Le Groupe Financier Banque TD présente les résultats du troisième trimestre de 2010

TORONTO, le 2 sept. /CNW/ - Le Groupe Financier Banque TD (GFBTD) a annoncé aujourd'hui ses résultats financiers pour le troisième trimestre terminé le 31 juillet 2010. Les résultats globaux pour le trimestre ont reflété la croissance vigoureuse des bénéfices tirés des activités de détail.

"Nos résultats pour le troisième trimestre sont le reflet direct de la croissance de nos activités de détail des deux côtés de la frontière, le total de nos bénéfices tirés des activités de détail rajustés atteignant d'un nouveau sommet, soit 1,3 milliard de dollars, en hausse de 21 % par rapport aux résultats pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent. Les Services bancaires personnels et commerciaux au Canada ont affiché un nouveau record pour un troisième trimestre consécutif, et les Services bancaires personnels et commerciaux aux États-Unis ont enregistré leurs bénéfices rajustés les plus élevés depuis notre entrée sur ce marché, a dit Ed Clark, président et chef de la direction du GFBTD. Les bénéfices des Services bancaires de gros ont continué à se régulariser puisqu'ils ont respecté les attentes malgré des marchés bien malmenés pendant le trimestre. En outre, la qualité du crédit a été la meilleure et les pertes sur créances ont été les moins élevées des sept derniers trimestres dans l'ensemble de nos secteurs d'activité."

Services bancaires personnels et commerciaux au Canada

Les Services bancaires personnels et commerciaux au Canada ont produit des bénéfices de 841 millions de dollars pour le troisième trimestre, en hausse de 24 % en regard de la période correspondante de l'exercice précédent. Les revenus ont monté de 8 % tandis que la provision pour pertes sur créances a diminué de 19 %. Les volumes de TD Canada Trust (TDCT) ont affiché une solide croissance pour la plupart des produits bancaires, en particulier les prêts immobiliers garantis et les dépôts d'entreprises. Autre point fort du trimestre, pour la cinquième année de suite, TDCT a été classée au premier rang sur le plan de la satisfaction de la clientèle bancaire au Canada par J.D. Power and Associates. Et, en août, pour la sixième année consécutive, TDCT a reçu le prix d'excellence Synovate pour le service à la clientèle.

"Pour le troisième trimestre de suite, les Services bancaires personnels et commerciaux au Canada ont atteint des résultats records, car nous avons continué à investir dans nos gens et sommes restés concentrés sur notre engagement à fournir à nos clients les meilleurs services et facilités d'accès possibles, a dit Tim Hockey, chef de la direction de TDCT. Nous prévoyons que la croissance des bénéfices continuera d'être robuste, mais pas nécessairement autant que cette année, puisque le marché canadien de l'habitation ralentit et que les marges continuent de subir des pressions concurrentielles."

Gestion de patrimoine

Le bénéfice net de la division mondiale de gestion de patrimoine, qui exclut le placement comme présenté du GFBTD dans TD Ameritrade, s'est établi à 117 millions de dollars pour le trimestre, en hausse de 23 % par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent. Cette hausse est en grande partie attribuable à la progression des revenus tirés des commissions étant donné l'augmentation des actifs des clients ainsi qu'à l'amélioration de la marge d'intérêt nette. L'apport de TD Ameritrade aux bénéfices du secteur s'est chiffré à 62 millions de dollars, soit un recul de 9 % en regard du trimestre correspondant de l'exercice précédent, qui s'explique par l'incidence de l'appréciation du dollar canadien qui a été en partie contrebalancée par la hausse des bénéfices.

"Gestion de patrimoine a connu un solide trimestre. Nos profits se sont améliorés pour le sixième trimestre consécutif et nous avons continué à investir dans nos activités d'exploitation afin d'assurer notre croissance future, a dit Bill Hatanaka, chef de la direction de TD Waterhouse. Toutefois, compte tenu de l'incidence que pourrait avoir le ralentissement de l'économie américaine sur les marchés des actions aux États-Unis, nous demeurons prudents quant aux prochains trimestres."

Services bancaires personnels et commerciaux aux États-Unis

Les Services bancaires personnels et commerciaux aux États-Unis ont généré un bénéfice net comme présenté de 271 millions de dollars US pour le trimestre considéré. Le bénéfice net rajusté du secteur s'est établi à 276 millions de dollars US, en hausse de 30 % comparativement au troisième trimestre de l'exercice précédent. L'accroissement des revenus de 17 % par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent s'explique par les gains tirés de l'ensemble des activités, y compris une croissance des dépôts et des prêts, soutenue par une augmentation des commissions dans le secteur de détail. Le total de la provision pour pertes sur créances a diminué pour s'établir à 126 millions de dollars US, en baisse de 23 % en regard la période correspondante de l'exercice précédent.

Au cours du trimestre, TD Bank, la banque américaine la plus pratique, a annoncé une offre d'achat visant The South Financial Group, Inc. La transaction demeure conditionnelle à l'approbation des actionnaires et à celle de certains organismes de réglementation. L'assemblée des actionnaires aura lieu le 28 septembre 2010 et, sous réserve de l'obtention des approbations nécessaires, la transaction devrait être conclue peu après.

"TD Bank a connu un très bon trimestre malgré l'incertitude qui persiste dans l'économie américaine, a dit Bharat Masrani, chef de la direction de TD Bank, la banque américaine la plus pratique. Nous demeurons satisfaits de notre rythme de croissance interne et nous continuons à prêter à nos clients. En fait, depuis le début de la crise en 2007, la masse de nos prêts a augmenté de 20 %. Nous sommes également heureux du rendement des trois banques floridiennes acquises dans le cadre d'opérations facilitées par la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC) au cours du deuxième trimestre."

Services bancaires de gros

Les Services bancaires de gros ont produit un bénéfice net comme présenté de 179 millions de dollars, en baisse de 45 % en regard du trimestre correspondant de l'exercice précédent. Les résultats très solides du trimestre correspondant de l'exercice précédent reflétaient le rétablissement général des marchés au sortir de la crise financière. En outre, le trimestre considéré a subi l'incidence défavorable de la crise de la dette souveraine qui touche certains pays d'Europe et l'effet des soubresauts sur les marchés des actions au début de mai. Le tout a donné lieu à une baisse des opérations sur instruments à taux fixe, instruments de crédit et monnaies étrangères et à un recul des honoraires de prise ferme, en partie contrebalancés par une augmentation des gains tirés des transactions d'actions et du portefeuille de placement.

"Nos services bancaires de gros ont connu de solides résultats pour le trimestre, surtout compte tenu du contexte d'exploitation difficile, a dit Bob Dorrance, chef de la direction de Valeurs Mobilières TD. La rudesse des marchés au cours du trimestre considéré contraste avec la situation très favorable qui prévalait un an plus tôt. Nous croyons que la situation restera difficile à court terme, pendant que nous continuons de bâtir nos entreprises afin de solidifier nos plateformes en vue de nos succès futurs."

Siège social

Le secteur Siège social, qui comprend les autres activités de la Banque, a subi une perte nette rajustée de 182 millions de dollars (perte nette comme présentée de 304 millions de dollars), en hausse de 76 millions de dollars par rapport aux résultats rajustés de la période correspondante de l'exercice précédent. La hausse de la perte s'explique principalement par des éléments fiscaux défavorables et par les pertes associées aux activités de couverture et de trésorerie, en partie compensés par la réduction des frais nets du Siège social.

Capital

Le ratio des fonds propres de première catégorie du GFBTD a atteint un nouveau sommet, soit 12,5 %, en hausse de 50 points de base par rapport au trimestre précédent, alors que les actifs pondérés en fonction des risques sont restés stables. La qualité du capital est demeurée très élevée, l'avoir corporel en actions ordinaires comportant 75 % de fonds propres de première catégorie.

"Nous devrons attendre pour connaître la portée et l'incidence réelles des projets de réformes sur la gestion des capitaux propres, a dit M. Clark. Toutefois, nous espérons être en mesure d'en communiquer un compte rendu d'ici le premier trimestre de l'exercice 2011, en même temps que les prévisions de bénéfices du conseil d'administration et la politique de versement de dividendes de la Banque."

Conclusion

"Nous sommes très satisfaits des solides résultats et de la croissance interne que nous avons enregistrés au troisième trimestre. Nos activités de détail continuent de très bien performer et nous placent en bonne position pour dégager de bons résultats pour l'exercice, a dit M. Clark. Nous croyons que nos excellents niveaux de capitaux, nos récentes acquisitions et les investissements que nous avons faits dans notre entreprise nous aideront à poursuivre notre croissance malgré les tensions économiques persistantes."

Le texte ci-dessus contient des énoncés prospectifs. Se reporter à la rubrique "Mise en garde à l'égard des énoncés prospectifs" à la page 4.

Avant sa publication, ce document a été revu par le comité de vérification de la Banque et approuvé par le conseil d'administration de la Banque, sur recommandation du comité de vérification.

