Un sondage de la TD révèle que les Canadiens de tous âges ne sont pas préparés financièrement à un décès, à un divorce ou à une maladie imprévus
MONTRÉAL, le 19 oct. 2016 /CNW/ - Quand les Québécois composent avec des événements imprévus, le stress émotionnel n'est pas leur seule préoccupation. Selon un récent sondage de la TD, plusieurs Québécois subissent un stress financier lorsqu'eux-mêmes ou un membre de leur famille sont atteints d'une maladie grave (60 %), en cas de décès de leur conjoint (24 %) ou en cas de divorce (41 %). En essayant de mettre de l'ordre dans ses finances tout en gérant d'importants changements, on s'éloigne parfois de l'essentiel : la santé et la famille, notamment. Il est donc crucial de planifier et de pouvoir profiter d'un système de soutien lorsque le stress émotionnel et financier apparaît.
« Que vous soyez un jeune adulte en train de vous établir ou une personne âgée profitant de la retraite avec votre conjoint, le meilleur moment pour planifier les imprévus, c'est avant qu'ils surviennent », affirme François Morin, vice-président régional, Est du Canada, Planification financière, Gestion de patrimoine TD.
M. Morin insiste sur l'importance de planifier pour toutes situations, et encore davantage pour des scénarios non souhaitables. Selon le sondage de la TD, trois groupes bénéficieraient particulièrement d'une meilleure planification.
Stressée, la génération silencieuse
Le sondage de la TD révèle que près de 7 Canadiens de la génération silencieuse (âgés de 70 à 90 ans) sur 10 (67 %) affirment que leurs principales craintes en cas de décès de leur conjoint sont les répercussions sur leur mode de vie. Parmi les autres facteurs de stress identifiés par ces Canadiens, on trouve une dette financière impayée (31 %) et la gestion du plan de retraite (20 %).
M. Morin explique qu'une bonne planification, la rédaction d'un testament pour votre conjoint et vous ainsi que la communication de vos volontés liées à votre succession peuvent réduire le stress en cas de décès de l'un de vous deux. « Il est bon de parler de ces choses de votre vivant, souligne François Morin. Ainsi vous aurez confiance que le conjoint survivant sera bien orienté après le décès. »
La thérapeute familiale Renee Climans aide les Canadiens à vivre des changements difficiles depuis plus de 30 ans et ajoute qu'il est bénéfique de chercher de l'aide pour surmonter les obstacles liés au décès d'un conjoint, peu importe l'âge.
« Les gens croient souvent que le fait de demander de l'aide est un signe de faiblesse, ce qui est complètement faux, précise Mme Climans. En vous entourant d'amis et de professionnels qui peuvent vous offrir un soutien financier, émotif ou logistique dans une période de deuil, vous pouvez vous concentrer sur le plus important : prendre soin de vous. »
Problèmes de santé et grandes préoccupations
Un système de soutien joue un rôle important dans plusieurs situations, notamment en cas de maladie grave. Le sondage de la TD révèle que les Canadiennes sont plus susceptibles que les hommes de subir un stress financier en cas de maladie grave (64 % comparativement à 57 %).
Les principaux facteurs de stress mentionnés par les femmes subissant un stress financier à cause d'une maladie les atteignant ou atteignant un membre de leur famille immédiate sont l'incapacité de payer les factures (68 %), suivi de la gestion d'une dette impayée (33 %) et de la capacité à soutenir la famille (33 %). M. Morin recommande de prévoir un fonds d'urgence équivalent à une période de trois à six mois de revenu pour atténuer vos inquiétudes.
Si vous ne disposez pas d'un fonds d'urgence, vous pouvez tout de même prendre certaines mesures pour gérer la pression additionnelle sur vos finances, en cas de maladie. « Gérer le fardeau financier qu'une maladie peut représenter n'est jamais facile, et plusieurs ne savent pas par où commencer, souligne François Morin. Cherchez des façons de liquider des fonds ou d'augmenter vos liquidités pour contribuer à payer les coûts additionnels associés aux traitements et aux médicaments. » M. Morin ajoute qu'un planificateur financier peut vous aider à évaluer vos options financières et à déterminer la voie à suivre en cas de maladie imprévue.
