La TD est fière d’employer plus de 85 000 personnes partout en Amérique du Nord et dans le monde, et bon nombre de ces personnes occupent des postes bien spéciaux qui ne sont pas habituellement associés à une institution financière.
Dans cette plus récente version de la série « Voici la TD », nous vous présentons des personnes qui ont un travail créatif à la TD et qui ajoutent dimension et profondeur à notre culture.
Comme bien des grands artistes, Stuart Keeler a toujours cru que si l’on arrive à mettre les gens suffisamment à l’aise, ils vous confieront quelque chose de spécial à leur sujet.
C’est là le pouvoir révélateur de l’art. Né à Vancouver et ayant grandi à Seattle, Stuart Keeler, qui est maintenant conservateur d’art principal de la TD, a toujours su qu’il voulait utiliser le pouvoir de l’art pour raconter de grandes histoires. Mais il voulait aussi amener les gens à discuter de ce qu’une œuvre d’art en particulier leur apporte et de ce qu’elle leur révèle sur eux-mêmes.
Bien évidemment, il était loin de se douter que cela serait possible au sein d’une banque.
« À vrai dire, j’ai toujours pensé que dans le monde des banques, on était un peu plus coincé », avoue M. Keeler.
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Stuart Keeler et son équipe s’occupent de sélectionner, d’entretenir et de mettre en réserve les œuvres de la vaste collection d’art contemporain et inuit la TD, ainsi que de l’enrichir. Elle compte près de 6 000 pièces de partout au Canada, dont certains d’artistes de renom comme Jean-Paul Riopelle, Jack Bush, Douglas Coupland, Ed Pien ainsi que Lawren Harris et A.Y. Jackson du Groupe des sept.
L’engagement de la TD à favoriser l’amplification de voix nouvelles, peu représentées et provenant de la diversité en art et en culture par l’intermédiaire de La promesse Prêts à agir, la nouvelle plateforme d’entreprise citoyenne de la Banque, est le moteur de l’évolution de la collection dont Stuart Keeler et ses collègues sont responsables. Quand vient le temps d’acquérir de nouvelles pièces pour les exposer dans les immeubles et les succursales de la TD partout en Amérique du Nord, explique M. Keeler, les œuvres contemporaines choisies doivent représenter chaque région et la diversité des cultures qui y sont présentes à travers divers moyens d’expression, comme la photographie, la peinture, l’impression et la sculpture.
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« Pour rester actuel, il faut s’intéresser à des formes d’art moins classiques, qui font maintenant partie de la norme. De plus, l’expérimentation et l’innovation sont ce qui rend l’art contemporain captivant pour nos clients et nos collègues, affirme Stuart Keeler, faisant référence à l’approche actuelle de son équipe, soit bâtir une nouvelle collection en arts médiatiques, comme la vidéo, le son et les autres disciplines numériques.
« C’est bien plus que d’acheter de l’art cool. Nous voulons montrer l’histoire derrière les œuvres dans l’espoir que cela amène les gens à engager des discussions avec les autres. »
Stuart Keeler dit que l’un des aspects les plus agréables de son travail est de voir la réaction des gens lorsqu’ils regardent une œuvre d’art, d’être témoin du lien unique qu’ils établissent avec elle, que ce soit un membre de la haute direction qui aperçoit rapidement une œuvre en passant dans le hall ou un client qui entre quelque part et voit quelque chose pour la première fois.
« Vous seriez surpris de voir ce qui se produit lorsque vous expliquez ce qui est à l’origine d’une œuvre à quelqu’un qui, de prime abord, ne ressent aucune appartenance à celle-ci, soutient M. Keeler. Parfois, cela plonge la personne dans l’univers de l’œuvre et elle y voit une référence à l’histoire, un fragment de l’avenir ou encore, son propre reflet. »
Il serait bien difficile pour Stuart Keeler, et on le comprend, de choisir son œuvre préférée dans la vaste collection de la TD. Cependant, un autoportrait de l’artiste contemporaine de Vancouver, Jin-me Yoon, se démarque.
Intitulée Souvenirs of the Self, cette photographie montre l’artiste d’origine sud-coréenne durant une visite du Canada avec sa famille au début des années 1990. Vêtue d’une veste aux motifs norvégiens, elle se tient debout au bord du lac Louise, en Alberta. Ceux qui connaissent bien le parc national de Banff en Alberta reconnaîtront pratiquement instantanément ce lieu d’intérêt canadien avec ses montagnes enneigées en toile de fond.
Avec son air de « touriste ordinaire devant un arrière-plan très connu », l’artiste donne l’impression à Stuart Keeler de « prendre possession du paysage »; pour lui, « elle remet en question de nombreuses idées préconçues sur ce qu’est l’identité canadienne ».
En fait, l’exploration de la nature de l’identité canadienne et des façons d’exprimer notre histoire commune sont des thèmes récurrents dans l’ensemble de la collection d’art de la TD.
« Certains verront peut-être de la tristesse et de la solitude dans cette photo. Moi, j’y vois de la force, j’y vois quelqu’un qui veut créer un avenir inclusif, confie-t-il. C’est une œuvre qui représente tout ce qui me tient à cœur, et tout ce que la TD défend. Pour moi, l’art, c’est ça. C’est quand on arrive à se reconnaître dans une œuvre ».
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