Le Groupe Banque TD présente ses résultats pour le deuxième trimestre de 2021

POINTS SAILLANTS FINANCIERS DU DEUXIÈME TRIMESTRE en regard du deuxième trimestre de l'exercice précédent :

• Le résultat dilué par action comme présenté a été de 1,99 $, par rapport à 0,80 $.
• Le résultat dilué par action rajusté a été de 2,04 $, par rapport à 0,85 $.
• Le résultat net comme présenté a atteint 3 695 millions de dollars, comparativement à 1 515 millions de dollars.
• Le résultat net rajusté a atteint 3 775 millions de dollars, comparativement à 1 599 millions de dollars.

POINTS SAILLANTS FINANCIERS DEPUIS LE DÉBUT DE L'EXERCICE, période de six mois close le 30 avril 2021 en regard de la période correspondante de l'exercice précédent :

• Le résultat dilué par action comme présenté a été de 3,76 $, par rapport à 2,42 $.
• Le résultat dilué par action rajusté a été de 3,86 $, par rapport à 2,51 $.
• Le résultat net comme présenté a atteint 6 972 millions de dollars, comparativement à 4 504 millions de dollars.
• Le résultat net rajusté a atteint 7 155 millions de dollars, comparativement à 4 671 millions de dollars.

RAJUSTEMENTS DU DEUXIÈME TRIMESTRE (ÉLÉMENTS À NOTER)
Les chiffres du résultat comme présenté pour le deuxième trimestre comprennent les éléments à noter suivants :

• Amortissement des immobilisations incorporelles acquises de 69 millions de dollars (62 millions de dollars après impôt ou 3 cents par action), comparativement à 68 millions de dollars (59 millions de dollars après impôt ou 3 cents par action) au deuxième trimestre de l'exercice précédent.
• Charges d'acquisition et d'intégration liées à la transaction avec Schwab de 19 millions de dollars (18 millions de dollars après impôt ou 1 cent par action).

TORONTO, le 27 mai 2021 /CNW/ - Le Groupe Banque TD (la « TD » ou la « Banque ») a annoncé aujourd'hui ses résultats financiers pour le deuxième trimestre clos le 30 avril 2021. Le résultat net comme présenté a atteint 3,7 milliards de dollars, en hausse de 144 % par rapport à celui du deuxième trimestre de l'exercice précédent, et le résultat net rajusté s'est élevé à 3,8 milliards de dollars, en hausse de 136 %.

« La TD a enregistré d'excellents résultats au deuxième trimestre, reflétant la vigueur sous-jacente de nos activités diversifiées, l'amélioration de la conjoncture économique ainsi que notre approche prudente en matière de gestion des risques », a déclaré M. Bharat Masrani, président du Groupe et chef de la direction, Groupe Banque TD. « Nous avons continué d'investir dans nos gens, nos capacités et nos technologies afin de placer notre entreprise dans une position qui lui permettra de croître alors que les économies redémarrent et que les activités des consommateurs et des entreprises reprennent. »

« Bien que nous soyons encouragés par les progrès de la campagne de vaccination, la COVID-19 fait toujours partie de notre quotidien et notre priorité demeure la sécurité de nos gens et la satisfaction des nouveaux besoins de nos clients », a ajouté M. Masrani. « Alors que nous nous tournons vers l'avenir, nous continuerons à faire progresser notre stratégie et à contribuer à une reprise économique solide et inclusive, en ayant pour guide notre objectif d'enrichir la vie de nos clients, collègues et collectivités. »

Services de détail au Canada
Le résultat net comme présenté du secteur Services de détail au Canada s'est établi à 2 182 millions de dollars, en hausse de 86 %, par rapport à celui du deuxième trimestre de l'exercice précédent, reflétant surtout une baisse de la provision pour pertes sur créances et les résultats record au sein des activités de gestion de patrimoine et d'assurance. Les produits ont augmenté de 1 % en raison de l'augmentation des produits autres que d'intérêts et de la forte croissance des volumes de prêts et de dépôts, le tout en partie contrebalancé par la diminution des marges et les remises de primes pour les clients dans le secteur de l'assurance. La provision pour pertes sur créances a diminué de 1 190 millions de dollars en regard de celle du trimestre correspondant de l'exercice précédent, témoignant de la baisse des provisions relatives aux actifs dépréciés et aux actifs productifs. Les charges comme présentées ont augmenté de 4 % du fait de l'accroissement des charges liées au volume et des charges de personnel, en partie contrebalancé par les charges à l'exercice précédent liées à l'acquisition de Greystone.

Les activités se sont accélérées ce trimestre, notamment en raison de l'augmentation marquée des montages de prêts hypothécaires, de la hausse des transactions par carte de crédit et d'une bonne croissance du nombre de comptes dans tous les secteurs. TD Assurance a continué de gagner des parts de marché, devenant le troisième plus important fournisseur d'assurance habitation et auto pour les particuliers au Canada grâce au solide engagement des clients à l'égard de ses capacités numériques de bout en bout. Pour une quatrième année de suite, Financement Auto TD a été classée au premier rang pour la satisfaction des concessionnaires parmi les prêteurs non exclusifs avec crédit de détail selon le sondage de J.D. Power. Le secteur Services de détail au Canada continue d'investir dans ses capacités de conseils et de services pour aider les clients à composer avec le changement et à planifier leur avenir financier en leur proposant des conseils et des outils personnalisés. La TD a également été récompensée par le Business Intelligence Group pour ses expériences numériques fondées sur l'intelligence artificielle et, depuis avril 2021, continue d'être un chef de file du nombre de virements électroniques par Interac et de transactions sans contact.

Services de détail aux États-Unis
Le résultat net du secteur Services de détail aux États-Unis s'est établi à 1 316 millions de dollars (1 047 millions de dollars américains), en hausse de 292 % par rapport à celui du deuxième trimestre de l'exercice précédent. La participation de la Banque dans The Charles Schwab Corporation (« Schwab ») a contribué au résultat à hauteur de 246 millions de dollars (194 millions de dollars américains), comparativement à la contribution de 234 millions de dollars (174 millions de dollars américains) de TD Ameritrade il y a un an.

Les Services bancaires de détail aux États-Unis, qui ne tiennent pas compte de la participation de la Banque dans Schwab, ont dégagé un résultat net comme présenté de 1 070 millions de dollars (853 millions de dollars américains), une hausse de 949 % par rapport à celui du deuxième trimestre de l'exercice précédent, reflétant surtout une baisse de la provision pour pertes sur créances. Les produits ont augmenté de 2 % en dollars américains, reflétant surtout la hausse des produits autres que d'intérêts, en partie contrebalancée par la diminution des marges sur les dépôts. La provision pour pertes sur créances a diminué de 987 millions de dollars américains (1 350 millions de dollars), témoignant de la baisse des provisions relatives aux actifs dépréciés et aux actifs productifs. Les charges ont augmenté de 4 % en raison des coûts d'optimisation des succursales et de la hausse des charges de personnel, le tout en partie contrebalancé par la baisse des provisions pour litiges. Les produits et les charges ont reculé respectivement de 7 % et 5 % en dollars canadiens, principalement en raison de l'appréciation du dollar canadien depuis le deuxième trimestre de l'exercice précédent.

Les Services bancaires de détail aux États-Unis ont continué de faire progresser les initiatives stratégiques clés afin d'améliorer l'expérience client au cours du trimestre considéré, annonçant la nouvelle carte de crédit Double Up, qui offre des remises en argent parmi les plus avantageuses sur le marché. La TD a continué de faciliter l'accès au financement pour les petites entreprises clientes grâce au programme de protection des salaires (Paycheck Protection Program ou PPP) mis en œuvre par l'agence américaine Small Business Administration (SBA), se classant ainsi au septième rang à l'échelle du pays à l'issue du deuxième cycle du programme. TD Bank, America's Most Convenient Bank^MD est également fière de figurer au palmarès de Forbes comme l'un des meilleurs employeurs pour la diversité 2021 pour une troisième année de suite.

