LA RETRAITE EN AMÉRIQUE DU NORD : Le premier Rapport TD sur la retraite en Amérique du Nord révèle des différences marquantes entre le sud et le nord de la frontière
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Les Canadiens ont deux fois plus de chance que les Américains de réaliser leurs rêves en matière de retraite
Frank McKenna et Patricia Lovett-Reid de TD offrent leurs points de vue et conseils aux futurs retraités
TORONTO, le 10 févr. /CNW/ - Réaliser son rêve ou retourner au travail? Êtes-vous inquiet au sujet de vos finances ou avez-vous confiance en l'avenir? Les impressions des retraités actuels en Amérique du Nord à l'égard de leur retraite dépendent largement de leur lieu de résidence, les Canadiens considérant avoir surmonté la récession beaucoup mieux que leurs voisins du Sud.
Afin de mieux comprendre les leçons à tirer de l'expérience des retraités actuels des deux côtés de la frontière, le Groupe Financier Banque TD, la sixième banque en importance d'Amérique du Nord, a mené une étude sur le comportement des retraités canadiens et américains. Frank McKenna, vice-président du conseil, Groupe Financier Banque TD et ancien ambassadeur du Canada aux États-Unis, et Patricia Lovett-Reid, première vice-présidente, commentent les conclusions du rapport : le premier Rapport annuel TD sur la retraite en Amérique du Nord.
Les conclusions sont frappantes. Selon les données recueillies, les retraités canadiens auraient beaucoup mieux surmonté la récession que leurs homologues américains : alors que les retraités américains sont deux fois plus nombreux à craindre de manquer d'argent, les Canadiens ont deux fois plus de chance de réaliser leurs rêves en matière de retraite.
"À titre d'institution nord-américaine, nous apportons une attention constante aux expériences de nos clients des deux côtés de la frontière. Nous avons été en mesure de constater de première main que la crise financière et son incidence économique ont été éprouvantes pour tous, affirme Frank McKenna, vice-président du conseil, Groupe Financier Banque TD. Toutefois, au nord de la frontière, l'approche plus prudente des Canadiens au chapitre des finances et leur système bancaire toujours aussi solide leur ont donné une plus grande tranquillité d'esprit et une probabilité plus forte de pouvoir réaliser la retraite qu'ils avaient envisagée."
Quelles leçons peuvent tirer les futurs retraités de la situation actuelle en matière de retraite? M. McKenna et Mme Lovett-Reid offrent leur analyse des conclusions du rapport et expliquent comment vous pouvez tirer parti des leçons apprises par les retraités d'aujourd'hui pour préparer votre retraite.
RÉALISER SON RÊVE?
Lorsqu'on leur demande s'ils sont en train de réaliser leurs rêves en matière de retraite, près de 70 % des Canadiens affirment que leur retraite ressemble exactement ou presque à ce qu'ils avaient imaginé, comparativement à seulement 47 % des Américains. Un Américain sur quatre considère qu'il ne vit pas du tout la retraite de ses rêves, et 29 % des retraités américains déclarent que leur retraite ne ressemble pas du tout à ce qu'ils avaient imaginé.
Il est possible d'établir un lien entre les impressions des retraités sur l'état de leur retraite et leur situation financière actuelle. Dans l'ensemble, les retraités américains s'inquiètent davantage de leurs finances que leurs homologues canadiens : 38 % des Américains affirment n'avoir vraiment pas économisé suffisamment d'argent (contre 21 % des Canadiens) et, alors que 21 % des Américains considèrent ne pas avoir commencé à épargner assez tôt, seulement 10 % des Canadiens expriment ce même avis.
"Il y a une idée reçue plutôt négative selon laquelle les Canadiens seraient un peu trop sages en matière de finances, remarque Patricia Lovett-Reid, première vice-présidente. C'est peut-être vrai, mais en matière de banque et de placement, ce n'est pas si mal d'être sage."
INCIDENCE DE LA RÉCESSION
Selon les conclusions du rapport, les Américains profitent toujours de la vie, même si la récession les a touchés plus rudement que leurs voisins. La moitié des Américains sondés dépensent moins aujourd'hui en raison de la récession, mais profitent toujours bien de la vie (comparativement à 37 % des Canadiens).
Ce qui est plus inquiétant, c'est qu'un retraité américain sur quatre s'inquiète d'épuiser ses économies. Vingt-huit pour cent des retraités affirment qu'ils devront peut-être se chercher un emploi pour gagner un revenu d'appoint. En revanche, le niveau de confiance des retraités canadiens est plus élevé : 30 % d'entre eux disent ne pas avoir été touchés par la récession, alors qu'ils ne sont que 12 % à s'inquiéter d'épuiser leurs économies et 10 % à envisager de se chercher un emploi.
