mais il n'est pas toujours simple de trouver la bonne association
TORONTO, le 15 oct. /CNW/ - Un nombre croissant d'organismes de
bienfaisance canadiens exercent des activités à l'étranger et cette réalité
représente un monde de possibilités pour les immigrants canadiens qui ont le
désir et les moyens de faire quelque chose pour aider leur pays d'origine.
Selon les dernières données de Statistique Canada, près de 12 000
organismes de bienfaisance enregistrés canadiens exploitaient des programmes,
directement ou indirectement, à l'extérieur du Canada en 2004. Ce nombre
représentait 15 % de tous les organismes de bienfaisance enregistrés canadiens
qui avaient produit une déclaration de revenus auprès de l'Agence du revenu du
Canada cette année-là. Les organismes de bienfaisance avaient consacré environ
1,8 milliard de dollars à des programmes internationaux au cours de l'année,
une hausse considérable par rapport à la somme de 1,4 milliard de dollars en
2002.
"Les immigrants canadiens ont souvent un point de vue bien à eux à
l'égard des dons de charité, a déclaré Jo-Anne Ryan, vice-présidente, Services
consultatifs philanthropiques, TD Waterhouse, et directrice administrative de
la Fondation de dons particuliers. Bon nombre nous disent qu'ils tiennent à
soutenir les organismes de bienfaisance canadiens qui les ont aidés, mais ils
souhaitent également faire leur part pour contribuer à soulager la pauvreté
qu'ils ont laissée derrière eux. Nous leur disons que rien ne les empêche de
réaliser ces deux objectifs."
Selon le recensement canadien de 2001, près d'un demi-million
d'immigrants touchent maintenant un salaire annuel moyen qui dépasse les
60 000 $. De plus, une étude réalisée en 2003 par Statistique Canada a permis
de constater que l'avoir médian des familles immigrantes arrivées au Canada
avant 1976 était de 87 000 $ plus élevé que celui des familles d'origine
canadienne d'âge analogue.
Pour avoir droit à un crédit d'impôt pour don de charité destiné à leur
pays d'origine, les Canadiens doivent faire un don à un organisme de
bienfaisance enregistré canadien dont le mandat légal l'autorise à exercer des
activités à l'extérieur du Canada. Autrement, ils peuvent faire un don à un
organisme de bienfaisance enregistré canadien qui a conclu un accord de
représentation avec un organisme mondial.
"Avec plus de 200 organismes de bienfaisance canadiens qui offrent des
secours à l'échelle internationale et vu la gamme extrêmement vaste de
programmes et de destinations qu'ils représentent, il peut être déconcertant
pour les donateurs individuels de trouver le programme et l'organisme
caritatif qui correspondent le mieux à leurs objectifs philanthropiques", a
poursuivi Mme Ryan.
La confiance entre également en ligne de compte. Une étude réalisée en
2006 par Ipsos Reid a permis de constater que parmi dix types d'organismes de
bienfaisance exerçant des activités au Canada, ce sont aux organismes de
développement international que les Canadiens sont les moins susceptibles
d'accorder leur confiance.
"Il s'agit manifestement d'un domaine où des conseils professionnels de
source neutre peuvent s'avérer un avantage important. Mon client, un immigrant
d'origine indienne qui souhaitait effectuer un don destiné aux enfants
défavorisés en Inde, en constitue un excellent exemple. Grâce à mon travail
auprès de centaines d'organismes de bienfaisance par l'intermédiaire de la
Fondation de dons particuliers, j'ai pu l'aider à repérer l'organisme de
bienfaisance et le programme qui lui permettraient de réaliser son rêve."
En 2004, 204 organismes de bienfaisance canadiens ont dépensé en moyenne
plus de un million de dollars à l'extérieur du pays. Les trois organismes en
tête de la liste ont dépensé au total plus de 433 millions de dollars, et les
vingt premiers ont dépensé chacun plus de 12 millions de dollars.
Le besoin de philanthropie internationale n'a jamais été aussi criant.
Selon les données des Nations Unies et de la Banque mondiale, près de un
milliard de personnes vivent sous le seuil de la pauvreté international et la
plupart d'entre elles sont sous-alimentées.
"Pour ceux qui souhaitent offrir un legs durable à leur pays d'origine,
nous pouvons également les aider à établir un fonds de donateur par
l'intermédiaire de la Fondation de dons particuliers, de conclure Mme Ryan.
Ainsi, le produit annuel de leur investissement continuera, d'année en année,
à aider les habitants de leur mère patrie à se sortir du cycle de la pauvreté.
Le fait de pouvoir offrir une aide suivie est particulièrement poignant pour
les gens qui ont déjà dû lutter dans des circonstances semblables."
Au sujet du Groupe Financier Banque TD
La Banque Toronto-Dominion et ses filiales sont désignées collectivement
par l'appellation "Groupe Financier Banque TD". La Banque offre ses services à
plus de 14 millions de clients regroupés dans quatre secteurs fondamentaux
exerçant leurs activités dans plusieurs centres financiers clés partout dans
le monde : les services bancaires personnels et commerciaux au Canada, offerts
notamment par TD Canada Trust, ainsi que les activités mondiales d'assurances
de la Banque (à l'exclusion des Etats-Unis); la gestion de patrimoine,
incluant les activités de TD Waterhouse Canada, de TD Waterhouse UK et
l'investissement de la Banque dans TD Ameritrade; les services bancaires
personnels et commerciaux offerts aux Etats-Unis par TD Banknorth, ainsi que
les services bancaires de gros, fournis entre autres par Valeurs Mobilières
TD. De plus, la Banque se classe parmi les plus grands prestataires de
services financiers en ligne du monde, puisqu'elle compte plus de 4,5 millions
de clients qui font des affaires par voie électronique. Au 31 juillet 2007, la
Banque possédait des actifs de 404 milliards de dollars. Le siège social de la
Banque est situé à Toronto, au Canada. Les actions ordinaires de la Banque
sont inscrites à la Bourse de Toronto et à la Bourse de New York sous le
symbole "TD", ainsi qu'à la Bourse de Tokyo.
Renseignements: Amely Tremblay, (514) 289-8688 ext. 226,
amely@morinrp.com