Services bancaires de gros
Le résultat net comme présenté du secteur Services bancaires de gros s'est établi à 383 millions de dollars pour le trimestre considéré, en hausse de 83 % par rapport à celui du deuxième trimestre de l'exercice précédent, reflétant une baisse de la provision pour pertes sur créance, en partie contrebalancée par la diminution des produits et la hausse des charges autres que d'intérêts. Les produits pour le trimestre se sont élevés à 1 157 millions de dollars, en baisse de 8 % par rapport à il y a un an, reflétant surtout une diminution des produits liés aux activités de négociation. La provision pour pertes sur créances a diminué de 437 millions de dollars en regard de celle du trimestre correspondant de l'exercice précédent, témoignant de la baisse des provisions relatives aux actifs dépréciés et aux actifs productifs.

Les résultats du secteur Services bancaires de gros ont bénéficié de ses activités diversifiées axées sur les clients, qui consistent à offrir des conseils judicieux et un accès essentiel aux marchés. Au cours du trimestre considéré, la TD a annoncé une entente pour l'acquisition de Headlands Tech Global Markets LLC, une entreprise de négociation quantitative de titres à revenu fixe dont les bureaux sont à Chicago, afin de renforcer son infrastructure de négociation électronique d'obligations, d'apporter une innovation axée sur les données et de faire croître sa plateforme mondiale. La transaction devrait être conclue dans la deuxième moitié de l'année civile de 2021, sous réserve des approbations des organismes de réglementation et du respect des autres modalités de clôture habituelles.

Fonds propres
Le ratio des fonds propres de catégorie 1 sous forme d'actions ordinaires de la TD a été de 14,2 %.

Conclusion
« La TD demeure une institution financière solide et bien capitalisée, et nous continuons de nous adapter et de grandir en cette période de perturbation. Notre rendement démontre la solidité de notre modèle d'affaires éprouvé, fruit des efforts et de la résilience de nos 90 000 collègues autour du globe qui incarnent notre objectif et font preuve d'un profond engagement envers la Banque, les clients que nous servons et les collectivités où nous vivons et travaillons », a conclu M. Masrani.

Le texte qui précède contient des énoncés prospectifs. Se reporter à la section « Mise en garde à l'égard des énoncés prospectifs ».

Avant sa publication, ce document a été revu par le comité d'audit de la Banque et approuvé par le conseil d'administration de la Banque, sur recommandation du comité d'audit.

NOTRE RENDEMENT

SOMMAIRE ET PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES
La pandémie de COVID-19 continue à avoir des répercussions profondes sur l'économie mondiale. Une campagne de vaccination réussie à l'échelle mondiale est essentielle à une reprise économique durable. Durant la troisième vague de la pandémie, les économies développées semblent s'être adaptées aux mesures de restriction des activités, de sorte que les confinements subséquents ont occasionné des perturbations économiques moins fortes que l'an dernier. Toutefois, la propagation des variants plus contagieux pourrait encore provoquer des replis périodiques tant que de larges segments de la population ne seront pas immunisés, y compris dans les marchés émergents où les taux de vaccination sont à la traîne.

En Europe, une campagne de vaccination lente à démarrer (sauf au Royaume-Uni) a permis à une troisième vague de cas de contamination de prendre de l'ampleur dans plusieurs pays. Cette troisième vague semble maintenant s'estomper et l'activité économique se redresse dans cette région. La situation est toutefois moins favorable dans les marchés émergents dont bon nombre sont aux prises avec des stocks inadéquats de vaccins. En Chine, où la progression de la vaccination a favorisé une forte reprise, la croissance du PIB ralentit, alors que les autorités resserrent la politique monétaire afin de remettre l'économie sur la voie d'une croissance plus équilibrée.

En revanche, l'économie des États-Unis s'est démarquée sur la scène internationale. Le rythme de la campagne de vaccination américaine a dépassé celui de bon nombre de pays comparables, favorisant sans équivoque la reprise de l'activité. L'économie a affiché une croissance annualisée de 6,4 % au premier trimestre civil et semble en position d'accélérer au deuxième trimestre. Plusieurs séries de mesures de relance économique ont stimulé les dépenses de consommation qui ont enregistré une hausse annualisée de 10,7 % au premier trimestre civil. Les investissements des entreprises ont également dépassé les prévisions, menés par les investissements dans le matériel technologique et dans les logiciels, qui témoignent de la croissance rapide de l'adoption du numérique. Le secteur du logement a été un autre facteur de vigueur, alors qu'une forte demande, combinée à une offre restreinte, a entraîné une croissance des prix du logement de 10 % ou plus dans une bonne partie du pays.

La politique budgétaire devrait demeurer favorable. En plus du plan de sauvetage américain de 1,9 billion de dollars américains adopté en mars, l'administration Biden a récemment proposé des plans de dépenses sociales et d'infrastructures additionnelles qu'elle entend financer en partie au moyen de hausses d'impôts pour les entreprises et les particuliers fortunés. Bien qu'il reste encore à déterminer quelles parties de ces plans seront adoptées par le Congrès et à quel moment, la composition sous-jacente des dépenses a le potentiel de stimuler la relance économique des années à venir.

Tout en constatant une croissance économique intérieure plus vigoureuse, la Réserve fédérale a jusqu'ici réitéré son engagement à maintenir le taux des fonds fédéraux dans la fourchette actuelle de 0,0 % à 0,25 %. Cette position reflète en partie une stratégie délibérée de la Réserve fédérale de permettre à l'inflation de dépasser de façon modérée son taux cible à long terme de 2 % pendant un certain temps. D'ici le deuxième semestre de 2022, les Services économiques TD prévoient que le taux de chômage sera retombé près des creux historiques et que le taux d'inflation aura dépassé le seuil des 2 % pendant plusieurs trimestres. Si ces prévisions se concrétisent, la Réserve fédérale devrait alors commencer à hausser son taux d'intérêt directeur au dernier trimestre civil de 2022, le faisant passer à une fourchette de 0,25 % à 0,50 %.

L'économie canadienne semble aussi avoir démarré l'année 2021 sur une bonne lancée, affichant une croissance annualisée estimée à 5,8 %. Au cours des mois écoulés depuis, une grande partie du pays a été fortement touchée par une troisième vague de COVID-19. Grâce à des traitements plus efficaces et à un programme de vaccination ciblant les groupes de personnes plus vulnérables, les taux de décès ont été beaucoup plus faibles que lors des vagues précédentes. La nécessité d'atténuer la pression sur les systèmes de santé a tout de même entraîné l'imposition de nouvelles restrictions aux commerces dans une bonne partie du pays ce printemps. Bien que cela risque de freiner la reprise du marché du travail à court terme, l'ensemble de l'économie devrait continuer de croître alors que les ménages et les commerces ont démontré une meilleure capacité d'adaptation au fil des vagues successives de la pandémie. Les taux de vaccination ont augmenté au cours du premier trimestre civil et poursuivi leur progression depuis. Cela devrait permettre un certain assouplissement des restrictions au cours du deuxième trimestre civil et au-delà. La croissance continuera d'être soutenue par les programmes gouvernementaux destinés aux travailleurs et aux entreprises, lesquels ont été prolongés jusqu'à l'automne 2021 dans le budget fédéral déposé au printemps.

Le marché canadien du logement a été un modèle de force, même pendant la troisième vague de la pandémie. La faiblesse des taux hypothécaires continue de stimuler la demande dans un marché où l'offre est limitée, et l'annonce du resserrement des règles d'admissibilité à l'assurance prêt hypothécaire devrait entraîner une augmentation de la demande au cours du printemps. Le fait de diminuer l'accessibilité devrait freiner naturellement la demande, mais la faiblesse de l'offre en maisons individuelles, qui sont très recherchées, devrait contribuer à soutenir le prix des maisons.