NOTRE RENDEMENT

Présentation de l'information financière de la Banque

La Banque dresse ses états financiers consolidés intermédiaires selon les PCGR et désigne les résultats dressés selon les PCGR "comme présentés". La Banque utilise également des mesures financières non conformes aux PCGR pour obtenir les résultats "rajustés", afin d'évaluer chacun de ses secteurs d'activité et de mesurer son rendement global. Pour obtenir les résultats rajustés, la Banque retire les "éléments à noter", déduction faite des impôts sur les bénéfices, des résultats comme présentés. Les éléments à noter comprennent des éléments que la direction n'estime pas révélateurs du rendement de l'entreprise sous-jacente. La Banque croit que les résultats rajustés permettent au lecteur de mieux comprendre comment la direction évalue le rendement de la Banque. Les éléments à noter sont présentés dans le tableau de la page suivante. Comme expliqué, les résultats rajustés sont différents des résultats comme présentés selon les PCGR. Les résultats rajustés, les éléments à noter et les termes semblables utilisés dans le présent document ne sont pas définis aux termes des PCGR et, par conséquent, ils pourraient ne pas être comparables à des termes similaires utilisés par d'autres émetteurs.

En date du 30 avril 2009, la période de présentation de TD Bank, N.A., qui exerce ses activités sous l'appellation TD Bank, la banque américaine la plus pratique, a été alignée sur la période de présentation de la Banque afin d'éliminer le décalage de un mois dans la présentation de l'information financière. Avant le 30 avril 2009, la période de présentation de TD Bank, N.A. était incluse dans les états financiers de la Banque avec un décalage de un mois. D'après le chapitre 1506 du Manuel de l'ICCA, "Modifications comptables", cet alignement est considéré comme une modification de convention comptable. La Banque a estimé que l'incidence sur les périodes antérieures était négligeable et, par conséquent, le solde d'ouverture des bénéfices non répartis du deuxième trimestre de 2009 a été rajusté pour aligner la période de présentation de TD Bank, N.A. sur celle de la Banque.

Le tableau qui suit donne les résultats d'exploitation - comme présentés de la Banque.

Le tableau qui suit présente un rapprochement des résultats rajustés et des résultats comme présentés de la Banque.

Événements importants en 2010

Acquisition de The South Financial Group, Inc.

Le 17 mai 2010, la Banque a annoncé la signature d'une entente définitive avec The South Financial Group, Inc. (South Financial) selon laquelle la Banque acquerra la totalité des actions ordinaires en circulation de South Financial pour environ 61 millions de dollars au comptant ou en actions ordinaires de la Banque. De plus, immédiatement avant la clôture de la transaction, le département du Trésor des États-Unis vendra à la Banque ses actions privilégiées de South Financial, ainsi que les bons de souscription associés acquis dans le cadre du Capital Purchase Program du département du Trésor, et libérera tous les dividendes accumulés et non versés sur ces actions pour une contrepartie totale au comptant d'environ 131 millions de dollars. La transaction est conditionnelle aux approbations des actionnaires de South Financial et de certains organismes de réglementation. Le conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale a approuvé la transaction le 22 juillet 2010. L'assemblée des actionnaires aura lieu le 28 septembre 2010 et, sous réserve de l'obtention des approbations nécessaires, la transaction devrait être conclue peu après.

Au 31 mars 2010, South Financial avait des actifs totalisant 12,4 milliards de dollars US et détenait 9,8 milliards de dollars US en dépôts. La transaction devrait être légèrement relutive pour le bénéfice de la Banque pour l'exercice 2011 et aura une incidence de 40 à 50 points de base (pdb) sur les fonds propres de première catégorie, compte tenu de l'émission par la Banque, au troisième trimestre de 2010, d'actions ordinaires d'un capital d'environ 250 millions de dollars au Canada.

Nouveautés législatives aux États-Unis

La conjoncture économique et les conditions récentes sur les marchés ont donné lieu à de nouvelles lois et à de nombreuses propositions de changement de la réglementation du secteur des services financiers, notamment d'importantes mesures législatives et réglementaires additionnelles aux États-Unis.

Le 21 juillet 2010, le président des États-Unis a ratifié la loi intitulée Dodd-Frank Wall Street Reform and Consumer Protection Act (la "loi") qui déclenche une vaste réforme du secteur financier aux États-Unis. Couvrant plus de 2 300 pages, la loi aura une incidence sur toutes les institutions financières des États-Unis et sur de nombreux établissements financiers, y compris la Banque, qui mènent des activités en dehors des États-Unis. La loi entraîne d'importants changements, entre autres pour ce qui est de la supervision des services bancaires et des banques, de la solution pour ce qui est des institutions financières d'importance systémique, de la protection des consommateurs, des valeurs mobilières, des instruments dérivés et de la rémunération des cadres. La loi sera complétée par une foule de dispositions réglementaires, et un grand nombre d'études et de rapports continus dans la foulée de sa mise en œuvre. Par conséquent, même si la loi aura une incidence sur les affaires de la Banque, particulièrement sur ses activités aux États-Unis, les conséquences ultimes pour la Banque ne seront pas connues tant que les règlements de mise en œuvre n'auront pas été rendus publics.

Les autres changements réglementaires récents comprennent les modifications apportées à la loi intitulée Electronic Funds Transfer Act ("Regulation E"), laquelle interdit aux institutions financières d'imposer des frais de découvert aux consommateurs sur les opérations de paiement effectuées à un guichet automatique bancaire ou à un point de vente qui donnent lieu à un découvert, et à la loi intitulée Credit Card Act, qui, entre autres, limitera considérablement la capacité de la Banque à appliquer des taux d'intérêt et imposer des frais basés sur le risque propre à un client. Pour plus d'informations sur nos prévisions quant à l'incidence de la Regulation E, se reporter à la rubrique Services bancaires personnels et commerciaux aux États-Unis de la section "Rapport de gestion des secteurs d'activité de TD" du présent rapport.

La Banque continue de surveiller de près l'évolution de ces questions et d'autres et analyse l'incidence que pourraient avoir ces changements réglementaires et législatifs sur ses activités.

RAPPORT DE GESTION DES SECTEURS D'ACTIVITÉ DE TD

Aux fins de la présentation de l'information de gestion, l'exploitation et les activités de la Banque s'articulent autour de quatre principaux secteurs d'exploitation qui exercent leurs activités dans plusieurs centres financiers clés dans le monde : Services bancaires personnels et commerciaux au Canada, y compris TD Canada Trust et TD Assurance; Gestion de patrimoine, y compris TD Waterhouse et un placement dans TD Ameritrade; Services bancaires personnels et commerciaux aux États-Unis, y compris TD Bank, la banque américaine la plus pratique, et Services bancaires de gros, y compris Valeurs Mobilières TD. Les autres activités de la Banque sont regroupées au sein du secteur Siège social.

Les résultats de chaque secteur d'exploitation reflètent les revenus, les frais, les actifs et les passifs liés aux activités du secteur. La Banque mesure et évalue le rendement de chaque secteur d'après les résultats rajustés, le cas échéant, et, pour ces secteurs, elle indique que la mesure est rajustée. L'amortissement des frais liés aux actifs incorporels est compris dans le secteur Siège social. Par conséquent, le bénéfice net des secteurs d'exploitation est présenté avant l'amortissement des actifs incorporels, ainsi que tout autre élément à noter non attribué aux secteurs d'exploitation. Pour de l'information détaillée, consulter la rubrique "Présentation de l'information financière de la Banque", la rubrique "Description des activités" du rapport annuel 2009 et la note 34 afférente aux états financiers consolidés de 2009. Pour de l'information sur les mesures du profit économique et du rendement du capital investi de la Banque, lesquelles sont des mesures financières non conformes aux PCGR, se reporter à la rubrique "Notre rendement".

Le revenu d'intérêts net au sein des Services bancaires de gros est présenté en équivalence fiscale, ce qui signifie que la valeur des bénéfices non imposables ou exonérés d'impôt, tels que les dividendes, est rajustée à la valeur équivalente avant impôts. L'équivalence fiscale permet à la Banque de mesurer le revenu tiré de toutes les valeurs mobilières et de tous les prêts de manière uniforme. Elle procure en outre des éléments de comparaison plus significatifs du revenu d'intérêts net avec celui d'institutions semblables. L'augmentation selon l'équivalence fiscale du revenu d'intérêts net et de la charge d'impôts sur les bénéfices reflétée dans les résultats du secteur Services bancaires de gros est renversée dans le secteur Siège social. Le rajustement de l'équivalence fiscale pour le trimestre s'est établi à 92 millions de dollars, en regard de 62 millions de dollars pour le troisième trimestre de l'exercice précédent et de 110 millions de dollars pour le trimestre précédent. Pour la période depuis le début de l'exercice, le rajustement de l'équivalence fiscale s'est élevé à 298 millions de dollars par rapport à 350 millions de dollars à la période correspondante de l'exercice précédent.

