Les milléniaux constituent peut-être la génération la plus futée du point de vue des téléphones intelligents, mais ils ne sont pas nécessairement les plus proactifs pour réduire au minimum les risques de fraude par téléphone cellulaire.
Même que, selon un nouveau sondage de la TD, près des trois quarts des milléniaux canadiens croient qu’ils risquent d’être victimes du cybercrime. Pourtant, la plupart d’entre eux gardent une quantité incroyable de données personnelles dans leur téléphone, ce qui les rend particulièrement vulnérables à la fraude s’ils n’utilisent pas des mesures simples, mais efficaces, pour se protéger.
Le sondage révèle aussi que près de 23 % des milléniaux n’utilisent pas la fonction de verrouillage de l’écran par mot de passe et que 19 % d’entre eux gardent une liste de leurs mots de passe dans leur appareil. De plus, 67 % d’entre eux utilisent toujours le même mot de passe ou une version légèrement différente de celui-ci, par exemple, en ajoutant un chiffre à un mot de passe composé exclusivement de lettres.
Mais se protéger ne veut pas dire renoncer à son téléphone intelligent, mais bien à l’utiliser intelligemment. Voici quelques conseils à ce sujet :
- Votre mot de passe est un peu comme un gardien qui se dresse entre vos renseignements personnels et les cyberrisques potentiels.
- Sachez qu’un appareil non verrouillé est vulnérable aux fraudeurs. Tous les cellulaires peuvent être verrouillés au moyen d’un mot de passe.
- Si vous avez perdu votre appareil puis l’avez ensuite retrouvé ou remplacé, sachez que votre information personnelle peut avoir été compromise.
- Si vous perdez votre téléphone, informez immédiatement votre institution financière et vérifiez vos opérations bancaires en ligne.
Pour prévenir la fraude personnelle, il faut prendre des précautions, entre autres choses. Il faut aussi se tenir au courant des types de fraudes les plus fréquentes.
Par exemple, les internautes qui fréquentent les sites de médias sociaux, dont les milléniaux, doivent connaître la technique du leurre du service à la clientèle – une tendance récente chez les fraudeurs qui créent une fausse page de soutien à la clientèle sur les plateformes de médias sociaux afin de rediriger les clients vers des sites d’hameçonnage. En se faisant passer pour un représentant de l’équipe des médias sociaux d’une entreprise, le fraudeur gagne la confiance du client et lui demande des renseignements personnels comme son numéro d’assurance sociale ou ses renseignements bancaires.
Comme mars est le Mois de la prévention de la fraude, il est important que les Canadiens gardent la fraude financière à l’esprit pour mieux se protéger et protéger leurs proches.