Compte tenu de la résilience de l'économie canadienne et du marché du logement, ainsi que des mesures budgétaires soutenues, la Banque du Canada a révisé ses prévisions économiques à la hausse. La banque centrale prévoit que le ralentissement économique sera absorbé et que l'inflation s'établira à son objectif de 2 % au cours de la deuxième moitié de 2022, plutôt qu'en 2023, comme elle l'avait précédemment prévu. Ces prévisions sont conformes à celles des Services économiques TD. À l'instar de la Réserve fédérale, la Banque du Canada devrait hausser son taux à un jour au dernier trimestre civil de 2022. Comme les deux pays ont des politiques monétaires semblables, les Services économiques TD s'attendent à ce que la valeur du dollar canadien se maintienne dans la fourchette des 0,79 $ US à 0,81 $ US au cours de deux prochaines années.

MESURES PRISES PAR LA BANQUE EN RÉPONSE À LA COVID-19
Même si les conditions économiques s'améliorent au Canada et aux États-Unis, la pandémie de COVID-19 continue d'avoir des répercussions importantes sur les économies partout dans le monde. Bien que le commencement de la vaccination contre la COVID-19 constitue une évolution encourageante de la situation, une certaine incertitude persiste quant à l'efficacité, à l'approvisionnement et à la distribution des vaccins, de même qu'en ce qui concerne le taux d'acceptation de la vaccination au sein du public et la capacité des gouvernements à immuniser une proportion suffisante de la population assez rapidement pour permettre un assouplissement élargi des mesures de confinement et soutenir la transition vers l'ouverture complète de l'économie. Une incertitude subsiste aussi concernant le degré d'efficacité des vaccins contre les nouveaux variants causant la COVID-19, et dont certains pourraient être plus contagieux ou dommageables. La TD demeure activement engagée auprès des gouvernements, des organismes de surveillance et des autorités de santé publique en réponse à la COVID-19, guidée par les principes de soutien au bien-être de ses clients et de ses collègues et de maintien de la résilience opérationnelle et financière de la Banque.

Au cours de l'exercice 2020, la Banque a offert plusieurs formes d'aide financière directe aux clients aux prises avec des difficultés financières en raison de la COVID-19, y compris le report de paiements de prêts. La majeure partie de cette aide est maintenant largement arrivée à son terme, à l'exception des reports de paiement de prêts garantis par des biens immobiliers aux États-Unis, où le programme initial permettait de repousser les paiements jusqu'à 12 mois. Il y a eu peu d'autres demandes de prolongation de la part des clients. Au 30 avril 2021, les soldes de prêts bruts qui continuaient de faire l'objet de programmes de report de paiements liés à la COVID-19 s'établissaient à 0,04 milliard de dollars au Canada (0,7 milliard de dollars au 31 janvier 2021), reflétant principalement les portefeuilles de prêts aux petites entreprises et de prêts commerciaux, et à 1,1 milliard de dollars américains aux États-Unis (1,4 milliard de dollars américains au 31 janvier 2021), principalement dans le portefeuille de prêts garantis par des biens immobiliers. Les taux de défaillance des clients qui ne bénéficient plus des programmes de report sont plus élevés que ceux observés au sein de la population en général, mais demeurent faibles en chiffres absolus, reflétant le maintien de l'aide gouvernementale et la communication proactive de la TD avec ses clients. La Banque continue de fournir des conseils et de l'aide aux clients par l'entremise de ses canaux habituels, soit Assistance TD au Canada et TD Cares aux États-Unis. L'aide financière fournie par ces canaux n'est pas prise en compte dans les soldes présentés ci-dessus.

En plus des mesures d'assistance financière directe, la Banque continue de soutenir les programmes pour les particuliers et les entreprises mis de l'avant par le gouvernement du Canada et le gouvernement des États-Unis, lesquels sont décrits ci-après.

Programme Compte d'urgence pour les entreprises canadiennes
En vertu du programme Compte d'urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC) financé par Sa Majesté du chef du Canada (le « gouvernement du Canada ») et par Exportations et développement Canada (EDC) à titre d'agent du gouvernement du Canada, la Banque consent à ses clients admissibles des services bancaires aux entreprises un prêt jusqu'à hauteur de 60 000 $ sans intérêt assorti d'une exonération partielle jusqu'au 31 décembre 2022. Si le prêt n'est pas remboursé d'ici le 31 décembre 2022, il sera prolongé de trois ans à un taux d'intérêt annuel de 5 %. Au 30 avril 2021, la Banque avait consenti à environ 206 000 (194 000 au 31 janvier 2021) de ses clients des prêts dans le cadre du programme CUEC et financé des prêts dans le cadre de ce programme d'un montant d'environ 11,0 milliards de dollars (9,8 milliards de dollars au 31 janvier 2021).

Loi Coronavirus Aid, Relief, and Economic Security Act et programme de protection des salaires adoptés aux États-Unis
En vertu du programme de protection des salaires (Paycheck Protection Program ou PPP) mis en œuvre par l'agence américaine Small Business Administration (SBA), la Banque offre des prêts aux petites entreprises afin de leur permettre de maintenir en poste les travailleurs, de verser les salaires et de couvrir d'autres dépenses. Les prêts accordés dans le cadre du PPP ont une durée allant de 2 ans à 5 ans, portent intérêt au taux annuel de 1 % et sont entièrement garantis par la SBA. La totalité du montant du principal du prêt et les intérêts courus sont admissibles à une annulation si le prêt est utilisé pour les dépenses admissibles. La Banque recevra un remboursement de la SBA pour toute portion du prêt qui sera annulée. Au 30 avril 2021, la Banque avait environ 98 000 prêts en cours aux termes du PPP (79 000 au 31 janvier 2021), dont la valeur comptable brute s'élevait à environ 9,8 milliards de dollars américains (7,5 milliards de dollars américains au 31 janvier 2021). Au cours du trimestre clos le 30 avril 2021, environ 45 000 nouveaux prêts (3,4 milliards de dollars américains) ont été accordés aux termes du PPP (néant pour le trimestre clos le 31 janvier 2021) et environ 26 000 prêts aux termes du PPP (1,1 milliard de dollars américains) ont fait l'objet d'une exonération (6 000 prêts aux termes du PPP [0,7 milliard de dollars américains] pour le trimestre clos le 31 janvier 2021).

Autres programmes
La Banque continue de travailler avec des sociétés d'État fédérales, notamment EDC et la Banque de développement du Canada (BDC), afin de mettre sur pied divers autres programmes de garantie et programmes de prêts conjoints à l'intention des clients de la Banque. Cela comprend le Programme de crédit pour les secteurs durement touchés (PCSTT) assorti de garanties, qui a été lancé au deuxième trimestre de l'exercice et qui vise à soutenir les entreprises canadiennes qui ont été fortement touchées par la pandémie de COVID-19 et qui en subissent les conséquences économiques. En outre, la TD collabore avec le gouvernement du Canada pour faciliter l'accès à la Prestation canadienne de la relance économique (PCRE) et à la Subvention salariale d'urgence du Canada (SSUC) au moyen du dépôt direct de l'Agence du revenu du Canada.