La Banque titrise des prêts et des créances de détail et comptabilise un gain ou une perte à la vente, y compris la constatation d'un actif lié aux droits conservés. Les pertes sur créances subies à l'égard des droits conservés après titrisation sont comptabilisées à titre de charge dans les revenus autres que d'intérêts dans les états financiers consolidés intermédiaires de la Banque. Aux fins de la présentation sectorielle, la provision pour pertes sur créances liée aux volumes titrisés est incluse dans les Services bancaires personnels et commerciaux au Canada, mais est renversée dans le secteur Siège social et reclassée à titre de charge dans les revenus autres que d'intérêts afin de respecter les PCGR.

Le bénéfice net des Services bancaires personnels et commerciaux au Canada a été de 841 millions de dollars pour le trimestre, soit une augmentation de 164 millions de dollars, ou 24 %, par rapport au troisième trimestre de l'exercice précédent. Le rendement annualisé du capital investi pour le trimestre a été de 35,5 %, contre 30,5 % au troisième trimestre de l'exercice précédent.

Les revenus du secteur Services bancaires personnels et commerciaux au Canada proviennent des services bancaires aux particuliers, des services bancaires aux entreprises et des activités d'assurances. Les revenus pour le trimestre ont atteint 2 646 millions de dollars, soit une progression de 199 millions de dollars, ou 8 %, comparativement au troisième trimestre de l'exercice précédent, qui découle principalement d'une forte croissance des volumes, surtout pour les prêts immobiliers garantis, les dépôts d'entreprises et les activités d'assurances. Par rapport au troisième trimestre de l'exercice précédent, le volume de prêts immobiliers garantis, y compris les actifs titrisés, a augmenté de 20 milliards de dollars, ou 12 %, tandis que le volume des prêts à la consommation s'est accru de 3,9 milliards de dollars, ou 13 %. Le volume des prêts aux entreprises et des acceptations a été de 1,5 milliard de dollars, ou 5 % plus élevé. Le volume des dépôts de particuliers a monté de 5,3 milliards de dollars, ou 4 %, et celui des dépôts d'entreprises, de 6,9 milliards de dollars, ou 14 %. Les primes brutes d'assurance souscrites ont grimpé de 98 millions de dollars, ou 12 %, par rapport au troisième trimestre de l'exercice précédent. La marge sur les actifs productifs moyens a diminué de 4 pdb, pour s'établir à 2,92 %, en regard du troisième trimestre de l'exercice précédent, du fait que les marges plus élevées sur les prêts immobiliers garantis ont été annulées par une compression des marges sur les dépôts.

La provision pour pertes sur créances pour le trimestre s'est établie à 236 millions de dollars, soit une diminution de 54 millions de dollars, ou 19 %, en regard du troisième trimestre de l'exercice précédent. La provision pour pertes sur créances des services bancaires aux particuliers s'est établie à 222 millions de dollars, soit une baisse de 46 millions de dollars, ou 17 %, qui s'explique principalement par des conditions de crédit plus favorables résultant de l'amélioration du contexte économique et de l'emploi. La provision pour pertes sur créances des services bancaires aux entreprises a atteint 14 millions de dollars, en baisse de 8 millions de dollars, ou 36 %. La provision annualisée pour pertes sur créances, exprimée en pourcentage du volume de prêts, s'est établie à 0,37 %, en baisse de 14 pdb en regard du troisième trimestre de l'exercice précédent. Les prêts douteux nets, y compris les activités liées aux cartes de crédit aux États-Unis, se sont établis à 525 millions de dollars, soit un repli de 9 millions de dollars, ou 2 %, par rapport au troisième trimestre de l'exercice précédent. Les prêts douteux nets des services bancaires commerciaux sont demeurés relativement bas, dans une large mesure en raison d'une gestion active. Les prêts douteux nets, exprimés en pourcentage du total des prêts, ont représenté 0,82 %, comparativement à 0,92 % au 31 juillet 2009.

Les frais autres que d'intérêts pour le trimestre ont atteint 1 222 millions de dollars, en hausse de 52 millions de dollars, ou 4 %, par rapport au troisième trimestre de l'exercice précédent, en raison essentiellement de l'augmentation de la rémunération de l'effectif et des coûts liés aux projets.

Le nombre moyen d'équivalents temps plein (ETP) s'est accru de 1 827, ou 6 %, par rapport au troisième trimestre du dernier exercice, ce qui traduit l'investissement soutenu dans nos activités. Le ratio d'efficience pour le trimestre s'est amélioré, atteignant 46,2 %, comparativement à 47,8 % pour le troisième trimestre de l'exercice précédent.

Le bénéfice net des Services bancaires personnels et commerciaux au Canada du trimestre a enregistré une hausse de 80 millions de dollars, ou 11 %, comparativement au trimestre précédent. Le rendement annualisé du capital investi pour le trimestre a atteint 35,5 %, contre 33,7 % pour le trimestre précédent.

Les revenus pour le trimestre ont grimpé de 128 millions de dollars, ou 5 %, comparativement au trimestre précédent, essentiellement sous l'effet d'un solide volume de prêts immobiliers garantis et de dépôts de particuliers et d'un plus grand nombre de jours civils au cours du trimestre considéré. La marge sur les actifs productifs moyens a été stable par rapport au dernier trimestre, s'établissant à 2,92 %. Par rapport au trimestre précédent, le volume de prêts immobiliers garantis, y compris les actifs titrisés, s'est accru de 4,6 milliards de dollars, ou 3 %, celui des prêts à la consommation, de 1,2 milliard de dollars, ou 4 %, et celui des prêts aux entreprises et des acceptations, de 0,4 milliard de dollars, ou 1 %. Le volume des dépôts de particuliers a monté de 3,4 milliards de dollars, ou 3 %, et celui des dépôts d'entreprises, de 2,1 milliards de dollars, ou 4 %. Les primes brutes d'assurance souscrites ont augmenté de 108 millions de dollars, ou 14 %.

La provision pour pertes sur créances pour le trimestre a baissé de 20 millions de dollars, ou 8 %. La provision pour pertes sur créances des services aux particuliers a diminué de 8 millions de dollars, ou 4 %, tandis que celle des services bancaires aux entreprises a été réduite de 12 millions de dollars, ou 47 %. Les prêts douteux nets ont augmenté de 20 millions de dollars, ou 4 %, en regard du trimestre précédent, dans une large mesure par suite de la diminution des provisions. Les prêts douteux nets, exprimés en pourcentage du total des prêts, ont représenté 0,82 %, comparativement à 0,81 % au 30 avril 2010.

Les frais autres que d'intérêts pour le trimestre ont monté de 35 millions de dollars, ou 3 %, comparativement au trimestre précédent, conséquence de la hausse de la rémunération de l'effectif.

Le nombre moyen d'ETP a augmenté de 847, ou 3 %. Le ratio d'efficience du trimestre considéré s'est amélioré pour s'établir à 46,2 %, contre 47,1 % au trimestre précédent.

Le bénéfice net des Services bancaires personnels et commerciaux au Canada pour les neuf mois terminés le 31 juillet 2010 s'est élevé à 2 322 millions de dollars, en hausse de 472 millions de dollars, ou 26 %, en regard de la période correspondante de l'exercice précédent. Pour la période depuis le début de l'exercice, le rendement annualisé du capital investi a atteint 33,5 %, contre 28,5 % pour la période correspondante.

Les revenus pour la période depuis le début de l'exercice ont atteint 7 703 millions de dollars, soit une progression de 688 millions de dollars, ou 10 %, comparativement à la période correspondante de l'exercice précédent, qui découle principalement d'une forte croissance des volumes pour la plupart des produits bancaires. La marge sur les actifs productifs moyens pour la période depuis le début de l'exercice a gagné 1 pdb pour s'établir à 2,92 % par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent, en raison de la hausse des marges sur les prêts immobiliers garantis, annulée en partie par une compression des marges sur les dépôts résultant de l'environnement de hausse des taux d'intérêt. Une croissance des volumes a été enregistrée surtout dans les prêts immobiliers garantis et les dépôts de particuliers et d'entreprises. Le volume de prêts immobiliers garantis, y compris les actifs titrisés, s'est accru de 24,6 milliards de dollars, ou 13 %, et celui des prêts à la consommation, de 3,9 milliards de dollars, ou 14 %. Le volume des prêts aux entreprises et des acceptations a été de 1,4 milliard de dollars, ou 5 %, plus élevé. Le volume des dépôts de particuliers a monté de 4,9 milliards de dollars, ou 4 %, et celui des dépôts d'entreprises, de 6,7 milliards de dollars, ou 14 %. Les primes brutes d'assurance souscrites ont grimpé de 238 millions de dollars, ou 11 %.

Pour la période depuis le début de l'exercice, les provisions pour pertes sur créances ont totalisé 807 millions de dollars, en baisse de 35 millions de dollars, ou 4 %, en comparaison de la période correspondante de l'exercice précédent. La provision pour pertes sur créances des services bancaires aux particuliers a atteint 729 millions de dollars, soit une diminution de 44 millions de dollars, et la provision pour pertes sur créances des services bancaires aux entreprises a été de 78 millions de dollars, soit une augmentation de 9 millions de dollars, ou 14 %. Les prêts douteux nets ont reculé de 9 millions de dollars, ou 2 %, en regard de la période correspondante de l'exercice précédent.

