Propriétaire d’une PME, Jacquie Newberry, cliente des Services bancaires aux PME TD, demeurait sceptique quant à l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA), jusqu’à ce qu’elle commence à s’en servir au travail.

Cette musicienne devenue designer d’intérieur dirige Bytown Designs, son entreprise située à Ottawa. Elle transforme des espaces résidentiels et commerciaux en de magnifiques pièces et salles personnalisées.

C’est lorsqu’elle s’est mise à utiliser ChatGPT pour accomplir des tâches administratives chronophages qu’elle a commencé à s’intéresser à l’IA.

« Utiliser l’IA m’a permis de mieux me consacrer à la création et non à porter toute mon attention sur un courriel ou un échéancier de travaux complexe », dit-elle.

Début 2025 environ, elle a commencé à utiliser un module d’extension fondé sur l’IA convertissant ses esquisses d’aménagement en des images photoréalistes à montrer à ses clients. Ces images ont permis à ses clients de visualiser ses idées d’aménagement. Ainsi, elle peut mettre en évidence l’aspect d’un meuble dans une pièce ou l’effet de la lumière naturelle à différents moments de la journée.

« C’est fantastique, dit-elle au sujet de l’incidence de l’IA sur l’organisation de son travail. La peur ne mène à rien. Les technologies continueront d’évoluer. Soit on suit le courant, soit on y résiste. »

D’ailleurs, elle n’est pas seule à intégrer l’IA à son travail.

Prendre le pouls des propriétaires de PME

D’après un nouveau sondage Ipsos réalisé pour le compte de la TD, les propriétaires de PME au Canada sondés commencent à utiliser l’IA pour effectuer de nombreuses tâches. Près de la moitié d’entre eux s’en servent pour créer du contenu marketing. Les autres cas d’utilisation les plus courants comprennent la récapitulation de documents, l’analyse de données et la production de rapports, la réalisation d’études de marché et l’analyse des tendances.

Cependant, l’opinion des personnes sondées demeure partagée concernant l’incidence possible de leurs investissements dans l’IA sur leur entreprise. Beaucoup de propriétaires sont optimistes. En fait, plus de la moitié d’entre eux ont répondu que l’IA aura un effet plutôt positif ou très positif. Environ 2 personnes sondées sur 10 (19 %) pensent que l’IA n’aura aucune incidence et 1 personne sur 10 (10 %) croit qu’il est trop tôt pour se prononcer quant à ses effets.

Les propriétaires de PME sondés ayant des revenus supérieurs à 500 000 $ sont beaucoup plus susceptibles d’utiliser l’IA que leurs homologues dont les revenus s’élèvent à moins de 500 000 $. Ces propriétaires prévoient également d'injecter davantage de fonds dans l’IA comparativement à leurs homologues et croient que l’IA aura une incidence positive.

Travailler intelligemment

Jacquie Newberry sait que les outils d’IA permettent à des propriétaires de PME de jouer dans la cour des grands. Ces outils peuvent aussi les aider, de même que leurs équipes, à automatiser certaines tâches, ce qui allège leur horaire et leur permet de se concentrer sur des tâches plus importantes. Les clients de Jacquie Newberry ne retiennent pas ses services pour ses compétences administratives. Ils font appel à elle parce qu’ils ont eu un coup de cœur en parcourant son portfolio faisant état de sa vision créative unique.

En avril, Jacquie Newberry a embauché sa première employée. Elle l’incite à utiliser l’IA et souhaite qu’elles puissent apprendre l’une de l’autre et mettre en place des protocoles et des procédures adaptés à leur travail.

Bien qu’elle ne puisse pas encore mesurer toute l’incidence qu’a eue l’IA sur son entreprise jusqu’ici, Jacquie Newberry sait que ça lui fait économiser du temps, du temps précieux qu’elle peut consacrer au design ou à sa famille plutôt qu’à la paperasse.

Portrait par JVL Photography

Ces constats proviennent d’un sondage Ipsos réalisé pour le compte du Groupe Banque TD entre le 16 et le 25 juin 2025. Un total de 400 partenaires d’affaires et propriétaires de PME canadiennes ont participé au sondage, qui a été mené au moyen d’un panel d’Ipsos. Tous les participants ont enregistré des produits annuels de moins de 10 millions de dollars, et leur entreprise comptait moins de 30 employés. La marge d’erreur du sondage est d’environ 6 points de pourcentage, 19 fois sur 20, si toutes les PME canadiennes avaient répondu au sondage.