PRÉSENTATION DE L'INFORMATION FINANCIÈRE DE LA BANQUE

La Banque dresse ses états financiers consolidés intermédiaires selon les IFRS et désigne les résultats établis selon les IFRS « comme présentés ». La Banque utilise également des mesures financières non conformes aux PCGR connues sous le nom de résultats « rajustés », afin d'évaluer chacun de ses secteurs d'exploitation et de mesurer la performance globale de la Banque. La Banque croit que les résultats rajustés permettent au lecteur de mieux comprendre comment la direction évalue la performance de la Banque. Pour obtenir les résultats rajustés, la Banque retranche les « éléments à noter » des résultats comme présentés. Les éléments à noter comprennent des éléments que la direction n'estime pas révélateurs du rendement sous-jacent. Les éléments à noter sont présentés dans le tableau 3. Comme expliqué, les résultats rajustés diffèrent des résultats comme présentés selon les IFRS. Les résultats rajustés, les éléments à noter et les termes semblables utilisés dans le présent document ne sont pas définis aux termes des IFRS et, par conséquent, pourraient ne pas être comparables à des termes similaires utilisés par d'autres émetteurs.

Le portefeuille de cartes stratégiques aux États-Unis de la Banque comprend des conventions conclues avec certains détaillants américains en vertu desquelles la TD est l'émetteur aux États-Unis de cartes de crédit de marque privée et comarquées à l'intention de leurs clients américains. En vertu des modalités de ces conventions individuelles, la Banque et les détaillants partagent les profits générés par les portefeuilles concernés après les provisions pour pertes sur créances. Selon les IFRS, la TD est tenue de présenter les montants bruts des produits et des provisions pour pertes sur créances liés à ces portefeuilles dans l'état du résultat consolidé intermédiaire de la Banque. Le secteur Siège social comprend la part des produits et des provisions pour pertes sur créances revenant aux partenaires des programmes de détaillants, et un montant correspondant reflétant la quote-part nette des partenaires comptabilisée dans les charges autres que d'intérêts, de sorte à éliminer toute incidence sur le résultat net comme présenté du secteur Siège social. Le résultat net comme présenté dans le secteur Services de détail aux États-Unis ne comprend que la part des produits et des provisions pour pertes sur créances attribuables à la TD en vertu des conventions.

Le 6 octobre 2020, la Banque a acquis une participation d'environ 13,5 % dans Schwab après la clôture de l'acquisition par Schwab de TD Ameritrade (« transaction avec Schwab »). La Banque comptabilise sa participation dans Schwab selon la méthode de la mise en équivalence et présente sa quote-part après impôt du résultat de Schwab avec un décalage d'un mois. Le secteur Services de détail aux États-Unis comprend le résultat net de la participation de la Banque dans Schwab. Le résultat net du secteur Siège social comprend les montants pour l'amortissement des immobilisations incorporelles acquises ainsi que les charges d'acquisition et d'intégration liées à la transaction avec Schwab.

Le tableau qui suit donne les résultats d'exploitation comme présentés de la Banque.

Le tableau qui suit présente un rapprochement entre les résultats rajustés et les résultats comme présentés de la Banque.

Rendement des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires
Le rendement des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires de la Banque consolidée correspond au résultat net comme présenté attribuable aux actionnaires ordinaires, exprimé en pourcentage des capitaux propres moyens attribuables aux actionnaires ordinaires. Le rendement des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires, rajusté de la Banque consolidée correspond au résultat net rajusté attribuable aux actionnaires ordinaires exprimé en pourcentage des capitaux propres moyens attribuables aux actionnaires ordinaires. Le lecteur doit prendre note que les résultats rajustés et d'autres mesures rajustées par rapport à une base autre que les IFRS n'ont pas de définition normalisée selon les IFRS et qu'ils pourraient donc ne pas être comparables à des termes similaires utilisés par d'autres émetteurs.

La méthode de répartition du capital de la Banque à ses secteurs d'exploitation est essentiellement alignée sur les exigences de Bâle III en matière de fonds propres sous forme d'actions ordinaires. La méthode de répartition du capital aux secteurs d'exploitation est fondée sur un ratio de fonds propres de catégorie 1 sous forme d'actions ordinaires de 9 % à l'exercice 2021. Le ratio de fonds propres de catégorie 1 sous forme d'actions ordinaires utilisé aux fins de la répartition du capital aux secteurs d'exploitation a été réduit à 9 % à compter du deuxième trimestre de 2020, comparativement à 10,5 % pour le premier trimestre de 2020.

Rendement des capitaux propres corporels attribuables aux actionnaires ordinaires
Les capitaux propres corporels attribuables aux actionnaires ordinaires correspondent aux capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires moins le goodwill, le goodwill théorique et les immobilisations incorporelles théoriques liés aux participations dans Schwab et TD Ameritrade, et d'autres immobilisations incorporelles acquises, déduction faite des passifs d'impôt différé connexes. Le rendement des capitaux propres corporels attribuables aux actionnaires ordinaires (RCPCAAO) correspond au résultat net comme présenté attribuable aux actionnaires ordinaires après ajustement pour exclure l'amortissement après impôt des immobilisations incorporelles acquises, qui sont traitées comme un élément à noter, et exprimé en pourcentage des capitaux propres corporels moyens attribuables aux actionnaires ordinaires. Le RCPCAAO rajusté est calculé à partir du résultat net comme présenté attribuable aux actionnaires ordinaires après ajustement pour exclure tous les éléments à noter et exprimé en pourcentage des capitaux propres corporels moyens attribuables aux actionnaires ordinaires.

Le RCPCAAO rajusté fournit des renseignements utiles sur le rendement des actifs productifs de revenus de la Banque, qu'ils aient été acquis ou générés en interne. Les capitaux propres corporels attribuables aux actionnaires ordinaires, le RCPCAAO et le RCPCAAO rajusté constituent des mesures financières non conformes aux PCGR et ne sont pas des termes définis par les IFRS. Le lecteur doit prendre note que les résultats rajustés et d'autres mesures rajustées par rapport à une base autre que les IFRS n'ont pas de définition normalisée selon les IFRS et qu'ils pourraient donc ne pas être comparables à des termes similaires utilisés par d'autres émetteurs.

ÉVÉNEMENTS IMPORTANTS ET POSTÉRIEURS À LA DATE DE CLÔTURE, ET ACQUISITIONS EN COURS

Acquisition de la Société de financement direct d'équipement Wells Fargo au Canada
Le 1^er mai 2021, la Banque a conclu l'acquisition de la Société de financement direct d'équipement Wells Fargo au Canada, dont la valeur comptable nette s'élevait à environ 1,4 milliard de dollars, auprès de Wells Fargo & Company (« Wells Fargo ») pour une contrepartie d'environ 1,5 milliard de dollars. L'acquisition est comptabilisée comme un regroupement d'entreprises selon la méthode de l'acquisition. Une fois que la répartition du prix d'acquisition aura été finalisée, l'excédent de la contrepartie comptable sur la juste valeur des actifs nets identifiables acquis sera affecté au goodwill. Les résultats de l'entreprise acquise seront consolidés à compter de la date d'acquisition et inclus dans le secteur Services de détail au Canada.

Annonce de l'acquisition de Headlands Tech Global Markets, LLC
Le 23 mars 2021, la Banque et Headlands Tech Holdings, LLC ont annoncé la conclusion d'une entente définitive visant l'acquisition par la Banque de Headlands Tech Global Markets, LLC., une entreprise de négociation quantitative de titres à revenu fixe de Chicago. La transaction devrait être conclue au deuxième semestre de l'année civile 2021, sous réserve des approbations des organismes de réglementation et du respect des autres modalités de clôture habituelles. Les résultats de l'entreprise acquise seront consolidés à compter de la date d'acquisition et seront inclus dans le secteur Services bancaires de gros.

