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Par Tomi Poutanen
• 28 mars 2019
Chef, Intelligence artificielle à la TD

En 1996, je me préparais à entamer ma première année d’études supérieures à l’Université de Toronto. La technologie d’alors n’avait rien à voir avec celle d’aujourd’hui! Il allait couler beaucoup d’eau sous les ponts avant qu’on voie naître le boom des entreprises point-com, la révolution du téléphone intelligent et l’arrivée des médias sociaux.

À l’époque, j’avais jeté mon dévolu sur l’étude des réseaux neuronaux – ou réseaux de neurones artificiels –, un domaine de l’informatique qui recourt à des algorithmes qui s’apparentent au cerveau humain, en vue de reconnaître des tendances à même des ensembles gigantesques de données pour ultimement en arriver à résoudre des problèmes complexes. Et il n’y avait qu’une seule personne pour m’inculquer cette science : le professeur Geoffrey Hinton.

Même à cette époque, le professeur Hinton était bien en avance sur son temps. Aujourd’hui, c’est un scientiste de renommée mondiale dans le domaine de l’apprentissage profond et l’un des plus grands spécialistes de la recherche portant sur l’intelligence artificielle.

Non seulement ses travaux en matière de réseaux neuronaux, d’apprentissage machine et d’intelligence artificielle sont fondamentaux, mais les étudiants qui ont travaillé avec lui ouvrent aujourd’hui de nouvelles voies en tant que chefs, IA au sein de certaines des sociétés mondiales de technologie les plus avancées.

En fait, on a tenté de me dissuader par tous les moyens possibles d’emprunter cette voie. On a même essayé de me convaincre que j’allais me retrouver dans un cul-de-sac. J’ai fini par choisir la cryptomonnaie comme sujet de thèse, mais j’ai quand même eu l’honneur de suivre des cours du professeur Hinton. Et depuis, je considère cet homme aussi bien comme un mentor que comme un ami.

Déjà, à l’époque, il était profondément convaincu de sa propre approche de l’IA, et ce, en dépit de l’attitude incrédule que manifestait le milieu de la recherche en général à cet égard.

Plus tôt cette semaine, le professeur Hinton et un autre Canadien – Yoshua Bengio, de l’Université de Montréal – , ainsi qu’un troisième chercheur en informatique, ont été désignés comme les lauréats ex æquo du prestigieux prix Turing, reconnu comme l’équivalent d’un prix Nobel de l’informatique. Il s’agit d’une récompense largement méritée.

Créé en 1966, le prix a été nommé à la mémoire du mathématicien britannique Alan Turing, célèbre cryptologue héros de la Seconde Guerre mondiale, considéré comme l’un des pères fondateurs de l’informatique.

Pour le professeur Hinton, ce prix vient couronner une carrière exceptionnelle à titre de sommité en matière d’intelligence artificielle. Je suis honoré de pouvoir continuer à travailler avec le professeur Hinton par l’intermédiaire du partenariat de la TD avec l’Institut Vecteur pour l’intelligence artificielle, dont il est le conseiller scientifique principal.

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