Skip to main content
MONTREAL, le 1er sept. /CNW Telbec/ - Selon un rapport préparé par les Services économiques du Groupe Financier Banque TD, l'économie québécoise a relativement bien résisté aux chocs des deux dernières années. Ce rapport met à jour une étude publiée en 2007 intitulée Convertir les atouts du Québec en une prospérité accrue. Depuis ces deux ans passés, le Québec a été en mesure de rattraper une partie du retard accumulé au chapitre du revenu par habitant. Malgré une position enviable, le Québec demeure toutefois confronté à des défis de taille pour assurer sa prospérité économique. Même si elle n'a pas crû aussi rapidement que celle du reste du Canada (RDC) en 2007, l'économie québécoise a pris un peu d'élan au deuxième trimestre de 2008, affichant un taux de croissance annualisé de 2,0 %, alors même que celle du RDC affichait une croissance neutre. L'économie québécoise a aussi connu sa première importante contraction du produit intérieur brut (PIB) un trimestre plus tard (T1-09) que celle du RDC (T4-08). Le marché de l'emploi a relativement bien résisté à la récession, ayant reculé de 1,8 % depuis octobre 2008, tandis que le recul était de 2,6 % dans le RDC. Ce rendement supérieur du Québec s'explique notamment par un meilleur équilibre du marché de l'habitation : la valeur des maisons existantes s'est maintenue, ce qui a favorisé la confiance et la consommation des ménages. Egalement, la mise en oeuvre d'un programme d'investissement dans les infrastructures publiques (initialement fixée à 30 milliards et ensuite majorée à 42 milliards de dollars) a fait en sorte que plusieurs travaux publics étaient en cours ou sur le point d'être mis en chantier au moment où frappait la récession. "Le retour à la croissance, plus tard cette année, marquera la fin d'une récession relativement courte et faible pour la province comparativement aux récessions des années 1980 et 1990. La récession actuelle devrait s'étaler sur quatre trimestres. Les deux précédentes avaient duré respectivement six et huit trimestres. Si la récession a été brutale dans certaines régions du pays, plus particulièrement en Ontario, en Alberta et en Colombie-Britannique, le Québec a jusqu'à présent réussi à éviter le pire", souligne Don Drummond, Premier vice-président et économiste en chef du Groupe Financier Banque TD. Les économistes de TD envisagent que l'écart de production entre pic et creux sera de -2,3 % au Québec et de -5,3 % dans le RDC. Les pertes d'emploi totales atteindront vraisemblablement le seuil des 110 000 emplois au Québec, ce qui équivaut à 2,8 %. Les deux dernières récessions avaient engendré respectivement des pertes d'emplois de l'ordre de 3,3 % (1990 à 1992) et de 7,3 % (1981-1982). Les défis à l'horizon Même si la récession a frappé moins durement le Québec, la province demeure confrontée à un nombre important de défis à moyen et à long terme, comme celui de la concurrence des Etats-Unis et des économies émergentes. L'écart de prospérité avec les autres provinces semble de plus en plus menaçant et les principaux obstacles qui nuisent au rattrapage persistent : la démographie et la main-d'oeuvre, ainsi que la productivité. Certains défis, par exemple celui de la démographie, se sont légèrement atténués depuis notre rapport de 2007. Mais d'autres défis, comme la concurrence internationale et une participation plus faible à la population active des personnes plus âgées, se sont accentués, sans compter l'apparition de nouveaux défis tels que le déficit budgétaire. De plus, l'érosion de certains avantages ayant contribué à la compétitivité dans le passé, tels un secteur manufacturier et d'exportation avantagés par l'énergie à bon marché et la faiblesse du dollar canadien, ne semble pas en voie de se résorber. "Les coûts en santé, les tarifs d'électricité en dessous du marché, les frais d'études supérieures et les services de garderie à 7 $ constituent des acquis dont le coût-bénéfice relatif devront être réévalués dans un contexte de défis budgétaires croissants. D'autant plus que le nouveau défi sur le front budgétaire limitera la marge de manoeuvre du Québec à moyen terme et des mesures s'avèrent nécessaires au rétablissement de l'équilibre budgétaire", poursuit M. Drummond. Des facteurs encourageants Paradoxalement, certains obstacles qui entravent la progression du Québec vers une prospérité accrue peuvent créer une conjoncture favorable pour la province. L'imminence d'une crise démographique et d'une diminution de la population active crée une obligation de résultats en matière d'immigration, de mobilité et de participation à la main-d'oeuvre et d'éducation. Les pressions de la concurrence étrangère sont porteuses d'une promesse de productivité accrue des exportateurs désireux de connaître du succès et de prendre de l'expansion. Egalement, les pressions exercées pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et pour que les entreprises adoptent des mesures environnementales pousseront à la hausse les coûts de production et d'utilisation des combustibles fossiles. Par conséquent, la demande sera davantage tournée vers les sources d'énergie propre, un secteur où le Québec est particulièrement bien positionné. De plus, le lancement du programme massif d'investissement dans les infrastructures publiques et l'élimination progressive de l'impôt sur le capital d'ici 2011 constituent des facteurs sur lesquels le Québec peut capitaliser pour favoriser la croissance économique. "Le Québec possède certainement les outils pour accroître sa prospérité économique. Avant la récession actuelle, il était difficile de prévoir que la province traverserait cette tempête avec autant d'aplomb. Et la reprise économique qui pointe à l'horizon peut certainement créer un contexte propice à un repositionnement plus avantageux du Québec à l'intention des jeunes générations et de celles à venir", de conclure M. Drummond. Le rapport complet intitulé Rétrospective et perspectives : le point sur l'économie québécoise peut être consulté à l'adresse http://www.td.com/economics/special/pg0909_que_fr.pdf. L'étude originale de 2007, intitulée Convertir les atouts du Québec en une prospérité accrue, est disponible à l'adresse http://www.td.com/economics/special/db0407_que_fr.pdf Renseignements: Don Drummond, Premier vice-président et économiste en chef, Groupe Financier Banque TD, (416) 982-2556, don.drummond@td.com; Pascal Gauthier, Economiste, Groupe Financier Banque TD, (416) 944-5730, pascal.gauthier@td.com; Annick Laberge, Directrice principale, Affaires publiques, Groupe Financier Banque TD, (514) 289-1588, annick.laberge@td.com

See you in a bit

You are now leaving our website and entering a third-party website over which we have no control.

Continue to site Return to TD Stories

Neither TD Bank US Holding Company, nor its subsidiaries or affiliates, is responsible for the content of the third-party sites hyperlinked from this page, nor do they guarantee or endorse the information, recommendations, products or services offered on third party sites.

Third-party sites may have different Privacy and Security policies than TD Bank US Holding Company. You should review the Privacy and Security policies of any third-party website before you provide personal or confidential information.