RAPPORT DE GESTION DES SECTEURS D'ACTIVITÉ DE LA TD

Aux fins de la présentation de l'information de gestion, la Banque présente ses résultats en fonction de trois secteurs d'exploitation comme suit : Services de détail au Canada, lesquels comprennent les résultats des services bancaires personnels et commerciaux au Canada, et des activités de gestion de patrimoine et d'assurance au Canada; Services de détail aux États-Unis, lesquels comprennent les résultats des activités des services bancaires personnels et commerciaux aux États-Unis, des activités de gestion de patrimoine aux États-Unis et de la participation de la Banque dans Schwab; et Services bancaires de gros. Les autres activités de la Banque sont regroupées au sein du secteur Siège social.

Les résultats de chaque secteur reflètent les produits, les charges, les actifs et les passifs du secteur. Le cas échéant, la Banque mesure et évalue le rendement de chaque secteur d'après les résultats rajustés et le rendement des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires, et, pour ces secteurs, la Banque indique que la mesure est rajustée. Pour plus de renseignements, se reporter à la rubrique « Notre rendement » du présent document, qui comprend les mesures prises par la Banque en réponse à la COVID-19, à la section « Aperçu des résultats financiers » du rapport de gestion de 2020 et à la note 29 intitulée « Informations sectorielles » des états financiers consolidés de la Banque pour l'exercice clos le 31 octobre 2020.

La provision pour pertes sur créances relatives aux actifs financiers productifs (étape 1 et étape 2) et dépréciés (étape 3), aux engagements de prêt et aux contrats de garantie financière est comptabilisée dans les secteurs respectifs.

Les produits d'intérêts nets au sein du secteur Services bancaires de gros sont présentés en équivalence fiscale, ce qui signifie que la valeur d'un produit non imposable ou exonéré d'impôt, comme les dividendes, est ajustée à la valeur équivalente avant impôt. L'équivalence fiscale permet à la Banque de mesurer les produits tirés de toutes les valeurs mobilières et de tous les prêts de manière uniforme. Elle procure en outre des éléments de comparaison plus significatifs des produits d'intérêts nets avec ceux d'institutions semblables. La hausse en équivalence fiscale des produits d'intérêts nets et de la charge d'impôt sur le résultat présenté du secteur Services bancaires de gros est reprise dans le secteur Siège social. Le rajustement de l'équivalence fiscale pour le trimestre s'est établi à 37 millions de dollars, par rapport à 42 millions de dollars pour le trimestre précédent et à 30 millions de dollars au deuxième trimestre de l'exercice précédent.

La quote-part du résultat net de la participation dans Schwab est comptabilisée dans le secteur Services de détail aux États-Unis. Les montants pour l'amortissement des immobilisations incorporelles acquises ainsi que les charges d'acquisition et d'intégration liées à la transaction avec Schwab sont comptabilisés dans le secteur Siège social.

Par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent - T2 2021 par rapport au T2 2020
Le résultat net comme présenté du secteur Services de détail au Canada pour le trimestre s'est établi à 2 182 millions de dollars, en hausse de 1 010 millions de dollars, ou 86 %, par rapport à celui du deuxième trimestre de l'exercice précédent, reflétant une baisse de la provision pour pertes sur créances et une baisse des indemnisations d'assurance. Sur une base rajustée, le résultat net a augmenté de 985 millions de dollars, ou 82 %. Le rendement annualisé des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires comme présenté et rajusté pour le trimestre a été de 51,3 %, contre respectivement 27,2 % et 27,8 % pour le deuxième trimestre de l'exercice précédent.

Les produits du secteur Services de détail au Canada proviennent des activités de services bancaires personnels et commerciaux et des activités de gestion de patrimoine et d'assurance. Les produits pour le trimestre se sont élevés à 6 062 millions de dollars, en hausse de 39 millions de dollars, ou 1 %, par rapport à ceux du deuxième trimestre de l'exercice précédent.

Les produits d'intérêts nets se sont établis à 2 873 millions de dollars, en baisse de 129 millions de dollars, ou 4 %, par rapport à ceux du deuxième trimestre de l'exercice précédent, reflétant la diminution des marges sur les dépôts, partiellement contrebalancée par la croissance des volumes. Le volume moyen des prêts a augmenté de 20 milliards de dollars, ou 5 %, les volumes de prêts aux particuliers ayant augmenté de 5 % et les volumes des prêts aux entreprises, de 2 %. Le volume moyen des dépôts a progressé de 72 milliards de dollars, ou 20 %, reflétant la croissance de 14 % des dépôts de particuliers, de 27 % des dépôts d'entreprises et de 29 % des dépôts dans les activités de gestion de patrimoine. La marge d'intérêts nette s'est établie à 2,61 %, une diminution de 22 points de base (pdb), découlant de la baisse des taux d'intérêt.

Les produits autres que d'intérêts se sont établis à 3 189 millions de dollars, une hausse de 168 millions de dollars, ou 6 %, du fait de l'accroissement des produits tirés des transactions et des comptes à honoraires dans les activités de gestion de patrimoine et des services bancaires et de la hausse du volume des assurances, le tout en partie contrebalancé par des rabais de prime consentis aux clients des activités d'assurance et une baisse de la juste valeur des placements à l'appui des passifs liés aux assurances, laquelle a donné lieu à une diminution correspondante des indemnisations d'assurance.

Les actifs administrés s'élevaient à 514 milliards de dollars au 30 avril 2021, en hausse de 108 milliards de dollars, ou 27 %, par rapport à ceux du deuxième trimestre de l'exercice précédent, ce qui reflète l'appréciation des marchés et la croissance des nouveaux actifs. Les actifs gérés s'élevaient à 397 milliards de dollars au 30 avril 2021, en hausse de 51 milliards de dollars, ou 15 %, par rapport à ceux du deuxième trimestre de l'exercice précédent, ce qui reflète l'appréciation des marchés et la croissance des nouveaux actifs.

La provision pour pertes sur créances a consisté en une reprise de provision de 37 millions de dollars, soit une provision inférieure de 1 190 millions de dollars par rapport au deuxième trimestre de l'exercice précédent. La provision pour pertes sur créances relative aux actifs dépréciés s'est établie à 191 millions de dollars, soit une baisse de 174 millions de dollars, ou 48 %, principalement attribuable aux portefeuilles de prêts à la consommation, ce qui reflète en grande partie l'incidence prolongée des programmes d'aide financière du gouvernement. La provision pour pertes sur créances relative aux actifs productifs a consisté en une reprise de provision de 228 millions de dollars, soit une provision inférieure de 1 016 millions de dollars, reflétant une augmentation de la provision pour pertes sur créances relative aux actifs productifs à l'exercice précédent et une reprise de provision au trimestre considéré, découlant en grande partie de l'amélioration des perspectives économiques. Le total de la provision pour pertes sur créances, exprimé en pourcentage annualisé du volume des prêts, s'est établi à -0,03 %, en baisse de 110 pdb par rapport à celui du deuxième trimestre de l'exercice précédent.

Les indemnisations d'assurance et les charges connexes pour le trimestre se sont établies à 441 millions de dollars, en baisse de 230 millions de dollars, ou 34 %, par rapport à celles du deuxième trimestre de l'exercice précédent, reflétant une baisse des demandes d'indemnisation au cours de l'exercice considéré et une baisse de la juste valeur des placements à l'appui des passifs liés aux assurances qui a donné lieu à une diminution correspondante des produits autres que d'intérêts, et l'évolution plus favorable des sinistres survenus au cours d'années antérieures.

Les charges autres que d'intérêts comme présentées pour le trimestre se sont élevées à 2 689 millions de dollars, en hausse de 101 millions de dollars, ou 4 %, par rapport à celles du deuxième trimestre de l'exercice précédent, reflétant l'accroissement des charges liées au volume et des charges de personnel, en partie contrebalancé par les charges à l'exercice précédent liées à l'acquisition de Greystone. Sur une base rajustée, les charges autres que d'intérêts ont augmenté de 127 millions de dollars, ou 5 %, par rapport à celles du deuxième trimestre de l'exercice précédent.