Depuis le début de l'exercice, les frais autres que d'intérêts ont atteint 3 603 millions de dollars, soit une hausse de 104 millions de dollars, ou 3 %, par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent, du fait en bonne partie de l'augmentation de la rémunération de l'effectif, des dépenses liées aux projets et des pertes autres que sur créances, partiellement contrebalancée par une baisse des frais de litige et de la taxe sur le capital.

Pour la période depuis le début de l'exercice, le nombre moyen de postes ETP a monté de 1 254, ou 4 %, par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent. Le ratio d'efficience pour la période depuis le début de l'exercice s'est amélioré pour se situer à 46,8 %, contre 49,9 % pour la période correspondante il y a un an.

Bien que nous continuions de profiter de notre position de chef de file pour les heures d'ouverture des succursales et les investissements soutenus dans notre réseau, nous prévoyons que la croissance des bénéfices ralentira jusqu'au début de 2011. Nous nous attendons également à ce que la croissance des revenus soit moins marquée, sous l'effet de l'accroissement contenu des volumes pour la plupart des produits et des pressions soutenues sur les marges exercées par la concurrence. Les pertes sur créances à l'égard des prêts aux particuliers devraient demeurer stables pendant le reste de l'exercice. Une forte croissance des activités sous-jacentes, en plus de l'amélioration des marges sur les produits, stimulera les activités d'assurances jusqu'à la fin de l'exercice considéré et au début du prochain exercice; cependant, les revenus demeureront quelque peu vulnérables à une hausse des coûts de réclamation. Les frais continueront d'être gérés prudemment, et nous continuerons de mettre l'accent sur les investissements soutenus appropriés dans nos activités et maintiendrons un levier d'exploitation positif.

Le bénéfice net pour le secteur Gestion de patrimoine a été de 179 millions de dollars pour le trimestre, soit une augmentation de 16 millions de dollars, ou 10 %, par rapport au troisième trimestre de l'exercice précédent. Le bénéfice net de la division mondiale de gestion de patrimoine, qui exclut TD Ameritrade, a atteint 117 millions de dollars, soit une hausse de 22 millions de dollars, ou 23 %, en regard du troisième trimestre de l'exercice précédent. Cette hausse a été induite dans une large mesure par l'augmentation des revenus tirés des frais découlant de l'accroissement des actifs des clients ainsi que par la hausse de la marge d'intérêt nette. Le placement comme présenté de la Banque dans TD Ameritrade a rapporté un bénéfice net de 62 millions de dollars pour le trimestre, soit 6 millions de dollars, ou 9 %, de moins qu'au troisième trimestre de l'exercice précédent. La baisse s'explique par l'effet de change lié à l'appréciation du dollar canadien, contrebalancé en partie par l'augmentation des bénéfices de TD Ameritrade. Pour son troisième trimestre terminé le 30 juin 2010, TD Ameritrade a affiché un bénéfice net de 179 millions de dollars US, soit une progression de 8 millions de dollars US, ou 5 %, comparativement au troisième trimestre de l'exercice précédent. Le rendement annualisé du capital investi de Gestion de patrimoine pour le trimestre a été de 16,2 %, comparativement à 13,7 % au troisième trimestre de l'exercice précédent.

Les revenus de Gestion de patrimoine proviennent des activités de courtage en ligne, des activités de conseil et de la gestion d'actifs. Les revenus ont été de 616 millions de dollars pour le trimestre considéré, soit une hausse de 54 millions de dollars, ou 10 %, comparativement au troisième trimestre de l'exercice précédent. La hausse s'explique essentiellement par l'accroissement des actifs administrés et des actifs gérés, qui a entraîné la forte croissance des revenus tirés des commissions dans les activités de conseil et de gestion d'actifs, l'inclusion des acquisitions au Royaume-Uni et l'augmentation des prêts sur marge consentis aux clients et des soldes des dépôts, jumelés à l'amélioration de la marge d'intérêt nette. Cette hausse a été partiellement annulée par une diminution des volumes du côté des activités de courtage en ligne ainsi que par une baisse des commissions par opération au Canada du fait que des investisseurs actifs ont représenté une plus grande proportion des volumes de négociation.

Les frais autres que d'intérêts pour le trimestre ont été de 447 millions de dollars, en hausse de 23 millions de dollars, ou 5 %, par rapport au troisième trimestre de l'exercice précédent. Cette hausse s'explique principalement par l'augmentation de la rémunération variable et des commissions de suivi induite par la croissance des revenus découlant de l'augmentation des valeurs d'actifs dans les activités de conseil et les activités de gestion d'actifs, par l'augmentation des investissements afin de soutenir la croissance de l'entreprise et par l'inclusion des acquisitions au Royaume-Uni. Ces éléments ont été partiellement contrebalancés par la diminution de l'effectif dans les activités américaines de gestion de patrimoine par suite de la compression des activités de consultation financière.

Le nombre moyen d'ETP a grimpé de 134, ou 2 %, en regard du troisième trimestre de l'exercice précédent, conséquence surtout de l'ajout d'ETP par suite des acquisitions au Royaume-Uni, de l'augmentation des ETP en contact direct avec la clientèle et de la hausse des ETP de soutien affectés à l'infrastructure. Ces éléments ont été partiellement annulés par une réduction de l'effectif dans les activités américaines de gestion de patrimoine. Le ratio d'efficience pour le trimestre considéré s'est amélioré pour s'établir à 72,6 %, contre 75,4 % pour le troisième trimestre de l'exercice précédent.

Les actifs administrés, qui totalisaient 211 milliards de dollars au 31 juillet 2010, ont progressé de 23 milliards de dollars, ou 12 %, en regard du 31 juillet 2009. Les actifs gérés, qui totalisaient 174 milliards de dollars au 31 juillet 2010, se sont accrus de 10 milliards de dollars, ou 6 %, comparativement au 31 juillet 2009. Ces hausses reflètent l'appréciation des marchés et les nouveaux actifs nets de clients.

Le bénéfice net de Gestion de patrimoine pour le trimestre a enregistré une hausse de 12 millions de dollars, ou 7 %, comparativement au trimestre précédent. Le bénéfice net de la division mondiale de gestion de patrimoine a été de 6 millions de dollars, ou 5 %, plus élevé qu'au trimestre précédent, principalement sous l'effet de l'amélioration de la marge d'intérêt nette, en partie neutralisée par une baisse des volumes de négociation et des commissions par opération dans les activités canadiennes de courtage en ligne. Le placement comme présenté de la Banque dans TD Ameritrade a reflété une croissance du bénéfice net de 6 millions de dollars, ou 11 %, en regard du trimestre précédent, qui provient de l'augmentation des bénéfices de TD Ameritrade. Pour son troisième trimestre terminé le 30 juin 2010, TD Ameritrade a affiché un bénéfice net en progression de 16 millions de dollars US, ou 10 %, par rapport au trimestre précédent. Le rendement annualisé du capital investi de Gestion de patrimoine pour le trimestre a été de 16,2 %, comparativement à 15,5 % pour le trimestre précédent.

Les revenus pour le trimestre ont monté de 4 millions de dollars en regard du trimestre précédent, essentiellement sous l'effet de l'augmentation des revenus attribuable à la hausse des prêts sur marge et des soldes des dépôts et de l'amélioration de la marge d'intérêt nette. La montée des revenus a été en partie contrebalancée par une diminution des volumes de négociation et des commissions par opération dans les activités canadiennes de courtage en ligne ainsi que par une baisse des revenus tirés des commissions dans les activités de conseil.

Les frais autres que d'intérêts ont reculé de 5 millions de dollars par rapport au trimestre précédent, conséquence de la baisse des frais liés aux volumes et de la diminution des frais dans les activités américaines de gestion de patrimoine.

Le nombre moyen de postes ETP a fléchi de 85 comparativement au trimestre précédent, traduisant les volumes d'affaires moindres et l'effectif réduit dans les activités américaines de gestion de patrimoine, en partie compensés par la hausse des postes ETP en contact direct avec la clientèle et l'ajout de postes ETP de soutien affecté aux investissements. Le ratio d'efficience pour le trimestre considéré s'est amélioré pour s'établir à 72,6 %, contre 73,9 % au trimestre précédent.

Au 31 juillet 2010, les actifs administrés avaient diminué de 3 milliards de dollars en regard du 30 avril 2010. À cette même date, les actifs gérés avaient diminué de 1 milliard de dollars par rapport au 30 avril 2010. La diminution des actifs s'explique par l'incidence d'un marché défavorable sur les valeurs d'actifs, partiellement annulée par une augmentation des nouveaux actifs de clients.