MODE DE VIE CONTRE FINANCES
Fait intéressant, le principal conseil des retraités américains aux prochains retraités n'est pas d'ordre financier. Les Américains recommandent d'abord que les retraités s'occupent davantage de leur santé (53 %) ; deuxièmement, qu'ils s'assurent avec leur conjoint de partager la même vision de la retraite (50 %), et finalement, qu'ils maximisent les cotisations à leurs régimes de retraite (38 %).
Au contraire, les Canadiens sont davantage axés sur leur santé financière. Le principal conseil des retraités canadiens est de maximiser les cotisations à ses REER (48 %) et ensuite de discuter avec son conjoint de ses rêves en matière de retraite (46 %), et en dernier lieu, de s'occuper de sa santé (36 %).
"Ces données confirment mon expérience personnelle des deux côtés de la frontière, voulant qu'en dépit des grandes similitudes entre Canadiens et Américains, ils aient d'importantes différences d'attitude et de comportement, déclare M. McKenna. Compte tenu de la population vieillissante dans les deux pays, il est essentiel de bien comprendre à la fois les aspects positifs et négatifs de ce que vivent actuellement les retraités. Nous pouvons tirer des leçons des retraités des deux côtés de la frontière afin de mieux informer leurs voisins respectifs en ce qui a trait à la planification de leur future retraite."
LEÇONS APPRISES AU SUD COMME AU NORD DE LA FRONTIÈRE
Lorsqu'on leur demande quelles erreurs ils auraient commises dans la planification de leur retraite, un nombre important de retraités à la fois canadiens et américains affirment n'avoir commencé à épargner qu'après l'âge de 40 ans (28 % des retraités canadiens et 32 % des retraités américains).
Parmi les aspects les mieux réussis de leur planification de retraite, ils mentionnent le fait d'avoir travaillé pour une entreprise offrant un régime d'épargne ou de retraite avec cotisation de contrepartie (39 % des Canadiens et 27 % des Américains) et d'avoir vécu selon leurs moyens (28 % des Canadiens et 27 % des Américains).
"L'idéal, c'est de vivre selon ses moyens, surtout si vous savez quels seront ces moyens au moment de la retraite, explique Mme Lovett-Reid. Ce qui est souhaitable à la retraite, c'est de pouvoir choisir, plutôt que d'avoir à éliminer, des choses. Expliquez à un conseiller ce que vous pourriez envisager pour la retraite et créez un plan personnalisé pour vous aider à l'atteindre. Visitez www.tdretraite.com pour obtenir des outils de planification qui vous aideront à démarrer le processus et à demeurer sur la bonne voie."
LE RAPPORT TD SUR LA RETRAITE EN AMÉRIQUE DU NORD
Le Rapport TD sur la retraite en Amérique du Nord est un sondage auprès de 1 002 retraités canadiens et de 1 009 retraités américains âgés de 55 à 70 ans. Le sondage a été mené par Opinion publique Angus Reid, une division de Vision Critical, entre le 12 et le 18 janvier 2010.
GROUPE FINANCIER BANQUE TD
La Banque Toronto-Dominion et ses filiales sont désignées collectivement par l'appellation "Groupe Financier Banque TD". Le Groupe Financier Banque TD est la sixième banque en importance en Amérique du Nord d'après le nombre de succursales et il offre ses services à plus de 18 millions de clients regroupés dans quatre secteurs fondamentaux exerçant leurs activités dans plusieurs centres financiers clés partout dans le monde : les services bancaires personnels et commerciaux au Canada, offerts notamment par TD Canada Trust et TD Assurance; la gestion de patrimoine, incluant les activités de TD Waterhouse et un investissement dans TD Ameritrade; les services bancaires personnels et commerciaux aux États-Unis offerts notamment par TD Bank, la banque américaine la plus pratique, ainsi que les services bancaires de gros, fournis entre autres par Valeurs Mobilières TD. De plus, le Groupe Financier Banque TD se classe parmi les plus grands prestataires de services financiers en ligne du monde, puisqu'il compte plus de 6 millions de clients qui font des affaires par voie électronique. Au 31 octobre 2009, le Groupe Financier Banque TD possédait des actifs de 557 milliards de dollars canadiens. La Banque Toronto-Dominion est inscrite sous le symbole "TD" aux Bourses de Toronto et de New York.
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