Le ratio d'efficience comme présenté et le ratio d'efficience rajusté pour le trimestre se sont établis à 44,4 %, contre respectivement 43,0 % et 42,5 % pour le deuxième trimestre de l'exercice précédent.

Par rapport au trimestre précédent - T2 2021 par rapport au T1 2021
Le résultat net du secteur Services de détail au Canada pour le trimestre a augmenté de 145 millions de dollars, ou 7 %, par rapport à celui du trimestre précédent, reflétant une diminution des indemnisations d'assurance et de la provision pour pertes sur créances, le tout en partie contrebalancé par la baisse des produits. Le rendement annualisé des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires pour le trimestre a été de 51,3 %, contre 46,0 % pour le trimestre précédent.

Les produits ont reculé de 283 millions de dollars, ou 4 %, en regard de ceux du trimestre précédent. Les produits d'intérêts nets ont diminué de 105 millions de dollars, ou 4 %, reflétant en grande partie le fait que le deuxième trimestre comptait moins de jours que le trimestre précédent et la diminution des marges sur les dépôts, en partie contrebalancés par la croissance des volumes. Le volume moyen des prêts a augmenté de 6 milliards de dollars, ou 1 %, les volumes de prêts aux particuliers ayant augmenté de 1 % et les volumes des prêts aux entreprises, de 2 %. Le volume moyen des dépôts a progressé de 9 milliards de dollars, ou 2 %, reflétant la croissance de 1 % des dépôts de particuliers, de 3 % des dépôts d'entreprises et de 4 % des dépôts dans les activités de gestion de patrimoine. La marge d'intérêts nette s'est établie à 2,61 %, une diminution de 4 pdb découlant des changements dans la composition des actifs et de l'incidence continue de la faiblesse des taux d'intérêt.

Les produits autres que d'intérêts ont diminué de 178 millions de dollars, ou 5 %, reflétant les rabais de prime consentis aux clients des activités d'assurance et une baisse de la juste valeur des placements à l'appui des passifs liés aux assurances, laquelle a donné lieu à une diminution correspondante des indemnisations d'assurance, le tout en partie contrebalancé par l'accroissement des produits tirés des transactions dans les activités de gestion de patrimoine.

Les actifs administrés ont augmenté de 30 milliards de dollars, ou 6 %, et les actifs gérés ont augmenté de 17 milliards de dollars, ou 4 %, par rapport à ceux du trimestre précédent, ce qui reflète l'appréciation des marchés et la croissance des nouveaux actifs.

La provision pour pertes sur créances a diminué de 179 millions de dollars par rapport à celle du trimestre précédent. La provision pour pertes sur créances relative aux actifs dépréciés a augmenté de 24 millions de dollars, ou 14 %, en raison surtout des portefeuilles de prêts commerciaux. La provision pour pertes sur créances relative aux actifs productifs a consisté en une reprise de provision de 228 millions de dollars, soit une provision inférieure de 203 millions de dollars, reflétant principalement la reprise de la provision dans les portefeuilles de prêts à la consommation et aux entreprises au trimestre considéré, découlant en grande partie de l'amélioration des perspectives économiques. Le total de la provision pour pertes sur créances, exprimé en pourcentage annualisé du volume des prêts, a été de -0,03 %, en baisse de 15 pdb.

Les indemnisations d'assurance et les charges connexes pour le trimestre ont diminué de 339 millions de dollars, ou 43 %, par rapport à celles du trimestre précédent, reflétant une baisse des demandes d'indemnisation au cours de l'exercice considéré et une baisse de la juste valeur des placements à l'appui des passifs liés aux assurances qui a donné lieu à une diminution correspondante des produits autres que d'intérêts, et l'évolution plus favorable des sinistres survenus au cours d'années antérieures.

Les charges autres que d'intérêts ont augmenté de 35 millions de dollars, ou 1 %, par rapport à celles du trimestre précédent.

Le ratio d'efficience a été de 44,4 %, contre 41,8 % pour le trimestre précédent.

Depuis le début de l'exercice - T2 2021 par rapport au T2 2020
Le résultat net comme présenté du secteur Services de détail au Canada pour les six mois clos le 30 avril 2021 a atteint 4 219 millions de dollars, en hausse de 1 258 millions de dollars, ou 42 %, comparativement à celui de la période correspondante de l'exercice précédent. La hausse du résultat net découle de la baisse de la provision pour pertes sur créances et des indemnisations d'assurance. Sur une base rajustée, le résultat net pour la période s'est établi à 4 219 millions de dollars, en hausse de 1 209 millions de dollars, ou 40 %. Le rendement annualisé des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires comme présenté et rajusté pour la période a été de 48,6 %, contre respectivement 32,4 % et 33,0 % pour la période correspondante de l'exercice précédent.

Les produits pour la période ont été de 12 407 millions de dollars, en hausse de 129 millions de dollars, ou 1 %, en regard de ceux de la période correspondante de l'exercice précédent. Les produits d'intérêts nets ont diminué de 318 millions de dollars, ou 5 %, reflétant la diminution des marges sur les dépôts, en partie contrebalancée par la croissance des volumes. Le volume moyen des prêts a augmenté de 19 milliards de dollars, ou 4 %, reflétant une croissance de 5 % des prêts aux particuliers et de 3 % des prêts aux entreprises. Le volume moyen des dépôts a progressé de 73 milliards de dollars, ou 20 %, reflétant la croissance de 15 % des dépôts de particuliers, de 26 % des dépôts d'entreprises et de 36 % des dépôts dans les activités de gestion de patrimoine. La marge d'intérêts nette s'est établie à 2,63 %, une diminution de 25 pdb découlant de l'incidence continue de la faiblesse des taux d'intérêt.

Les produits autres que d'intérêts ont augmenté de 447 millions de dollars, ou 7 %, du fait de l'accroissement des produits tirés des transactions et des comptes à honoraires dans les activités de gestion de patrimoine et de la hausse du volume des assurances, le tout en partie contrebalancé par l'incidence des rabais de prime consentis aux clients des activités d'assurance et une baisse de la juste valeur des placements à l'appui des passifs liés aux assurances, laquelle a donné lieu à une diminution correspondante des indemnisations d'assurance.

La provision pour pertes sur créances a été de 105 millions de dollars, en baisse de 1 439 millions de dollars par rapport à celle de la période correspondante de l'exercice précédent. La provision pour pertes sur créances relative aux actifs dépréciés s'est établie à 358 millions de dollars, soit une baisse de 327 millions de dollars, ou 48 %, principalement attribuable aux portefeuilles de prêts à la consommation, ce qui reflète en grande partie l'incidence prolongée des programmes d'aide financière du gouvernement. La provision pour pertes sur créances relative aux actifs productifs a consisté en une reprise de provision de 253 millions de dollars, soit une provision inférieure de 1 112 millions de dollars, reflétant une augmentation de la provision pour pertes sur créances relative aux actifs productifs à l'exercice précédent et une reprise de provision au trimestre considéré, découlant en grande partie de l'amélioration des perspectives économiques. Le total de la provision pour pertes sur créances, exprimé en pourcentage annualisé du volume des prêts, a été de 0,05 %, en baisse de 66 pdb.

Les indemnisations d'assurance et les charges connexes se sont établies à 1 221 millions de dollars, en baisse de 230 millions de dollars, ou 16 %, par rapport à celles de la période correspondante de l'exercice précédent, reflétant une baisse de la juste valeur des placements à l'appui des passifs liés aux assurances qui a donné lieu à une diminution correspondante des produits autres que d'intérêts, une baisse des demandes d'indemnisation au cours de l'exercice considéré et une évolution plus favorable des sinistres survenus au cours d'années antérieures.