Le bénéfice net de Gestion de patrimoine pour les neuf mois terminés le 31 juillet 2010 s'est élevé à 490 millions de dollars, soit une augmentation de 49 millions de dollars, ou 11 %, en regard de la période correspondante de l'exercice précédent. Le bénéfice net de la division mondiale de gestion de patrimoine s'est établi à 329 millions de dollars, une hausse de 81 millions de dollars, ou 33 %, comparativement à la période correspondante de l'exercice précédent, surtout due à l'augmentation des honoraires attribuable à l'accroissement des actifs moyens de clients et à l'amélioration de la marge d'intérêt nette. Le placement comme présenté de la Banque dans TD Ameritrade a généré un bénéfice net de 161 millions de dollars, en baisse de 32 millions de dollars, ou 17 %, par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent. Cette baisse découle de l'effet de change lié à l'appréciation du dollar canadien et du léger recul des bénéfices de TD Ameritrade. Pour la période de neuf mois terminée le 30 juin 2010, TD Ameritrade a affiché un bénéfice net de 478 millions de dollars US, soit 9 millions de dollars US, ou 2 %, de moins que pour la période correspondante de l'exercice précédent. Pour la période depuis le début de l'exercice, le rendement annualisé du capital investi de Gestion de patrimoine a atteint 14,8 %, contre 12,5 % pour la période correspondante il y a un an.

Pour la période depuis le début de l'exercice, les revenus ont totalisé 1 818 millions de dollars, en hausse de 200 millions de dollars, ou 12 %, en comparaison de la période correspondante de l'exercice précédent. Cette hausse tient essentiellement à l'augmentation des revenus tirés des commissions étant donné l'accroissement des actifs moyens de clients dans les activités de conseil et de gestion d'actifs, à la progression du revenu d'intérêts amenée par l'amélioration des marges sur les activités au Canada, à la croissance des volumes d'opérations et à l'inclusion des acquisitions au Royaume-Uni. Ces éléments ont été en partie contrebalancés par une baisse des commissions par opération dans les activités de courtage en ligne, induite par la fréquence accrue des placements effectués par les investisseurs actifs.

Pour la période depuis le début de l'exercice, les frais autres que d'intérêts se sont établis à 1 345 millions de dollars, en hausse de 88 millions de dollars, ou 7 %, par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent. Cette hausse est attribuable à l'augmentation de la rémunération variable due à la hausse des revenus tirés des commissions liée à la croissance des actifs des clients, à l'augmentation des commissions de suivi liées à la progression des revenus étant donné l'accroissement des actifs gérés, à l'inclusion des acquisitions au Royaume-Uni, à l'augmentation des investissements afin de soutenir la croissance de l'entreprise, et à une charge de rémunération accrue associée à l'ajout de postes ETP. Ces augmentations ont été en partie neutralisées par une réduction des frais dans les activités américaines de gestion de patrimoine.

Le nombre moyen de postes ETP depuis le début de l'exercice a augmenté de 161, ou 2 %, en regard de la période correspondante de l'exercice précédent, essentiellement du fait de l'ajout d'ETP liés aux acquisitions au Royaume-Uni, de l'augmentation du nombre d'ETP en contact direct avec la clientèle au Canada et de l'accroissement du nombre d'ETP affectés au traitement des volumes. Ces éléments ont été partiellement contrebalancés par la diminution des postes ETP dans les activités américaines de gestion de patrimoine par suite de la compression des activités de consultation financière. Le ratio d'efficience pour la période depuis le début de l'exercice s'est amélioré pour se situer à 74,0 %, contre 77,7 % pour la période correspondante de l'exercice précédent.

Les perspectives pour le reste de l'exercice et pour le début de 2011 demeurent teintées d'un optimisme prudent et dépendent de la hausse graduelle des taux d'intérêt et de la stabilité des marchés boursiers. L'investissement dans les activités se poursuivra au rythme actuel de sorte à assurer la croissance future.

Le bénéfice net comme présenté des Services bancaires personnels et commerciaux aux États-Unis, en dollars canadiens, pour le trimestre s'est établi à 282 millions de dollars, soit un bond de 110 millions de dollars, ou 64 %, et le bénéfice net rajusté a été de 287 millions de dollars, soit une progression de 45 millions de dollars, ou 19 %, comparativement au troisième trimestre de l'exercice précédent. L'appréciation du dollar canadien par rapport au dollar américain a entraîné une baisse du bénéfice net comme présenté et rajusté de 24 millions de dollars et de 25 millions de dollars, respectivement, pour le trimestre considéré. Le rendement annualisé du capital investi pour le trimestre a été de 6,4 %, contre 5,0 % au troisième trimestre de l'exercice précédent.

En dollars américains, les revenus ont été de 1 176 millions de dollars US pour le trimestre, soit une hausse de 173 millions de dollars US, ou 17 %, comparativement au troisième trimestre de l'exercice précédent. La hausse est essentiellement attribuable à une croissance générale pour la plupart des activités et des catégories, y compris une forte poussée des revenus tirés des activités de détail découlant d'une nouvelle structure de frais mise en œuvre après l'intégration de Commerce et l'acquisition de Riverside. Les revenus tirés des commissions selon cette structure combinée devraient diminuer au quatrième trimestre de l'exercice précédent par suite de l'entrée en vigueur du Regulation E. La marge sur les actifs productifs moyens a augmenté de 7 pdb, pour s'établir à 3,47 %, comparativement au troisième trimestre de l'exercice précédent, essentiellement en raison de la hausse des marges sur les prêts. Les prêts moyens ont grimpé de 4,2 milliards de dollars US, ou 8 %, la moyenne des prêts aux particuliers ayant monté de 3,2 milliards de dollars US, ou 18 %, surtout par suite d'une augmentation de 2,5 milliards de dollars des prêts hypothécaires résidentiels, et la moyenne des prêts aux entreprises ayant grimpé de 1,0 milliard de dollars US, ou 3 %. Les dépôts moyens ont été de 24,6 milliards de dollars US, ou 24 %, plus élevés, y compris une augmentation de 17,7 milliards de dollars US des comptes de dépôt assurés de TD Ameritrade (auparavant les comptes de dépôt du marché monétaire). Le volume moyen des dépôts, compte non tenu de l'incidence des comptes de dépôt assurés de TD Ameritrade, s'est accru de 6,9 milliards de dollars US, ou 9 %. Les volumes de dépôts d'entreprises (excluant les dépôts des gouvernements) ont progressé de 3,5 milliards de dollars US, ou 14 %, les volumes de dépôts des gouvernements ont reculé de 1,2 milliard de dollars US, ou 9 %, et les volumes de dépôts des particuliers ont monté de 4,6 milliards de dollars US, ou 11 %.

Le total de la provision pour pertes sur créances pour le trimestre s'est établie à 126 millions de dollars US, soit une diminution de 37 millions de dollars US, ou 23 %, en regard du troisième trimestre de l'exercice précédent. La provision pour pertes sur créances à l'égard des prêts pour le trimestre s'est établie à 127 millions de dollars US, soit une diminution de 36 millions de dollars US, ou 22 %, en regard du troisième trimestre de l'exercice précédent. La provision annualisée pour pertes sur créances à l'égard des prêts exprimée en pourcentage du volume des prêts s'est établie à 0,89 %, soit 34 pdb de moins qu'au troisième trimestre de l'exercice précédent. Les prêts douteux nets comprennent des actifs des Services bancaires personnels et commerciaux aux États-Unis ainsi que des actifs acquis aux termes d'un accord de partage des pertes conclu avec la FDIC ("actifs couverts"), lesquels réduisent sensiblement le risque de pertes sur créances de la Banque. Les prêts douteux nets, compte non tenu des titres de créance douteux classés comme prêts et des actifs couverts, ont totalisé 1 046 millions de dollars US, soit une hausse de 358 millions de dollars US, ou 52 %, en regard du troisième trimestre de l'exercice précédent. La hausse est en grande partie attribuable aux nouveaux prêts douteux découlant de la faiblesse du marché immobilier commercial aux États-Unis et de l'incidence de la récession. Les prêts douteux nets, compte non tenu des titres de créance classés comme prêts et des actifs couverts, exprimés en pourcentage du total des prêts, ont représenté 1,8 %, contre 1,3 % au 31 juillet 2009. Les titres de créance douteux nets classés comme prêts atteignaient 966 millions de dollars US au 31 juillet 2010, et les prêts douteux couverts atteignaient 40 millions de dollars US à la même date.

Les frais autres que d'intérêts comme présentés pour le trimestre ont été de 696 millions de dollars US, en hausse de 5 millions de dollars, par rapport au troisième trimestre de l'exercice précédent. Les frais autres que d'intérêts rajustés pour le trimestre se sont établis à 688 millions de dollars US, soit une hausse de 94 millions de dollars US, ou 16 %, amenée surtout par des charges relatives aux nouvelles succursales, la rémunération et d'autres charges d'exploitation associées à la Riverside National Bank, les coûts de conformité au Regulation E, les investissements dans l'infrastructure et les campagnes de publicité. Ces éléments ont été en partie contrebalancés par les synergies liées à l'intégration de Commerce.

