissibles pourraient avoir conçu des solutions qui permettent aux PME d’avoir accès à des capitaux, ou offrir des programmes qui aident les entrepreneurs à acquérir des compétences en planification des affaires ou qui favorisent le mentorat en affaires. Dans l’ensemble, l’objectif du défi TD Prêts à agir de cette année est de contribuer à un paysage entrepreneurial plus inclusif et plus solidaire.

Les PME ont plus que jamais besoin d’être soutenues : au Canada, une étude menée par la Banque du développement du Canada (BDC) a conclu que le nombre de personnes qui démarrent des affaires a chuté de presque 50 % en 2023 par rapport à il y a 20 ans. En outre, d’après les statistiques du gouvernement du Canada de 2023, environ 41 % des nouvelles entreprises cessent leurs activités dans les cinq années qui suivent leur lancement. Aux États-Unis, 18 % des entreprises ferment leurs portes dans la première année, selon une étude du Bureau of Labor Statistics des États-Unis. Par ailleurs, comme le souligne Farah Kurji, les entrepreneurs issus de groupes sous-représentés qui sont confrontés à des obstacles systémiques sont particulièrement vulnérables aux difficultés rencontrées par les PME, comme le manque d’accès aux capitaux, une planification des affaires inefficace, l’absence d’antécédents de crédit et les barrières linguistiques, entre autres facteurs.

Farah repense à la détermination dont ses propres parents ont dû faire preuve pour réussir en tant qu’entrepreneurs au Canada. Shafiq et Yasmin, qui se connaissaient depuis leur enfance en Tanzanie, se sont retrouvés au début des années 1980 après s’être tous deux installés à Vancouver pour fuir l’instabilité politique dans laquelle était plongé leur pays d’origine. En tant que couple de jeunes mariés arrivant tout juste au Canada, rassembler le capital nécessaire et s’établir suffisamment pour ouvrir une entreprise a exigé l’équivalent d’une quinzaine d’années de travail acharné. Yasmin suivait une formation de pharmacienne tandis que Shafiq travaillait à une station-service avant d’apprendre les ficelles du commerce de détail de l’intérieur.

« Je pense que ce qu’ils ont vécu est vraiment courant chez de nombreux nouveaux arrivants », déplore Farah. « Poser ces bases, acquérir une expérience au Canada, se créer un réseau et rassembler les fonds nécessaires avant d’être vraiment en position de commencer quelque chose prend du temps. »

La situation des parents de Farah n’est pas propre aux nouveaux arrivants. Un certain nombre de groupes défavorisés rencontrent des difficultés similaires et doivent souvent surmonter des obstacles pour démarrer ou faire croître une entreprise, comme les communautés 2ELGBTQ+, les Autochtones, les anciens combattants et les personnes ayant une incapacité, pour n’en citer que quelques-uns.

Même si Farah admire la ténacité de ses parents, elle se demande s’il n’y aurait pas une meilleure façon pour les entrepreneurs défavorisés d’atteindre leur but. « Comment pouvons-nous accélérer ce processus pour les gens? », se demande-t-elle.

Farah repense à la manière dont ses parents ont bâti leur entreprise, en misant sur des relations de confiance, que ce soit les liens et les amitiés qu’ils ont noués avec leurs clients, leurs employés, leurs fournisseurs, leurs collègues entrepreneurs et bien d’autres personnes.

« Je pense que quand les petites entreprises prospèrent, nous prospérons tous », déclare-t-elle. « Les PME créent des emplois. Elles fournissent des services essentiels. Elles favorisent l’innovation. Nos collectivités ont besoin de bien plus de cette dynamique. »

Les organismes admissibles ont jusqu’au 5 septembre pour présenter une demande de subvention dans le cadre du défi TD Prêts à agir 2024. Pour en savoir plus, c’est par ici.

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