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- Selon le sondage de la TD sur les réalités de la retraite, les retraités québécois auraient aimé avoir commencé à épargner des décennies plus tôt -

MONTRÉAL, le 8 janv. 2013 /CNW/ - Les retraités québécois veulent ramener à la réalité les travailleurs québécois qui, pour la plupart, pensent prendre leur retraite dans la soixantaine. À ces derniers, ils recommandent de commencer à économiser pour la retraite sans plus attendre. Selon les résultats du sondage de la TD sur les réalités de la retraite, le principal conseil que les retraités ont à donner aux travailleurs québécois est d'épargner davantage en établissant un budget et en le respectant (57 %). Or, le sondage révèle que 21 % des Québécois prévoient commencer à épargner moins de cinq ans seulement avant leur départ à la retraite. En comparaison, deux tiers des retraités québécois, soit 67 %, admettent après coup qu'ils auraient dû épargner pour la retraite sur une période de 25 ans ou plus. Sur le plan financier, les travailleurs québécois se préparent-ils adéquatement pour leurs vieux jours?

« Si vous ne faites pas de l'épargne-retraite une priorité, les dépenses courantes et les besoins financiers pressants prendront le dessus et vous empêcheront d'accumuler des fonds pour plus tard. Évitez de regretter, dans 30 ans, de ne pas avoir prévu le coup plus tôt, avise Hélène Paradis, conseillère en placement chez Conseils de placement privés TD Waterhouse. Plus vous investissez tôt, plus les intérêts composés vous aideront à faire fructifier votre épargne. »

Les Québécois prévoient travailler plus longtemps pour grossir leur bas de laine
Selon les données du sondage, un certain nombre de travailleurs canadiens comptent travailler plus longtemps que l'ont fait nos retraités d'aujourd'hui. Environ deux tiers (68 %) des travailleurs résidant au Québec prévoient prendre leur retraite dans la soixantaine. Parmi eux, 31 % pensent le faire avant 65 ans et 37 %, après 65 ans, tandis que 10 % d'entre eux pensent devoir travailler au-delà de leur soixante-dixième anniversaire. C'est plus tard que ce qu'ont fait les retraités actuels, qui disent avoir cessé de travailler à temps plein à la fin de la cinquantaine (41 %) ou au début de la soixantaine (23 %). Seulement 2 % d'entre eux ont travaillé après 70 ans.

« Bien sûr, le fait de retarder sa retraite en vue de mettre de l'argent de côté dans les dernières années de sa vie professionnelle peut aider à grossir le bas de laine. Cependant, il est beaucoup plus avantageux de commencer à épargner tôt et de le faire de façon régulière tout au long de sa vie professionnelle, affirme Mme Paradis. »

Hélène Paradis démontre les avantages de commencer à épargner tôt
La plupart des Canadiens souhaitent prendre leur retraite avant d'atteindre leur soixante-dixième année. Pour y arriver, il faut planifier. Une personne de 25 ans aura amassé un bas de laine de près de 200 000 $ à l'âge de 65 ans si elle épargne 100 $ par mois (1 200 $ par année)*. En revanche, une personne qui, à l'âge de 55 ans, décide d'épargner durant dix ans pour sa retraite devra investir environ 1 215 $ par mois (14 580 $ par année) pour amasser le même bas de laine*.

Les principaux conseils que donnent les retraités aux travailleurs québécois d'aujourd'hui

1) Vous économiserez davantage en établissant un budget et en le respectant (57 %).
2) Plutôt que de laisser de l'argent dans un compte d'épargne, cotisez à un REER (48 %).
3) Versez le montant maximal admissible à votre REER chaque année (39 %).

Avec le recul, les retraités conseillent de commencer à épargner plus tôt
Le sondage révèle que 42 % des travailleurs québécois ne planifient pas épargner sur une aussi longue période que ce que recommandent les retraités d'aujourd'hui. En fait, un travailleur sur cinq (21 %) épargnera pendant moins de cinq ans : 12 % ont dit qu'ils épargneront pendant moins de cinq ans et 9 % ont dit qu'ils ne mettront pas d'argent de côté pour la retraite. Or, plus des deux tiers des retraités québécois actuels (67 %) ont dit qu'ils auraient dû épargner durant plus de 25 ans pour leur retraite.

Rembourser entièrement ses dettes ou, du moins, les réduire
Malgré ce que conseillent les retraités, soit d'éliminer ses dettes pendant sa vie active, plus du tiers des travailleurs québécois (38 %) s'attendent à être encore endettés au moment de prendre leur retraite.

« Bien sûr, il est préférable de ne pas être endetté au moment de prendre sa retraite, explique Mme Paradis, mais rembourser ses dettes tout en assumant les dépenses courantes et en épargnant pour ses vieux jours peut représenter tout un défi. Un conseiller financier peut vous aider à établir un plan adapté à votre propre situation et peut élaborer une stratégie pour que vous puissiez rembourser vos dettes et rendre votre portefeuille plus avantageux sur le plan fiscal. Il peut aussi vous suggérer d'autres moyens, en plus du REER, pour épargner en vue de la retraite, tels que le compte d'épargne libre d'impôt (CELI) et les fonds communs de placement, qui vous offrent la possibilité de faire fructifier vos économies tout en respectant votre niveau de tolérance au risque. »

*Ce calcul est effectué en supposant un taux de rendement annuel constant de 6 %, composé mensuellement, afin d'illustrer les avantages de l'épargne à impôt différé et du rendement composé. Comme le rendement réel des placements fluctue, les montants indiqués ne reflètent pas nécessairement le capital que vous accumuleriez effectivement dans un REER.

Le sondage de la TD sur les réalités de la retraite
Le Groupe Banque TD a demandé à Environics Research Group de mener un sondage personnalisé en ligne auprès de 2 407 Canadiens âgés de 25 ans ou plus, dont 1 251 travailleurs canadiens (comprenant 267 Québécois) et 929 retraités canadiens (comprenant 242 Québécois). Pour qu'il soit représentatif de la population canadienne de 25 ans et plus, l'échantillon a été pondéré selon l'âge, le sexe et la région. Les réponses ont été recueillies entre le 5 et le 11 décembre 2012.

À propos du Groupe Banque TD
La Banque Toronto-Dominion et ses filiales sont désignées collectivement par l'appellation Groupe Banque TD (TD). La TD est la sixième banque en importance en Amérique du Nord d'après le nombre de succursales et elle offre ses services à environ 22 millions de clients. Ces services sont regroupés dans quatre principaux secteurs qui exercent leurs activités dans plusieurs centres financiers clés dans le monde : Services bancaires personnels et commerciaux au Canada, y compris TD Canada Trust et Financement auto TD au Canada; Gestion de patrimoine et Assurance, y compris TD Waterhouse, une participation dans TD Ameritrade, et TD Assurance; Services bancaires personnels et commerciaux aux États-Unis, y compris TD Bank, America's Most Convenient Bank, et Financement auto TD aux États-Unis; et Services bancaires de gros, y compris Valeurs Mobilières TD. En outre, la TD figure parmi les principales sociétés de services financiers par Internet du monde, avec plus de 8,5 millions de clients en ligne. Au 31 octobre 2012, les actifs de la TD totalisaient 811 milliards de dollars canadiens. La Banque Toronto-Dominion est inscrite à la Bourse de Toronto et à la Bourse de New York sous le symbole « TD ».

SOURCE : TD Waterhouse Group, Inc.

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