Jeunes et divorcés
De nombreux Canadiens des générations X et Y tentent de trouver l'équilibre entre de nombreuses priorités, par exemple terminer leurs études, lancer leur carrière, se marier ou fonder une famille. Lorsqu'un divorce ou une séparation qu'on n'avait pas vu venir survient, plusieurs ne sont pas préparés financièrement et subissent par conséquent un stress. Pour contribuer à réduire le stress financier, près d'un quart (23 %) des membres des générations X et Y qui ont divorcé ou se sont séparés ont repoussé le divorce ou la séparation en raison de coûts imprévus.
« L'idée du divorce peut faire peur, puisqu'un divorce peut facilement faire dérailler votre plan d'épargne et avoir des répercussions importantes sur votre avenir financier, affirme M. Morin. Si vous traversez une période difficile, consultez un professionnel qui pourra vous aider à trouver la bonne voie. Que vous décidiez de répartir vos biens immédiatement ou de continuer à vivre ensemble pour économiser de l'argent, un planificateur peut vous aider à évaluer vos besoins immédiats et à modifier vos objectifs pour élaborer un plan qui contribuera à leur atteinte. »
Un planificateur financier peut aider les Canadiens qui vivent une séparation à en gérer les conséquences financières. Une autre option à considérer : consulter un médiateur ou un thérapeute pour que la séparation se fasse de façon civilisée. Madame Climans insiste sur l'importance d'avoir un bon système de soutien pour que la gestion de la séparation soit moins stressante émotionnellement et financièrement. « Lorsque les émotions sont vives, avoir recours à une tierce partie pour résoudre les différends peut aider un couple à mettre fin à sa relation tout en restant en bons termes plutôt qu'en mauvais termes », souligne-t-elle.
Quel que soit le défi à surmonter, M. Morin et Mme Climans s'entendent pour dire que la planification et un bon système de soutien peuvent vous aider à composer avec les imprévus et à vous préparer un bel avenir.
Au sujet du sondage de la TD sur le stress financier
Le Groupe Banque TD a demandé à Environics Research Group de réaliser un sondage personnalisé auprès de 6 337 Canadiens âgés de 18 ans ou plus, dont trois sous-groupes différents de Canadiens. La partie A comprend tous les Canadiens, dont un sous-groupe de 970, dont 529 femmes, qui ont été atteints par une maladie grave ou potentiellement mortelle, ou dont un membre de la famille a été atteint d'une telle maladie. La partie B consiste en un sous-groupe de 4 076 Canadiens veufs ou vivant avec un conjoint, dont 83 de la génération silencieuse. La partie C regroupe 1 242 Canadiens divorcés ou séparés, dont 337 des générations X et Y. Les réponses ont été recueillies entre le 25 février et le 17 mars 2016.
À propos du Groupe Banque TD
La Banque Toronto-Dominion et ses filiales sont désignées collectivement par l'appellation Groupe Banque TD (la « TD » ou la « Banque »). Elle offre ses services à environ 25 millions de clients dans plusieurs centres financiers dans le monde et exerce ses activités dans trois principaux secteurs : Services de détail au Canada, y compris TD Canada Trust, Financement auto TD au Canada, Gestion de patrimoine TD (Canada), Placements directs TD et TD Assurance; Services de détail aux États-Unis, y compris TD Bank, America's Most Convenient Bank, Financement auto TD aux États-Unis; Gestion de patrimoine TD (États-Unis) et une participation dans TD Ameritrade; et Services bancaires de gros, y compris Valeurs Mobilières TD. En outre, la TD figure parmi les principales sociétés de services financiers par Internet du monde, avec quelque 10,8 millions de clients du service en ligne et du service mobile. Au 31 juillet 2016, les actifs de la TD totalisaient 1,2 billion de dollars CA. La Banque Toronto-Dominion est inscrite à la Bourse de Toronto et à la Bourse de New York sous le symbole « TD ».
SOURCE Gestion de patrimoine TD