Le nombre moyen d'ETP s'est accru de 544, ou 3 %, en regard du troisième trimestre de l'exercice précédent. Cet accroissement tient aux acquisitions en Floride et à l'ouverture de 34 nouvelles succursales depuis le troisième trimestre de l'exercice précédent, en partie neutralisées par les efforts d'intégration et les regroupements de succursales. Le ratio d'efficience comme présenté pour le trimestre s'est amélioré pour s'établir à 59,2 % alors qu'il avait été de 68,9 % au troisième trimestre de l'exercice précédent. Le ratio d'efficience rajusté pour le trimestre s'est amélioré pour s'établir à 58,5 %, par rapport à 59,2 % pour l'exercice précédent.

En dollars canadiens, le bénéfice net comme présenté des Services bancaires personnels et commerciaux aux États-Unis pour le trimestre a enregistré une hausse de 37 millions de dollars, ou 15 %, et le bénéfice net rajusté a augmenté de 42 millions de dollars, ou 17 %, comparativement au trimestre précédent. Le rendement annualisé du capital investi pour le trimestre a été de 6,4 %, contre 5,6 % pour le trimestre précédent.

En dollars américains, les revenus pour le trimestre ont grimpé de 31 millions de dollars US, ou 3 %, en regard du trimestre précédent, essentiellement par suite de l'accroissement des volumes de produits, en partie annulé par le ralentissement des activités de remboursement anticipé sur les prêts et les valeurs mobilières. La marge sur les actifs productifs moyens a reculé de 12 pdb pour s'établir à 3,47 % par rapport au trimestre précédent, surtout du fait du ralentissement des activités de remboursement anticipé sur les prêts et les valeurs mobilières. Les écarts de taux sur les dépôts et les prêts sont demeurés stables. Les prêts moyens ont progressé de 2,8 milliards de dollars US, ou 5 %, en regard du trimestre précédent, la moyenne des prêts aux entreprises ayant monté de 1,5 milliard de dollars US, ou 4 %, et la moyenne des prêts aux particuliers ayant grimpé de 1,3 milliard de dollars US, ou 7 %. Les dépôts moyens ont été de 4,1 milliards de dollars US, ou 3 %, plus élevés qu'au trimestre précédent, y compris une hausse de 1,5 milliard de dollars US des dépôts moyens dans les comptes de dépôt assurés de TD Ameritrade. Le volume moyen des dépôts, compte non tenu de l'incidence de ces comptes de dépôt assurés, s'est accru de 2,6 milliards de dollars US, ou 3 %, étant donné que les dépôts d'entreprises (à l'exception des dépôts des gouvernements) ont enregistré une croissance de 4 %, que les dépôts des gouvernements ont glissé de 8 % et que le volume des dépôts des particuliers s'est hissé de 6 %.

Le total de la provision pour pertes sur créances pour le trimestre a marqué une baisse de 36 millions de dollars US, ou 22 %. La provision pour pertes sur créances à l'égard des prêts a diminué de 27 millions de dollars US, ou 18 %, comparativement au trimestre précédent. La provision annualisée pour pertes sur créances à l'égard des prêts, exprimée en pourcentage du volume de prêts, s'est établie à 0,89 %, en baisse de 28 pdb en regard du trimestre précédent. Les prêts douteux nets, compte non tenu des titres de créance douteux classés comme prêts et des actifs couverts, ont totalisé 1 046 millions de dollars US, soit une augmentation de 46 millions de dollars US, ou 5 %, en regard du trimestre précédent. Cette augmentation s'explique en grande partie par les nouveaux prêts douteux et par les bas niveaux de radiations. Les prêts douteux nets, compte non tenu des titres de créance classés comme prêts et des actifs couverts, exprimés en pourcentage du total des prêts ont été stables par rapport au trimestre précédent, représentant 1,8 %. Les titres de créance douteux classés comme prêts ont totalisé 966 millions de dollars US, soit une hausse de 264 millions de dollars US, ou 38 %, en regard du trimestre précédent. Le moment de la dépréciation dépend du rendement des garanties sous-jacentes. La hausse d'un trimestre à l'autre cadre avec les attentes de la direction. La provision pour pertes sur créances à l'égard des titres de créance classés comme prêts a diminué de 9 millions de dollars US comparativement au trimestre précédent.

Les frais autres que d'intérêts comme présentés pour le trimestre ont été de 37 millions de dollars US, ou 6 %, plus élevés qu'au trimestre précédent.

Les frais autres que d'intérêts rajustés pour le trimestre ont grimpé de 29 millions de dollars US, ou 4 %, par suite essentiellement de l'acquisition de Riverside, des coûts liés à la conformité au Regulation E ainsi que des investissements dans l'infrastructure et des nouvelles succursales.

Le nombre moyen d'ETP a augmenté de 794, ou 4 %, en regard du trimestre précédent, en raison surtout des acquisitions en Floride et des investissements dans des nouvelles succursales. Pour le trimestre, le ratio d'efficience comme présenté s'est détérioré pour s'établir à 59,2 %, par rapport à 57,7 % pour le trimestre précédent, de même que le ratio d'efficience rajusté qui a atteint 58,5 %, contre 57,7 % pour le trimestre précédent.

Le bénéfice net comme présenté des Services bancaires personnels et commerciaux aux États-Unis, en dollars canadiens, pour les neuf mois terminés le 31 juillet 2010, a été de 708 millions de dollars, en hausse de 197 millions de dollars, ou 39 %, comparativement à la période correspondante de l'exercice précédent. Le bénéfice net rajusté pour les neuf mois terminés le 31 juillet 2010 s'est élevé à 759 millions de dollars, en hausse de 61 millions de dollars, ou 9 %. Bien que le bénéfice net comme présenté et rajusté ait augmenté comparativement à la période correspondante de l'exercice précédent, l'appréciation du dollar canadien par rapport au dollar américain a entraîné, pour la période considérée, une diminution du bénéfice net comme présenté et rajusté de respectivement 107 millions de dollars et 115 millions de dollars. En dollars américains, pour la période depuis le début de l'exercice, le bénéfice net rajusté s'est élevé à 733 millions de dollars US, en hausse de 148 millions de dollars US, ou 25 %. Pour la période depuis le début de l'exercice, le rendement annualisé du capital investi a atteint 5,7 %, contre 4,5 % pour la période correspondante de l'exercice précédent.

En dollars américains, les revenus pour la période depuis le début de l'exercice ont atteint 3 408 millions de dollars US, soit une augmentation de 391 millions de dollars US, ou 13 %, comparativement à la période correspondante de l'exercice précédent. Cette augmentation est essentiellement attribuable à des revenus tirés des commissions plus élevés, résultat en partie d'une structure combinée de frais de dépôt instaurée dans le cadre de la conversion de Commerce, à des écarts de taux accrus sur les produits, ainsi qu'à la croissance globale des dépôts et des prêts, partiellement contrebalancés par le ralentissement des activités de remboursement anticipé sur les prêts et les valeurs mobilières. Les revenus tirés des commissions selon la structure combinée devraient diminuer au moment de l'entrée en vigueur de la nouvelle réglementation plus tard cette année. La marge sur les actifs productifs moyens pour la période depuis le début de l'exercice a reculé de 4 pdb pour s'établir à 3,49 % par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent, en raison du ralentissement des activités de remboursement anticipé sur les prêts et les valeurs mobilières, en partie neutralisé par l'amélioration des écarts de taux sur les produits.

Pour la période depuis le début de l'exercice, la provision pour pertes sur créances a totalisé 479 millions de dollars US, soit 130 millions de dollars US, ou 21 %, de moins qu'à la période correspondante de l'exercice précédent. La provision pour pertes sur créances à l'égard des prêts s'est établie à 463 millions de dollars US, soit 24 millions de dollars US, ou 5 %, de plus qu'à la période correspondante de l'exercice précédent. Cette augmentation tient surtout au niveau accru des radiations et à des réserves plus importantes, conséquences de la récession économique aux États-Unis. La provision annualisée pour pertes sur créances à l'égard des prêts, exprimée en pourcentage du volume des prêts, a représenté 1,13 %, soit une diminution de 2 pdb en regard de la période correspondante de l'exercice précédent. La provision pour pertes sur créances à l'égard des titres de créance classés comme prêts a été de 16 millions de dollars US, soit une diminution de 154 millions de dollars US, ou 91 %, comparativement à la période correspondante de l'exercice précédent, qui s'explique par la constitution de provisions adéquates à l'exercice précédent.

Pour la période depuis le début de l'exercice, les frais autres que d'intérêts comme présentés ont totalisé 2 064 millions de dollars US, en hausse de 52 millions de dollars US, ou 3 %, en comparaison de la période correspondante de l'exercice précédent. Compte non tenu de l'élément à noter au titre des frais d'intégration liés à l'acquisition de Commerce et des acquisitions facilitées par la FDIC, les frais autres que d'intérêts rajustés se sont établis à 1 988 millions de dollars US, soit une hausse de 221 millions de dollars US, ou 13 %. Cette hausse s'explique dans une large mesure par les frais relatifs aux nouvelles succursales, par l'augmentation des primes de la FDIC, par des niveaux accrus d'actifs recouvrés et par des frais liés à la sécurité.