Les charges autres que d'intérêts comme présentées se sont établies à 5 343 millions de dollars, en hausse de 119 millions de dollars, ou 2 %, par rapport à celles de la période correspondante de l'exercice précédent. Cette hausse reflète principalement l'accroissement des charges liées au volume et des charges de personnel, en partie contrebalancé par les charges à l'exercice précédent liées à l'acquisition de Greystone. Sur une base rajustée, les charges autres que d'intérêts se sont établies à 5 343 millions de dollars, en hausse de 169 millions de dollars, ou 3 %.

Le ratio d'efficience comme présenté et le ratio d'efficience rajusté pour la période ont été de 43,1 %, contre respectivement 42,5 % et 42,1 % pour la période correspondante de l'exercice précédent.

Par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent - T2 2021 par rapport au T2 2020
Le résultat net du secteur Services de détail aux États-Unis s'est élevé à 1 316 millions de dollars (1 047 millions de dollars américains) pour le trimestre, en hausse de 980 millions de dollars (786 millions de dollars américains), par rapport à celui du deuxième trimestre de l'exercice précédent. Le rendement annualisé des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires pour le trimestre a été de 13,9 %, contre 3,7 % pour le deuxième trimestre de l'exercice précédent.

Le résultat net du secteur Services de détail aux États-Unis tient compte de la contribution des Services bancaires de détail aux États-Unis et de la participation de la Banque dans Schwab. Le résultat net des Services bancaires de détail aux États-Unis et la contribution de la participation de la Banque dans Schwab pour le trimestre ont été respectivement de 1 070 millions de dollars (853 millions de dollars américains) et 246 millions de dollars (194 millions de dollars américains).

La contribution de Schwab s'est élevée à 194 millions de dollars américains, une augmentation de 20 millions de dollars américains, ou 11 %, par rapport à celle de TD Ameritrade au deuxième trimestre de l'exercice précédent.

Le résultat net des Services bancaires de détail aux États-Unis de 853 millions de dollars américains a augmenté de 766 millions de dollars américains, témoignant surtout d'une baisse de la provision pour pertes sur créances et d'une hausse des produits, le tout contrebalancé en partie par une hausse des charges.

Les produits des Services bancaires de détail aux États-Unis proviennent des services bancaires personnels et commerciaux de même que des activités de gestion de patrimoine. Les produits pour le trimestre se sont élevés à 2 076 millions de dollars américains, en hausse de 39 millions de dollars américains, ou 2 %, par rapport à ceux du deuxième trimestre de l'exercice précédent. Les produits d'intérêts nets ont diminué de 131 millions de dollars américains, ou 8 %, la diminution des marges sur les dépôts ayant été plus que contrebalancée par la croissance des volumes de dépôts et des prêts accordés dans le cadre du PPP. La marge d'intérêts nette s'est établie à 2,15 %, une diminution de 78 pdb, reflétant la compression persistante des marges sur les dépôts et la composition du bilan. Les produits autres que d'intérêts ont augmenté de 170 millions de dollars américains, ou 47 %, reflétant essentiellement l'augmentation de la valeur de certains placements, la croissance des produits tirés des comptes à honoraires en raison de l'augmentation des activités de la clientèle, ainsi que la hausse des profits à la vente de prêts hypothécaires.

Le volume moyen des prêts a augmenté de 2 milliards de dollars américains, ou 1 %, en regard de celui du deuxième trimestre de l'exercice précédent. Les prêts aux particuliers ont diminué de 1 %, témoignant essentiellement de la diminution des soldes de cartes de crédit. Les prêts aux entreprises ont augmenté de 3 %, principalement en raison des montages de prêts en vertu du PPP. Compte non tenu des prêts accordés dans le cadre du PPP, le volume moyen des prêts aux entreprises a diminué de 5 milliards de dollars américains, ou 6 %, reflétant le remboursement des prêts commerciaux et des prélèvements moins élevés à l'égard de ces derniers. Le volume moyen des dépôts a progressé de 72 milliards de dollars américains, ou 23 %, reflétant une hausse de 33 % des dépôts d'entreprises, une augmentation de 23 % des dépôts de particuliers et une hausse de 18 % des comptes de passage.

Les actifs administrés s'élevaient à 27 milliards de dollars américains au 30 avril 2021, en hausse de 6 milliards de dollars américains, ou 29 %, par rapport à ceux du deuxième trimestre de l'exercice précédent, ce qui reflète la croissance de l'actif net. Les actifs gérés s'établissaient à 44 milliards de dollars américains au 30 avril 2021, en hausse de 6 milliards de dollars américains, ou 16 %, par rapport à ceux du deuxième trimestre de l'exercice précédent, ce qui reflète l'appréciation des marchés, contrebalancée en partie par les sorties nettes d'actifs.

La provision pour pertes sur créances pour le trimestre a consisté en une reprise de provision de 173 millions de dollars américains, soit une provision inférieure de 987 millions de dollars américains par rapport à celle du deuxième trimestre de l'exercice précédent. La provision pour pertes sur créances relative aux actifs dépréciés s'est établie à 91 millions de dollars américains, soit une baisse de 117 millions de dollars américains, ou 56 %, principalement attribuable aux portefeuilles de prêts à la consommation, ce qui reflète en grande partie l'incidence prolongée des programmes d'aide financière du gouvernement. La provision pour pertes sur créances relative aux actifs productifs a consisté en une reprise de provision de 264 millions de dollars américains, soit une provision inférieure de 870 millions de dollars américains, reflétant une augmentation de la provision relative aux actifs productifs à l'exercice précédent et la reprise de provision au trimestre considéré, découlant en grande partie de l'amélioration des perspectives économiques. Exprimée en pourcentage annualisé du volume des prêts, la provision pour pertes sur créances du secteur Services de détail aux États-Unis, qui comprend uniquement la quote-part de la Banque de la provision pour pertes sur créances du portefeuille de cartes stratégiques aux États-Unis, s'est établie à -0,41 %, en baisse de 244 pdb par rapport à celle du deuxième trimestre de l'exercice précédent.

Les charges autres que d'intérêts pour le trimestre se sont établies à 1 267 millions de dollars américains, en hausse de 49 millions de dollars américains, ou 4 %, en regard de celles du deuxième trimestre de l'exercice précédent, témoignant essentiellement des coûts d'optimisation des succursales de 49 millions de dollars américains et de la hausse des charges de personnel, le tout en partie contrebalancé par la baisse des provisions pour litiges.

Le ratio d'efficience pour le trimestre s'est établi à 61,0 %, par rapport à 59,8 % pour le deuxième trimestre de l'exercice précédent.

Par rapport au trimestre précédent - T2 2021 par rapport au T1 2021
Le résultat net du secteur Services de détail aux États-Unis de 1 316 millions de dollars (1 047 millions de dollars américains) a augmenté de 316 millions de dollars (271 millions de dollars américains), ou 32 % (35 % en dollars américains), par rapport à celui du trimestre précédent. Le rendement annualisé des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires pour le trimestre a été de 13,9 %, contre 9,8 % pour le trimestre précédent.

La contribution de Schwab s'est élevée à 194 millions de dollars américains, une augmentation de 33 millions de dollars américains, ou 20 %, du fait principalement de l'accroissement des volumes d'opération et de la croissance des actifs de clients, le tout contrebalancé en partie par la hausse des charges liées au volume et la compression de la marge d'intérêts nette.

Le résultat net des Services bancaires de détail aux États-Unis s'est établi à 853 millions de dollars américains, en hausse de 238 millions de dollars américains, ou 39 %, par rapport à celui du trimestre précédent, témoignant surtout d'une baisse de la provision pour pertes sur créances.

