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Veuillez noter que des changements ont été faits tout au long du communiqué c3229 diffusé aujourd'hui à 09 h 00e. La copie corrigée suit:

LE CANADA PROFITE DE L'AMÉLIORATION DES PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES À L'ÉTRANGER, MAIS LA CROISSANCE RALENTIRA

TORONTO, le 16 mars /CNW/ - Les Services économiques TD ont annoncé aujourd'hui qu'ils revoyaient leurs prévisions de croissance à 3,0 % pour 2011, une hausse par rapport à la prévision de 2,6 % publiée dans les Prévisions économiques trimestrielles de décembre dernier. Cette révision à la hausse s'explique par l'amélioration des perspectives aux États-Unis ainsi que par l'augmentation de l'appétit mondial pour les produits de base canadiens.

« L'économie canadienne a amorcé l'année 2011 avec un élan supérieur à ce qui était indiqué dans nos prévisions trimestrielles de décembre dernier, a déclaré Craig Alexander, économiste en chef du Groupe Banque TD. Toutefois, si l'on regarde au-delà du très court terme, notre point de vue n'a pas vraiment changé. Au cours des 12 à 18 prochains mois, le rythme global de l'expansion économique au Canada sera probablement modéré, dans le sillage de la majoration des taux d'intérêt et du ralentissement des dépenses intérieures. » Alors que la tragédie au Japon se défile sous nos yeux avec un coût humanitaire immesurable, nous ne prévoyons pas d'impact important pour l'économie canadienne.

L'économie sur une lancée en début d'année

La publication récente des statistiques du quatrième trimestre révèle que l'économie canadienne a terminé 2010 avec une vigueur étonnante. Le taux de croissance du PIB réel a atteint 3,3 % (annualisé) et le taux de croissance du trimestre précédent a été révisé à la hausse à 1,8 %. Même si les consommateurs ont encore une fois fait plus que leur part au dernier trimestre, la vigueur de l'économie vient cette fois en bonne partie des exportations nettes qui, à elles seules, ont étonnamment ajouté 4,5 points de pourcentage à la croissance économique, leur plus forte contribution à la balance commerciale nette depuis le début des années 2000. Les stocks des entreprises ont aussi diminué, ce qui dénote le caractère imprévu de ce bond de la demande des consommateurs américains et canadiens.

Cette diminution des stocks est de bon augure pour le rendement à court terme. « Compte tenu du bas niveau actuel des stocks, les entreprises devront les reconstituer pour maintenir leurs ventes, d'autant plus que la reprise économique américaine semble vouloir se consolider », a ajouté M. Alexander. Au premier semestre de 2011, les États-Unis franchiront probablement de nouvelles étapes dans leur convalescence économique, l'expansion du PIB réel se situant en moyenne à environ 3,3 % (annualisé). « Malgré le défi constant que représente la parité entre les dollars américain et canadien, la production des secteurs d'exportation semble destinée à augmenter au cours des prochains trimestres, notamment celle du secteur de l'automobile et des autres grandes industries manufacturières », observe M. Alexander.

Les perspectives d'exportations de ressources naturelles demeurent aussi relativement bonnes. Il est possible que les mesures prises par les autorités monétaires chinoises et par celles des autres marchés en émergence pour contrer les risques d'inflation, ainsi qu'une baisse de la demande japonaise, entraînent une baisse modérée des prix d'un certain nombre de produits de base clés, mais les prix resteront suffisamment fermes pour que la croissance du revenu national se maintienne. Notre scénario tient pour acquis que les cours pétroliers se situeront dans une fourchette moyenne de 95 à 100 $ US le baril cette année et l'année prochaine, ce qui avantagerait modestement l'ensemble de l'économie canadienne. « La prime sur les cours pétroliers comporte un risque géopolitique important pour l'instant. Les marchés ont d'ores et déjà escompté la possibilité d'une interruption des approvisionnements provenant de la Libye. Les cours du brut plongeront donc si cette pénurie ne se matérialise pas, constate M. Alexander. Toutefois, compte tenu du caractère hautement incertain des événements au Moyen-Orient, l'évolution des cours du brut demeure dans une large mesure incertaine. »

Refroidissement de la demande d'habitations

Combinée au resserrement des règles régissant les assurances hypothécaires, la majoration des taux d'intérêt réduira la demande sur le marché canadien de la revente de maisons au deuxième semestre de 2011 et en 2012. Les nouvelles règles sur l'assurance hypothécaire entreront en vigueur à la mi-mars et augmenteront le coût mensuel moyen des prêts hypothécaires assurés. Comme cela s'était produit au dernier resserrement des règles sur l'assurance hypothécaire, après l'application de règles plus strictes, la vigueur récente du marché s'essoufflera.