Pour la période depuis le début de l'exercice, le nombre moyen de postes ETP a diminué de 149 par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent. Cette diminution découle des efforts d'intégration et des regroupements de succursales, compensés en partie par l'ajout de postes ETP par suite de l'ouverture de 34 nouvelles succursales depuis le troisième trimestre de l'exercice précédent et des acquisitions facilitées par la FDIC au cours de la période considérée. Le ratio d'efficience comme présenté depuis le début de l'exercice s'est amélioré, passant à 60,6 % contre 66,7 % à la période correspondante de l'exercice précédent, tandis que le ratio d'efficience rajusté est demeuré relativement stable par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent.

Le 16 avril 2010, TD Bank a acquis certains éléments d'actif et a pris en charge certains éléments de passif de trois banques floridiennes dans le cadre d'opérations facilitées par la FDIC. Le 17 mai 2010, la Banque a annoncé la signature d'une entente définitive avec The South Financial Group Inc. (South Financial) selon laquelle la Banque acquerra la totalité des actions ordinaires en circulation de South Financial pour environ 61 millions de dollars au comptant ou en actions ordinaires de la Banque. En outre, immédiatement avant la clôture de la transaction, le Département du Trésor des États-Unis vendra à la Banque ses actions privilégiées de South Financial et les bons de souscription associés acquis dans le cadre du Capital Purchase Program du Département du Trésor, et libérera tous les dividendes accumulés et non versés sur ces actions pour une contrepartie totale au comptant d'environ 131 millions de dollars. La transaction est conditionnelle à l'approbation des actionnaires de South Financial et de certains organismes de réglementation restants. Le conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale a approuvé la transaction le 22 juillet 2010. L'assemblée des actionnaires aura lieu le 28 septembre 2010 et, sous réserve de l'obtention des approbations nécessaires, la transaction devrait être conclue peu après. La transaction devrait être conclue au quatrième trimestre de l'exercice 2010.

Nous nous attendons à une croissance soutenue des volumes de prêts pendant le reste de 2010. La croissance interne des dépôts devrait continuer d'être stimulée par les succursales existantes, tandis qu'une modification au Regulation E, ou la loi intitulée Electronic Funds Transfer Act, aux États-Unis devrait, compte tenu des stratégies d'atténuation, faire diminuer les revenus d'environ 40 à 50 millions de dollars US par trimestre à compter du quatrième trimestre de 2010. La modification au Regulation E interdit aux institutions financières d'imposer des frais de découvert aux consommateurs sur les opérations de paiement effectuées à un guichet automatique et à un point de vente qui donnent lieu à un découvert.

D'ici la fin de l'exercice, la provision pour pertes sur créances devrait s'améliorer par rapport aux niveaux actuels. On prévoit que les principaux inducteurs de rendement pour le reste de 2010 seront les dépôts de base et la croissance des prêts, la gestion de la qualité du crédit et les prix compétitifs.

Le bénéfice net du secteur Services bancaires de gros pour le trimestre a été de 179 millions de dollars, en baisse de 148 millions de dollars, ou 45 %, par rapport au troisième trimestre de l'exercice précédent. La baisse est attribuable au recul des activités de transaction d'instruments à taux fixe, d'instruments de crédit et de monnaies étrangères, contrebalancé en partie par l'amélioration des résultats des activités de négociation d'actions et du portefeuille de placement. Au troisième trimestre de l'exercice précédent, les résultats avaient été excellents du fait de la reprise remarquable des marchés des capitaux, laquelle avait donné lieu à l'accroissement des valeurs d'actifs et de la liquidité du marché. Le contexte d'exploitation difficile au trimestre considéré a contrasté avec les marchés très favorables du trimestre correspondant de l'exercice précédent. L'incertitude qui règne dans les marchés ainsi que les préoccupations à l'égard du crédit ont réduit l'appétit pour le risque, ce qui a donné lieu à l'élargissement des écarts de taux et à la diminution des possibilités de transaction. Le rendement annualisé du capital investi pour le trimestre s'est établi à 22,7 %, contre 40,2 % au troisième trimestre de l'exercice précédent, ce qui traduit un taux de rendement davantage normalisé.

Les revenus des Services bancaires de gros sont principalement tirés des activités relatives aux marchés financiers et aux prêts aux grandes entreprises. Les revenus ont été de 576 millions de dollars pour le trimestre considéré, soit 300 millions de dollars, ou 34 %, de moins qu'au troisième trimestre de l'exercice précédent. À l'exercice précédent, les conditions de marché étaient favorables, car la reprise des marchés des capitaux ainsi qu'une position concurrentielle améliorée avaient entraîné un rétablissement des écarts de taux, un accroissement des valeurs d'actifs, une augmentation des activités clients et un élargissement des marges acheteur-vendeur, éléments qui avaient permis de dégager des rendements records pour toutes les activités, y compris des résultats particulièrement solides dans les activités de transaction d'instruments à taux fixe, d'instruments de crédit et de monnaies étrangères. Les honoraires de prise ferme ont également diminué en regard de l'exercice précédent, alors que la reprise des marchés financiers avait accru les activités d'émission par les clients. Cette baisse a été en partie annulée par des gains réalisés et des distributions gagnées dans le portefeuille de placements, comparativement à des pertes nettes sur valeurs mobilières pour le troisième trimestre du dernier exercice.

La provision pour pertes sur créances comprend les provisions spécifiques pour pertes sur créances et le coût de la protection de crédit, déduction faite des recouvrements sur les provisions comptabilisées par le passé. Le montant net du recouvrement pour le trimestre s'est établi à 16 millions de dollars, alors que la provision pour perte sur créances avait été de 32 millions de dollars au troisième trimestre de l'exercice précédent. Les recouvrements de provisions comptabilisées par le passé au trimestre considéré ont été en partie neutralisés par le coût de la protection à l'égard des swaps sur défaillance de crédit. Au troisième trimestre de l'exercice précédent, la provision pour pertes sur créances comprenait des provisions spécifiques de 21 millions de dollars, en plus du coût de la protection à l'égard des swaps sur défaillance de crédit. Les prêts douteux nets ont atteint 63 millions de dollars, en baisse de 70 millions de dollars, ou 53 %, en regard du troisième trimestre de l'exercice précédent.

Les frais autres que d'intérêts pour le trimestre se sont établis à 323 millions de dollars, soit 3 millions de dollars, ou 1 %, de moins qu'au troisième trimestre de l'exercice précédent, en raison essentiellement du recul de la rémunération variable, annulé en partie par l'augmentation des coûts d'exploitation découlant de l'investissement dans l'infrastructure de gestion des risques et de contrôle.

Le bénéfice net des Services bancaires de gros pour le trimestre a reculé de 41 millions de dollars, ou 19 %, par rapport au trimestre précédent, principalement à cause de l'incertitude accrue sur les marchés mondiaux qui a provoqué une baisse des flux de transaction, un repli des activités d'émission ainsi qu'une diminution des revenus tirés de la négociation d'actions. Le rendement annualisé du capital investi pour le trimestre a été de 22,7 %, contre 29,0 % pour le trimestre précédent.

Les revenus pour le trimestre ont fléchi de 132 millions de dollars, ou 19 %, par rapport au trimestre précédent, principalement sous l'effet de la diminution des revenus de transaction d'instruments à taux fixe et d'instruments de crédit. Les écarts de taux se sont creusés au cours du trimestre considéré, car la demande pour des actifs risqués a glissé, entraînant une baisse des valeurs d'actifs et un recul de l'activité de la clientèle. Les activités de négociation d'actions ont également baissé, de même que les activités d'émission d'actions. En outre, au trimestre précédent, les revenus liés à l'abandon de positions secondaires avaient été plus élevés.

La provision pour pertes sur créances pour le trimestre a diminué de 26 millions de dollars, comparativement au trimestre précédent, en raison de recouvrements réalisés au cours du trimestre considéré. La provision pour pertes sur créances du trimestre comprend le coût de la protection de crédit de 8 millions de dollars, contre 9 millions de dollars au trimestre précédent. Pour le trimestre considéré, ces coûts ont été plus que compensés par les recouvrements sur certains prêts à des grandes entreprises. Les prêts douteux nets ont baissé de 71 millions de dollars, ou 53 %, en regard du trimestre précédent.

Les frais autres que d'intérêts pour le trimestre ont diminué de 49 millions de dollars, ou 13 %, par rapport au trimestre précédent, du fait de la baisse de la rémunération variable, conséquence des revenus de transactions moindres.