Les produits pour le trimestre ont diminué de 10 millions de dollars américains, par rapport à ceux du trimestre précédent. Les produits d'intérêts nets ont diminué de 31 millions de dollars américains, ou 2 %, reflétant le fait que le deuxième trimestre comptait moins de jours que le trimestre précédent, ce qui a été en partie contrebalancé par l'amortissement accéléré des frais découlant de l'exonération de prêts accordés dans le cadre du PPP. La marge d'intérêts nette s'est établie à 2,15 %, une diminution de 9 pdb, reflétant surtout la composition du bilan. Les produits autres que d'intérêts ont augmenté de 21 millions de dollars américains, ou 4 %, reflétant essentiellement l'augmentation de la valeur de certains produits de placement.

Le volume moyen des prêts a diminué de 2 milliards de dollars américains, ou 1 %, en regard de celui du trimestre précédent. Les prêts aux particuliers ont diminué de 3 %, témoignant essentiellement de la diminution des soldes de cartes de crédit et des remboursements de prêts hypothécaires résidentiels. Les prêts aux entreprises sont demeurés stables, la hausse des montages de prêts en vertu du PPP ayant été contrebalancée par le remboursement des prêts commerciaux et des prélèvements moins élevés à l'égard de ces derniers. Le volume moyen des dépôts a progressé de 10 milliards de dollars américains, ou 3 %, reflétant une hausse de 6 % des dépôts de particuliers et une augmentation de 3 % des dépôts d'entreprises.

Les actifs administrés s'élevaient à 27 milliards de dollars américains au 30 avril 2021, en hausse de 1 milliard de dollars américains, ou 4 %, par rapport à ceux du trimestre précédent, ce qui reflète la croissance de l'actif net. Les actifs gérés s'établissaient à 44 milliards de dollars américains au 30 avril 2021, en hausse de 1 milliard de dollars américains, ou 2 %, ce qui reflète l'appréciation des marchés, contrebalancée en partie par les sorties nettes d'actifs.

La provision pour pertes sur créances a diminué de 276 millions de dollars américains par rapport à celle du trimestre précédent. La provision pour pertes sur créances relative aux actifs dépréciés a diminué de 56 millions de dollars américains, attribuable surtout aux portefeuilles de prêts à la consommation. La provision pour pertes sur créances relative aux actifs productifs a consisté en une reprise de provision de 264 millions de dollars américains, soit une provision inférieure de 220 millions de dollars américains, reflétant surtout la reprise de provision dans les portefeuilles de prêts à la consommation et aux entreprises au trimestre considéré, découlant en grande partie de l'amélioration des perspectives économiques. La provision pour pertes sur créances du secteur Services de détail aux États-Unis, qui comprend uniquement la quote-part de la Banque de la provision pour pertes sur créances du portefeuille de cartes stratégiques aux États-Unis, exprimée en pourcentage annualisé du volume des prêts, s'est établie à -0,41 %, soit une baisse de 66 pdb.

Les charges autres que d'intérêts pour le trimestre se sont établies à 1 267 millions de dollars américains, en baisse de 46 millions de dollars américains, ou 4 %, témoignant essentiellement de la diminution des coûts d'optimisation des succursales.

Le ratio d'efficience pour le trimestre a été de 61,0 %, contre 62,9 % pour le trimestre précédent.

Depuis le début de l'exercice - T2 2021 par rapport au T2 2020
Le résultat net du secteur Services de détail aux États-Unis pour les six mois clos le 30 avril 2021 s'est élevé à 2 316 millions de dollars (1 823 millions de dollars américains), en hausse de 834 millions de dollars (693 millions de dollars américains), ou 56 % (61 % en dollars américains), par rapport à celui de la période correspondante de l'exercice précédent. Le rendement annualisé des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires pour la période a été de 11,8 %, contre 7,6 % pour la période correspondante de l'exercice précédent. Le résultat net des Services bancaires de détail aux États-Unis et la contribution de la participation de la Banque dans Schwab ont été respectivement de 1 861 millions de dollars (1 468 millions de dollars américains) et 455 millions de dollars (355 millions de dollars américains).

La contribution de Schwab s'est élevée à 355 millions de dollars américains, une augmentation de 29 millions de dollars américains, ou 9 %, par rapport à celle de TD Ameritrade pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent.

Le résultat net des Services bancaires de détail aux États-Unis s'est établi à 1 468 millions de dollars américains pour la période, en hausse de 664 millions de dollars américains, ou 83 %, par rapport à celui de la période correspondante de l'exercice précédent, reflétant la baisse de la provision pour pertes sur créances et la hausse des produits autres que d'intérêts, en partie contrebalancées par la baisse des produits d'intérêts nets.

Les produits pour la période ont été de 4 162 millions de dollars américains, en baisse de 79 millions de dollars américains, ou 2 %, en regard de ceux de la période correspondante de l'exercice précédent. Les produits d'intérêts nets ont diminué de 220 millions de dollars américains, ou 7 %, la diminution des marges sur les dépôts ayant été plus que contrebalancée par les produits provenant des prêts accordés dans le cadre du PPP et par la croissance des volumes de dépôts. La marge d'intérêts nette s'est établie à 2,20 %, une diminution de 80 pdb, reflétant essentiellement la compression persistante des marges sur les dépôts et la composition du bilan. Les produits autres que d'intérêts ont augmenté de 141 millions de dollars américains, ou 16 %, reflétant l'augmentation de la valeur de certains placements et la hausse des profits à la vente de prêts hypothécaires.

Le volume moyen des prêts a augmenté de 5 milliards de dollars américains, ou 3 %, en regard de celui de la période correspondante de l'exercice précédent. Les prêts aux particuliers sont demeurés stables. Les prêts aux entreprises ont augmenté de 6 %, principalement en raison des montages de prêts en vertu du PPP. Compte non tenu des prêts accordés dans le cadre du PPP, le volume moyen des prêts aux entreprises a diminué de 3 %, reflétant le remboursement des prêts commerciaux et des prélèvements moins élevés à l'égard de ces derniers. Le volume moyen des dépôts a progressé de 80 milliards de dollars américains, ou 27 %, reflétant une hausse de 35 % du volume des dépôts d'entreprises, une hausse de 27 % du volume des comptes de passage et une hausse de 22 % du volume des dépôts de particuliers.

La provision pour pertes sur créances a consisté en une reprise de provision de 70 millions de dollars américains, soit une provision inférieure de 1 127 millions de dollars américains par rapport à celle de la période correspondante de l'exercice précédent. La provision pour pertes sur créances relative aux actifs dépréciés s'est établie à 238 millions de dollars américains, soit une baisse de 178 millions de dollars américains, ou 43 %, principalement attribuable aux portefeuilles de prêts à la consommation, ce qui reflète en grande partie l'incidence prolongée des programmes d'aide financière du gouvernement. La provision pour pertes sur créances relative aux actifs productifs a consisté en une reprise de provision de 308 millions de dollars américains, soit une provision inférieure de 949 millions de dollars américains, reflétant une augmentation de la provision relative aux actifs productifs à l'exercice précédent et la reprise de provision pour la période considérée, découlant en grande partie de l'amélioration des perspectives économiques. Exprimée en pourcentage annualisé du volume des prêts, la provision pour pertes sur créances du secteur Services de détail aux États-Unis, qui comprend uniquement la quote-part de la Banque de la provision pour pertes sur créances du portefeuille de cartes stratégiques aux États-Unis, s'est établie à -0,11 %, en baisse de 144 pdb.

Les charges autres que d'intérêts se sont établies à 2 580 millions de dollars américains, en hausse de 152 millions de dollars américains, ou 6 %, en regard de celles de la période correspondante de l'exercice précédent, reflétant les coûts d'optimisation des succursales de 125 millions de dollars américains et la hausse des charges de personnel, le tout en partie contrebalancé par la baisse des provisions pour litiges et des gains de productivité.

Le ratio d'efficience pour la période a été de 62,0 %, contre 57,3 % pour la période correspondante de l'exercice précédent.