« Nous continuons de penser que, compte tenu des facteurs économiques fondamentaux sous-jacents, le marché canadien de l'habitation demeurera équilibré tout au long de l'horizon prévisionnel et que les prix des maisons se contenteront de stagner. Le contraste sera cependant frappant par rapport à l'appréciation annuelle moyenne de 10 % de la dernière décennie », a déclaré M. Alexander.

Aux entreprises de reprendre le flambeau de la croissance

Comme les ménages et les administrations publiques freineront leurs dépenses, la croissance en 2011 et 2012 sera tributaire des investissements des entreprises et des exportations. Les risques qui pèsent sur la reprise américaine se sont atténués, d'où la forte probabilité d'une amélioration marquée de l'emploi et de la conjoncture aux États-Unis au cours des prochains mois.

La reprise continue et vigoureuse de la demande américaine de produits manufacturés canadiens, notamment d'automobiles et de produits industriels, devrait se prolonger au-delà de l'horizon prévisionnel (soit 2011 et 2012), même si le dollar canadien se situera au-dessus de la parité presque tout au long de l'année en cours et bien près de la parité tout au long de l'année suivante. Le Canada jouit aussi d'un avantage concurrentiel certain dans le secteur des produits de base et malgré un léger ralentissement, la forte croissance des économies en développement continuera de stimuler l'appétit mondial pour les produits de base canadiens.

Des risques persistent tant sur le marché intérieur qu'à l'échelle mondiale

Malgré la confiance croissante dans la reprise canadienne, plusieurs risques pourraient se concrétiser au cours des prochaines années et avoir un effet néfaste sur l'économie. Certains sont inhérents au marché intérieur, notamment l'endettement des ménages et les craintes générées par une possible surévaluation des habitations.

De nombreux autres sont de nature mondiale. La hausse de l'inflation sur les marchés émergents fait planer le spectre d'un cycle d'expansion et ralentissement qui pourrait nuire au marché des produits de base. Par ailleurs, si les troubles politiques au Moyen-Orient se propagent aux plus gros producteurs de pétrole de la région, le cours du brut pourrait exploser, propulser le dollar canadien vers de nouveaux sommets et faire dérailler la reprise économique mondiale. L'Europe continue par ailleurs de susciter de l'inquiétude en raison du délabrement des finances publiques de plusieurs pays, ce qui pourrait forcer une ou plusieurs restructurations de dette dans la région et aurait des retombées sur le système bancaire européen. Par ailleurs, même si la reprise aux États-Unis semble se consolider, elle demeure néanmoins fortement dépendante des mesures actuelles de stimulation monétaire et budgétaire. De plus, le déséquilibre budgétaire massif aux États-Unis risque aussi de déstabiliser les marchés financiers.

Une année solide devant nous

Selon notre scénario de base, le Canada affichera en 2011 une solide croissance de 3,0 % qui ralentira à 2,5 % en 2012. À ce rythme, l'inflation ne constitue pas une véritable menace. L'augmentation des coûts de l'énergie aura des retombées limitées sur les prix des autres produits de consommation. Cette conjoncture favorise une création modérée d'emplois et une croissance des bénéfices de l'ordre d'au moins 10 % en 2011 et de près de 10 % en 2012. Dans ce contexte, l'augmentation des taux ne sera que graduelle. Nous pensons que la Banque du Canada majorera ses taux d'un point de pourcentage au deuxième semestre de cette année et d'un autre point de pourcentage l'année prochaine. « Malgré les nombreux risques, le scénario le plus probable est celui où l'économie canadienne continuera d'afficher un rendement sain en 2011 et en 2012 », conclut M. Alexander.

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