Le bénéfice net des Services bancaires de gros pour les neuf mois terminés le 31 juillet 2010 s'est élevé à 771 millions de dollars, soit une augmentation de 6 millions de dollars, en regard de la période correspondante de l'exercice précédent. L'augmentation est surtout attribuable aux modestes gains sur valeurs mobilières réalisés au cours de l'exercice considéré, qui contrastent avec les pertes subies pour la période correspondante de l'exercice précédent du fait des dessaisissements et des dépréciations dans le portefeuille de placement. Pour la période depuis le début de l'exercice, le rendement annualisé du capital investi a atteint 32,5 %, contre 25,6 % pour la période comparative de l'exercice précédent. Cette amélioration a été atténuée par des baisses des revenus de transactions attribuables au marché au cours des trois premiers trimestres de l'exercice considéré, ainsi qu'à un recouvrement à l'annulation d'un engagement de prêt qui avait été comptabilisé au cours de la période comparative de l'exercice précédent.

Pour la période depuis le début de l'exercice, les revenus ont atteint 2 197 millions de dollars, soit une baisse de 138 millions de dollars, ou 6 %, en regard de la période correspondante de l'exercice précédent. Cette baisse est principalement attribuable au repli des activités de transaction d'instruments à taux fixe et de monnaies étrangères, compensé en partie par les gains sur valeurs mobilières réalisés depuis le début de l'exercice considéré, qui contrastent avec les pertes importantes subies dans le portefeuille de placement au cours de la période comparative. Aussi au cours de la période comparative, les baisses de taux considérables, une volatilité élevée et des écarts acheteur-vendeur élargis avaient donné lieu à un environnement favorable à la transaction d'instruments à taux fixe et de monnaies étrangères. En outre, les honoraires de prise ferme avaient monté, induits par une hausse des activités d'émission à mesure que les clients raffermissaient leur bilan. Les résultats de la période correspondante de l'exercice précédent comprenaient également un recouvrement à l'annulation d'un engagement de prêt. Depuis le début de l'exercice considéré, les revenus de prêts aux grandes entreprises ont été plus élevés en raison du renouvellement du portefeuille à des taux supérieurs.

Pour la période depuis le début de l'exercice, les provisions pour pertes sur créances ont totalisé 2 millions de dollars, un bond de 155 millions de dollars, ou 99 %, en comparaison de la période correspondante de l'exercice précédent. La provision pour pertes sur créances pour la période puis le début de l'exercice considéré est essentiellement composée du coût de la protection à l'égard de swaps sur défaillance de crédit, partiellement annulé par les recouvrements sur certains prêts à des grandes entreprises. Les provisions spécifiques pour la période correspondante de l'exercice précédent comprenaient des provisions spécifiques pour des prêts à trois grandes entreprises et à un client de capital-investissement.

Pour la période depuis le début de l'exercice, les frais autres que d'intérêts comme présentés ont été stables par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent, totalisant 1 071 millions de dollars. Ces frais comprennent la hausse des coûts d'exploitation découlant des investissements dans l'infrastructure de gestion des risques et de contrôle, compensée par la diminution de la rémunération variable.

Les Services bancaires de gros ont connu un excellent trimestre malgré les conditions de marché plus difficiles. Nous nous attendons à ce que ces conditions demeurent exigeantes à court terme, puisque le crédit reste au cœur des préoccupations et que les activités d'émission n'ont pas encore repris. La conjoncture au quatrième trimestre de 2010 ne sera pas aussi reluisante que celle du quatrième trimestre de 2009, quand les marchés avaient rebondi de façon exceptionnelle après la crise financière. Nous sommes toutefois en bonne situation pour tirer parti du redémarrage des marchés, puisque nous avons augmenté notre capacité du côté des services bancaires de placement et que nous continuons d'étendre nos activités nord-américaines de transaction d'instruments à taux fixe, de monnaies étrangères et d'instruments sur marchandises.

Le secteur Siège social a comptabilisé une perte nette comme présentée de 304 millions de dollars pour le trimestre, en comparaison d'une perte nette comme présentée de 427 millions de dollars pour le troisième trimestre de l'exercice précédent. La perte nette rajustée pour le trimestre est de 182 millions de dollars, par rapport à 106 millions de dollars. Comparativement au troisième trimestre de l'exercice précédent, l'augmentation de la perte nette rajustée tient surtout à des éléments fiscaux défavorables et à des pertes découlant des activités de couverture et de trésorerie, contrebalancées en partie par une baisse des frais nets du Siège social.

La perte nette comme présentée du secteur Siège social pour le trimestre a été de 304 millions de dollars, en comparaison d'une perte nette comme présentée de 217 millions de dollars pour le trimestre précédent. La perte nette rajustée pour le trimestre a été de 182 millions de dollars, par rapport à 159 millions de dollars pour le trimestre précédent. L'augmentation de la perte nette rajustée est essentiellement attribuable à un élément fiscal défavorable et à des pertes de titrisation, partiellement compensés par le bénéfice net provenant des autres activités de trésorerie et par une baisse des frais net du Siège social.

Pour la période de neuf mois terminée le 31 juillet 2010, la perte nette comme présentée du Siège social a été de 641 millions de dollars, par rapport à 1 457 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent. La perte nette rajustée pour les neuf mois terminés le 31 juillet 2010 a été de 374 millions de dollars, par rapport à 345 millions de dollars. L'augmentation de la perte nette rajustée s'explique principalement par des pertes de titrisation et par la hausse des frais nets du Siège social.

La perte du secteur Siège social pour le trimestre considéré a été plus élevée que prévu en raison des facteurs susmentionnés. Les résultats du Siège social sont, de par la nature du secteur, difficiles à prévoir. Cependant, nous nous attendons à ce que la perte nette demeure élevée au quatrième trimestre, surtout en raison de la hausse des frais nets du Siège social, de l'incidence de l'environnement de bas taux d'intérêt que nous connaissons actuellement et des éléments liés à la liquidité. Certains changements de méthodes visant à réduire la perte nette du Siège social par une répartition aux autres secteurs sont présentement envisagés pour l'exercice 2011.

Pour toute autre question, les actionnaires peuvent communiquer avec le Service des relations avec les actionnaires de TD par téléphone au 416-944-6367 ou au 1-866-756-8936, ou par courriel à l'adresse tdshinfo@td.com. Veuillez prendre note qu'en nous faisant parvenir un courriel ou en nous laissant un message vocal, vous consentez à ce que nous transmettions votre demande aux personnes aptes à vous répondre.

Les investisseurs, médias et autres parties intéressées peuvent consulter le présent communiqué de presse sur les résultats du troisième trimestre, des diapositives sur les résultats, de l'information financière supplémentaire ainsi que le rapport aux actionnaires sur le site Web du GFBTD à l'adresse www.td.com/investor/qr_2010.jsp.

Le Groupe Financier Banque TD donnera une conférence téléphonique sur les résultats, à Toronto (Ontario), le 2 septembre 2010. La conférence sera diffusée en direct sur le site Web du GFBTD à 15 h HE. Au cours de la conférence téléphonique et de la diffusion Web, des dirigeants du GFBTD présenteront les résultats financiers de la Banque pour son troisième trimestre. Une période de questions destinée aux analystes suivra. Les documents accompagnant les exposés qui auront lieu pendant la conférence seront offerts sur le site Web du GFBTD à l'adresse http://www.td.com/investor/qr_2010.jsp, le 2 septembre 2010 avant 12 h HE. Une ligne téléphonique pour écoute seulement sera accessible au 416-644-3414 ou au 1-877-974-0445 (sans frais).

On pourra consulter la version archivée de la conférence téléphonique et des documents des exposés à l'adresse http://www.td.com/investor/qr_2010.jsp. Il sera également possible d'écouter la conférence à partir de 18 h HE, le 2 septembre 2010, jusqu'au 4 octobre 2010, en composant le 416-640-1917 ou le 1-877-289-8525 (sans frais). Le code d'accès est le 4342155 suivi du carré.

À propos du Groupe Financier Banque TD

La Banque Toronto-Dominion et ses filiales sont désignées collectivement par l'appellation Groupe Financier Banque TD (GFBTD ou la Banque). Le GFBTD est la sixième banque en importance en Amérique du Nord d'après le nombre de succursales et il offre ses services à plus de 18 millions de clients regroupés dans quatre principaux secteurs qui exercent leurs activités dans plusieurs centres financiers clés dans le monde : Services bancaires personnels et commerciaux au Canada, y compris TD Canada Trust et Compagnie d'assurances générales TD; Gestion de patrimoine, y compris TD Waterhouse et un placement dans TD Ameritrade; Services bancaires personnels et commerciaux aux États-Unis, y compris TD Bank, la banque américaine la plus pratique, et Services bancaires de gros, y compris Valeurs Mobilières TD. En outre, le GFBTD figure parmi les principales sociétés de services financiers par Internet du monde, avec plus de 6 millions de clients en ligne. Le 31juillet 2010, les actifs du GFBTD totalisaient 603 milliards de dollars. La Banque Toronto-Dominion est inscrite à la Bourse de Toronto et à la Bourse de New York sous le symbole "TD".