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Par Brian DePratto
• 11 oct. 2018
Économiste principal

Par Brian DePratto
Économiste principal

Sous réserve de son adoption par les gouvernements nationaux participants, le nouvel accord est, en bonne partie, conforme aux attentes; les règles visant le secteur de l’automobile sont largement semblables à celles convenues cet été dans le cadre des négociations bilatérales entre les États-Unis et le Mexique, les marchés canadiens du lait et de la volaille sont légèrement plus ouverts et les comités d’arbitrage des différends inclus au chapitre 19 seront conservés pour la résolution des plaintes antidumping.

Loin d’être parfait, l’Accord États-Unis-Mexique-Canada (AEUMC) devrait au moins être légèrement positif pour l’économie canadienne.

Le plus important, c’est que

1) les importants avantages économiques qui étaient déjà dans l’accord existant ont été conservés; et

2) l’incertitude qui planait au-dessus des exportations et des investissements des entreprises s’est dissipée.

Comme l’accord touche presque tous les secteurs de l’économie nord-américaine, qui est hautement intégrée, il y a beaucoup d’éléments à étudier. Voici les principales répercussions pour les secteurs clés du Canada :

  • La conclusion plus tôt ce mois-ci des renégociations de l’ALENA et la création du nouvel Accord États-Unis-Mexique-Canada (AEUMC) éliminent l’incertitude planant sur les exportations et les investissements.
  • Pour la Banque du Canada, le résultat devrait améliorer les perspectives économiques, et donc accroître la probabilité que les hausses de taux d’intérêt soient opérées un peu plus rapidement que prévu. Les marchés financiers semblent avoir pris en compte ces renseignements, car les prix du marché reflétant les futures hausses de taux ont nettement augmenté dans la foulée de la conclusion de l’accord.
  • Comme pour tous les accords commerciaux, même si le résultat global devrait être positif pour l’économie, il est peu probable que les avantages soient répartis également.
  • Parmi ceux qui seront le plus avantagés, mentionnons les consommateurs, qui verront leur pouvoir d’achat augmenter, reflétant en partie les seuils de minimis supérieurs, ainsi que le secteur de l’automobile et des pièces automobiles, qui a évité la menace des tarifs douaniers élevés. En effet, les changements aux règles sur l’origine et autres exigences concordent largement avec les habitudes de production actuelles du Canada.
  • Les secteurs agricoles protégés, comme le lait, seront touchés par une ouverture accrue des marchés nationaux à la concurrence étrangère. Le gouvernement fédéral a déjà indiqué qu’une compensation viendrait.
  • Pour ce qui est des points faibles, les tarifs douaniers imposés par les États-Unis sur l’acier et l’aluminium restent en place, et le processus de négociation de l’Accord a peut-être nui à long terme aux investissements des entreprises. En ce qui concerne le premier point, on espère toujours que ces tarifs douaniers, qui sont fort impopulaires et constituent un fardeau pour les fabricants de voitures américains (entre autres), seront retirés compte tenu du nouvel accord.

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