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• 28 mai 2025

Fille d’une chercheuse scientifique et d’un ingénieur, Larissa Vingilis-Jaremko se souvient d’avoir utilisé des microscopes sur la table de la cuisine et conservé ses expériences originales et non comestibles dans le réfrigérateur.

« J’étais très curieuse; j’aimais explorer et je posais un tas de questions, raconte-t-elle. Mes parents utilisaient les STIM pour m’aider à y répondre. »

Larissa Vingilis-Jaremko et ses parents ont vu dans les STIM, qui signifient science, technologie, ingénierie et mathématiques, un moyen de répondre aux questions et de trouver des solutions aux problèmes qui se posent dans le monde.

Mais à l’école primaire, elle a rapidement compris que tout le monde ne voyait pas les STIM de la même manière.

« Les filles de ma classe en particulier avaient une perception négative des STIM et ne souhaitent pas y faire carrière », explique Larissa Vingilis-Jaremko.

« Je voulais vraiment changer leur perception du type de personne qui pouvait occuper un poste en science ou en ingénierie. Les scientifiques ne sont pas seulement des hommes âgés en blouse blanche avec les cheveux en bataille. »

C’est pourquoi, à l’âge de neuf ans, elle a fondé la Canadian Association for Girls in Science (CAGIS).

Au début, la CAGIS n’était qu’une section locale comptant un groupe de 30 filles à London, en Ontario. Aujourd’hui, la CAGIS, qui comporte des sections dans tout le Canada, soutient les filles et les jeunes de diverses identités de genre de 7 à 16 ans. L’association compte aussi un programme virtuel et un programme spécialement destiné aux adolescentes.

Les participantes prennent part à des activités pratiques en STIM, comme la construction de voitures solaires et la visite de laboratoires de science alimentaire, et explorent leurs possibilités de carrière.Selon la CAGIS, les métiers sont une composante essentielle des STIM, au même titre que la science, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques.

Fonder cet organisme dans sa jeunesse a permis à Larissa Vingilis-Jaremko de lancer sa carrière en sciences. Cette décision l’a également aidée à obtenir une des Bourses d’études TD pour le leadership communautaire en 2001, durant sa dernière année d’études secondaires.

« Ce jour-là, une lettre m’attendait à mon retour de l’école. Je l’ai ouverte, j’ai appelé ma mère et je me suis mise à sauter partout dans la cuisine. C’était très exaltant », se rappelle-t-elle, évoquant le moment où elle a appris la bonne nouvelle il y a 24 ans.

Soutenir le changement communautaire et favoriser le progrès

Le programme Bourses d’études TD, qui célèbre son 30e anniversaire en 2025, récompense 20 élèves de dernière année du secondaire qui contribuent à soutenir le changement, à favoriser le progrès et à aider leurs collectivités à prospérer.

Chaque année, 20 bourses d’une valeur pouvant atteindre 70 000 $ – jusqu’à 10 000 $ pour les droits de scolarité et jusqu’à 7 500 $ pour les frais de subsistance par année, pour une période maximale de quatre ans – sont ainsi accordées à des étudiants de tout le pays.

Larissa Vingilis-Jaremko, qui a obtenu un diplôme de premier cycle en sciences à l’Université de Toronto et un doctorat en psychologie, neurosciences et comportement à l’Université McMaster, estime que le programme de bourses d’études TD lui a fourni une stabilité financière.

Attirer les filles dans les STIM et faire en sorte qu’elles y restent

Au Canada, les femmes représentent moins d’un quart des personnes faisant carrière en STIM, selon la Commission canadienne de sûreté nucléaire.

Les filles, les femmes et les personnes de diverses identités de genre font face à des obstacles dans leur parcours d’études et professionnel dans les STIM, explique Larissa Vingilis-Jaremko. Ces obstacles peuvent avoir une incidence sur leurs intérêts, l’évaluation de leur travail et l’accès à des occasions d’emploi.

Selon l’ancienne boursière, il est important d’utiliser des méthodes fondées sur des données probantes pour éliminer les obstacles auxquels se heurtent les étudiantes afin de soutenir leur éducation en STIM, puis de poursuivre le travail afin de surmonter les obstacles à la rétention et à l’avancement.

Cependant, les chiffres enregistrés par la CAGIS dans le cadre des efforts déployés par l’organisme auprès des jeunes montrent des progrès, affirme-t-elle.

« Tous les cinq ans, nous effectuons un suivi auprès de nos anciennes participantes. Nous l’avons fait en 2017 et en 2022 et avons découvert que 94 % des répondantes travaillaient ou étudiaient dans le domaine des STIM, et la plupart attribuaient leur parcours professionnel à leur expérience avec la CAGIS », poursuit Larissa Vingilis-Jaremko, qui s’est jointe à la délégation officielle du Canada à la Commission de la condition de la femme de l’ONU en 2023.

« Nous devons examiner comment les choses ont évolué au Canada. Nous avons progressé dans certains domaines, mais pas dans tous, et d’autres pays ont fait progresser l’inclusion dans les STIM beaucoup plus rapidement que nous. Nous pouvons donc tirer des leçons de leur expérience. »

Favoriser les liens entre les anciens boursiers depuis plus de deux décennies

Le programme de bourses d’études donne accès à un réseau d’anciens boursiers. Larissa Vingilis-Jaremko a ainsi pu rencontrer d’autres lauréats avec lesquels elle a tissé des liens depuis 24 ans.
« Plusieurs d’entre nous avons forgé une amitié, ce qui a eu une incidence sociétale importante, car nous avons pu partager notre expérience et nos connaissances », affirme-t-elle.

Les anciens boursiers échangent des commentaires et offrent des conseils, et certains siègent même au conseil d’administration des entreprises de leurs collègues, ajoute Larissa Vingilis-Jaremko en terminant.

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