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TORONTO, le 11 juin /CNW/ - Un nouveau rapport des Services économiques TD soutient qu'une transformation économique pourrait enfin s'opérer sous peu pour les Autochtones et leurs communautés (www.td.com/economics). Ce rapport attribue principalement l'amélioration de leurs conditions à un "alignement des intérêts" des communautés autochtones, du monde des affaires et des gouvernements. Don Drummond, économiste en chef, et Derek Burleton, directeur, Analyse économique, à la Banque TD constatent que les tendances sont en train de converger. Premièrement, les communautés autochtones recherchent plus d'occasions d'affaires dans l'économie de marché. Deuxièmement, un nombre croissant d'entreprises canadiennes prennent conscience qu'employer des Autochtones et s'associer à leurs communautés constituent une judicieuse stratégie d'affaires. Troisièmement, les gouvernements fédéral et provinciaux établissent des liens entre les problèmes éducationnels et sociaux des Autochtones et les futurs défis liés à la prospérité au Canada. "La nature de ces intérêts se renforçant mutuellement représente un facteur de développement positif pour le Canada, affirme M. Burleton, directeur des études économiques des Services économiques TD. Tous les Canadiens ont un intérêt direct dans les perspectives économiques qui s'ouvrent aux Autochtones, puisque ces derniers représentent le segment le plus jeune et connaissent la plus forte croissance de notre population, et qu'ils constitueront par conséquent une partie de plus en plus grande de notre main-d'oeuvre. L'avenir de notre économie est inextricablement lié au leur." Portrait d'un jeune entrepreneur autochtone Selon certaines estimations, il y aurait quelque 27 000 entreprises appartenant à des Autochtones qui évoluent dans un large éventail de secteurs partout au pays - des sociétés aériennes aux entreprises de services, en passant par des compagnies d'approvisionnement de l'industrie minière. Les propriétaires de ces entreprises voient des occasions de combler les vides qui ont été laissés par les échecs passés du marché. Par exemple, une pénurie de crédit dans les réserves a posé un problème particulier, entre autres en raison du fait que les biens immobiliers et personnels qui se trouvent dans les réserves ne peuvent pas être utilisés comme garantie à un prêt. C'est pour cette raison que l'on a vu apparaître des institutions financières appartenant à des Autochtones, notamment la Banque des Premières Nations du Canada. Aujourd'hui, on compte plus de 50 sociétés de financement et institutions financières autochtones à l'échelle du Canada. Monsieur Burleton souligne : "Un facteur important dans l'émergence d'entreprises autochtones est la conviction grandissante des Autochtones qu'ils peuvent s'intégrer à l'économie dominante sans sacrifier leurs valeurs fondamentales, dont la principale est la protection des terres et de l'environnement." Le rapport fait ainsi ressortir que les entrepreneurs autochtones se distinguent vraiment dans des secteurs tels que les énergies renouvelables et le développement d'énergies de remplacement. Les partenariats avec le secteur privé commencent à prendre leur envol Le nombre croissant de partenariats entre les entreprises autochtones et non autochtones, principalement dans l'Ouest du Canada, est un signe particulièrement encourageant. Dans une certaine mesure, le facteur déterminant pour la création de partenariats dans le secteur des ressources a été de nature juridique - en l'occurrence, la nécessité de consulter et de dédommager les communautés autochtones qui découle de quelques jugements rendus par la Cour suprême en 2004. Cependant, un nombre croissant d'entreprises de tous les secteurs s'inquiètent des pénuries de main-d'oeuvre à plus long terme, et cherchent activement des solutions. Une possibilité consiste à s'efforcer davantage de tisser des liens avec les populations sous-représentées comme le peuple autochtone. Obstacles à surmonter Les données du recensement de 2006 ont révélé que les Autochtones ont repris une partie du terrain perdu sur le plan des performances du marché du travail, notamment en ce qui a trait aux chiffres liés à l'emploi et au revenu. Toutefois, cette bonne nouvelle est quelque peu assombrie lorsqu'on considère d'autres éléments de ces données. Premièrement, il semble que les communautés des Premières nations vivant dans les réserves s'en tirent beaucoup moins bien sur presque tous les autres comptes. Deuxièmement, l'écart dans les taux d'achèvement des études secondaires, plus précisément dans les réserves, est resté considérable. "Dans un sens, la forte expansion du secteur des ressources qui a pris fin au milieu de 2008 a eu des conséquences fâcheuses parce qu'elle a probablement convaincu beaucoup de jeunes Autochtones d'abandonner une éducation officielle au profit d'un bon revenu, explique M. Burleton. Le secteur des ressources suit un cycle et lorsqu'il est en baisse, comme cela a été le cas dernièrement, il est difficile de retomber sur ses pieds si on n'a pas une éducation plus variée et supérieure. C'est pourquoi il ne faut pas laisser les flambées des secteurs des ressources et de la construction, ainsi que les avantages qu'ils procurent en matière d'emploi aux Autochtones, nous distraire de l'impératif de l'éducation." Heureusement, les gouvernements canadiens et les communautés autochtones commencent à mettre en place des solutions novatrices permettant de relever cet important défi, notamment en créant des modèles axés sur la collaboration, en offrant des cours en ligne et en s'efforçant de rendre l'éducation "pertinente" pour les Autochtones. Un certain nombre d'établissements postsecondaires ont aussi élaboré des programmes et des services novateurs. Toutefois, d'autres aspects clés n'ont pas bénéficié d'une attention aussi soutenue, tels que l'éducation des adultes; ou ne suscitent pas nécessairement l'intérêt désiré, comme la prise en charge par le secteur privé des programmes coopératifs destinés aux étudiants autochtones. L'état lamentable de l'infrastructure dans les réserves ainsi que les limites imposées par la Loi sur les Indiens sont deux autres obstacles qui nuisent à la réussite économique de ces communautés. Le budget 2009 du gouvernement fédéral, qui a annoncé un acompte de 1,4 milliard de dollars pour la formation des Autochtones et l'amélioration de leurs infrastructures est un pas dans la bonne direction. De plus, le gouvernement fédéral est en train d'élaborer un nouveau cadre stratégique pour le développement économique des Autochtones, un cadre qui pourrait inclure des modifications nécessaires à la Loi sur les Indiens. De l'information plus complète Il n'est pas possible de régler adéquatement les problèmes auxquels font face les communautés autochtones si on n'en connaît pas l'ampleur et qu'on ne peut la mesurer. Malheureusement, il y a de gros trous dans les données, particulièrement en ce qui concerne l'information sur le marché du travail. Pour diverses raisons, certaines des bandes les plus importantes au pays n'ont pas participé au recensement. En outre, on estime qu'un quart des résidents se trouvant dans 166 autres réserves autochtones n'ont pas été recensés. On exhorte donc toutes les parties à collaborer à la résolution de ce problème. La TD est optimiste "Nous avons bon espoir que l'alignement des intérêts mutuels entre les divers intervenants pourra marquer le début d'une transformation positive plus significative des résultats liés au marché du travail et à l'éducation des Autochtones dans l'avenir, conclut M. Burleton. La réussite économique des communautés autochtones sera bénéfique pour tous les Canadiens, car elle contribuera à accroître les revenus des gouvernements, à réduire les coûts des services sociaux et à augmenter la productivité." Renseignements: Don Drummond, Services économiques TD, don.drummond@td.com, C : (416) 473-5720; Derek Burleton, Services économiques TD, derek.burleton@td.com, (416) 982-2514

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