À l’aube d’un congé parental, il est normal de ressentir toutes sortes d’émotions : excitation, nervosité, et sans doute un peu de peur. On peut lire tous les livres du monde sur le fait de devenir parent, il n’y a rien qui prépare vraiment aux montagnes russes que l’on vit à la naissance de son premier enfant.
Mais en ayant une bonne planification financière bien avant l’arrivée de bébé, on peut atténuer un élément qui cause du stress à beaucoup de jeunes parents : l’argent.
Avant votre congé parental, vous passerez peut-être votre temps à laver et à plier du linge pour votre bébé et à lui préparer une chambre digne de Pinterest, mais vous devriez aussi penser à vos finances, surtout comme vous ou votre partenaire arrêterez bientôt de travailler pour vous occuper du nouveau-né. Car oui, votre nid doit aussi être solide sur le plan financier.
Comme le revenu de votre ménage va sans doute diminuer – et vos dépenses augmenter –, vous avez beaucoup de choses à prendre en compte à l’approche du congé parental.
D’après Harleen Bedi, gestionnaire principale, banquier personnel senior pour Gestion de patrimoine TD à Milton, en Ontario, la planification financière est essentielle pour toute personne qui s’apprête à fonder une famille. Que le congé parental soit imminent ou non, plus on commence à épargner tôt, mieux c’est.
« Il faut toujours avoir de l’argent de côté au cas où », nous explique cette mère de deux enfants.
Voici d’autres conseils qui vous aideront à préparer votre congé parental.
Épargnez
Quelle que soit votre situation, explique Harleen Bedi, il est important d’épargner. Commencez par cotiser à votre CELI ou votre REER (et si possible, aux deux). Et pour garder cette habitude, elle recommande de configurer des virements automatiques – qui coïncident idéalement avec le jour de paie – de votre compte-chèques à un compte d’épargne, ou à un CELI ou un REER.
Au Canada, on peut cotiser à un REER et à un CELI, mais il ne faut pas oublier que les deux sont assortis d’un plafond de cotisation. Pour en savoir plus, consultez cet article dans Actualités TD.
Fixez-vous un budget et respectez-le
Selon Harleen Bedi, dès qu’on planifie un événement important – comme un congé parental –, il faut faire attention à ses dépenses. Dans cette optique, on peut commencer par inscrire les revenus et les dépenses de son ménage dans la Calculatrice de flux de trésorerie personnel TD, pour voir où va l’argent chaque mois et ainsi pouvoir établir un budget adapté.
Arrivée du bébé rime avec dépenses régulières : couches, lingettes, préparations pour nourrisson, soins, etc. Mais comme l’explique Harleen Bedi, il y a aussi des dépenses plus amusantes à envisager : séance photo du nouveau-né, escapade en famille, cours de natation parent-bébé.
Passez en revue vos protections d’avantages sociaux
Une fois que vous avez dit à votre employeur que vous comptez prendre un congé parental, il est important de lui parler de la durée de ce congé et des avantages sociaux auxquels vous pourriez avoir droit pendant cette période, comme les soins de santé, les soins dentaires ou les cotisations au régime de retraite. Certaines entreprises offrent aussi un complément de revenu aux employés en congé parental, ce qui peut avoir des répercussions sur la planification financière.
N’oubliez pas que vous devrez payer de l’impôt sur tout revenu que vous toucherez pendant votre congé parental, y compris sur le complément de revenu de votre employeur et les prestations de maternité et parentales de l’assurance-emploi. Pour en savoir plus sur ces prestations, visitez le site du gouvernement du Canada.
Envisagez d’ouvrir un REEE
Le conseil numéro 1 de Harleen Bedi : ouvrir un régime enregistré d’épargne-études (REEE) le plus tôt possible.
Elle recommande en fait de commencer à épargner pour les études de son enfant dès qu’on le peut. Autrement dit, il ne faut pas attendre trop longtemps pour déclarer sa naissance, obtenir son numéro d’assurance sociale et ouvrir un REEE à son nom.
L’argent placé dans un REEE pour les études de votre enfant fructifie à l’abri de l’impôt. Et quand vous cotisez, dans le cadre de la Subvention canadienne pour l’épargne-études (SCEE), le gouvernement fédéral verse une cotisation supplémentaire équivalant à 20 % de la première tranche de 2 500 $ versés annuellement, jusqu’à concurrence de 500 $ par année. Vous pouvez ainsi recevoir jusqu’à 7 200 $ en subventions par enfant pendant la durée de vie du REEE. Vous pourriez également avoir droit au Bon d’études canadien (BEC) et à d’autres subventions provinciales.
Vous avez le choix entre REEE individuel et REEE familial. Le régime individuel est destiné à un seul enfant, tandis que l’épargne d’un régime familial est partagée entre plusieurs enfants. Il n’y a pas de plafond de cotisation annuel ni de limite quant au nombre de REEE que vous pouvez avoir. Vous pouvez cotiser jusqu’à 50 000 $ par enfant, pendant au plus 31 ans.
Pour en savoir plus sur les REEE offerts par la TD, cliquez ici.