Invitation à un mariage - l'art de lancer des confettis sans se lancer dans de folles dépenses

La TD propose des conseils pour maintenir son budget, même lorsque des dépenses occasionnées par un mariage surviennent

MONTRÉAL, le 2 avril 2014 /CNW/ - La célébration de l'union d'un couple heureux est une occasion de réjouissance, mais pour les invités, les dépenses liées à un mariage peuvent augmenter rapidement à mesure que le grand jour approche. Les invités doivent souvent assumer les coûts liés aux réceptions-cadeaux, aux enterrements de vie de garçon, aux soupers de répétition, aux cadeaux de mariage et à la tenue vestimentaire, et même des frais de déplacement et d'hébergement s'il s'agit d'un mariage qui a lieu loin de chez eux; ils doivent donc budgéter en conséquence. Selon un récent sondage de la TD, un quart des Québécois s'attendent à être présents à au moins un mariage cette année, et un sur sept le sera à titre de membre de la famille des mariés ou de participant actif de la cérémonie (garçons d'honneur, demoiselles d'honneur, pages, bouquetières, etc.), ce qui peut alourdir le portefeuille et obliger plusieurs personnes à composer avec des pressions sociales délicates qui les poussent à « faire le maximum ».

Selon le sondage de la TD, parmi les Québécois qui assisteront à des mariages cette année, une personne sur quatre affirme ne pas être bien préparée pour faire face aux coûts associés à l'événement, et une personne sur cinq s'attend à ce que ces coûts représentent une lourde charge pour son budget familial. La moitié des personnes qui assisteront à un mariage cette année envisagent de dépenser entre 100 $ et 500 $, mais 10 % des répondants ont mentionné qu'ils envisageaient de dépenser plus de 1 000 $, et cette proportion grimpe à 14 % s'il s'agit d'un membre de la famille des mariés ou d'un participant actif de la cérémonie.

« Heureusement, en planifiant et en utilisant des stratégies intelligentes, il est possible de composer avec la pression de la saison des mariages sans dépasser son budget, indique Roy Nakhal, directeur de succursale à la TD. Le mariage est l'une des plus grandes étapes de la vie, et il est important de célébrer avec sa famille et ses amis, mais cela ne veut pas dire qu'il faut laisser tomber ses habitudes de saine gestion financière une fois qu'on a accepté une invitation. »

Pour garder les coûts à un niveau gérable, M. Nakhal suggère aux gens d'examiner leur budget dès qu'ils reçoivent une invitation à un mariage. On doit penser à combien il en coûtera pour assister à l'événement, surtout si le mariage nécessite un déplacement vers une destination éloignée, et se demander si la dépense envisagée est dans les limites de son budget avant de s'engager à y assister. Ensuite, on doit déterminer les dépenses qu'on a les moyens d'assumer pour les cadeaux, les fêtes, les déplacements et l'habillement.

« Une fois que vous disposez de cette information, établissez un plan pour économiser, indique M. Nakhal. Si le mariage a lieu dans six mois, il est plus facile de mettre de côté 16 $ par semaine que d'essayer de trouver 400 $ du jour au lendemain. »

Louise Fox, experte en étiquette, est également d'avis que la planification contribue largement à rendre la saison des mariages plus abordable et plus agréable, notamment en ce qui concerne la question des cadeaux.

« Il n'y a pas de règle générale en ce qui a trait au montant qu'une personne doit dépenser pour un cadeau. Vous ne devez donc pas vous mettre de pression pour dépenser plus que vous ne pouvez vous le permettre, fait remarquer M^me Fox. Vous serez peut-être enclin à dépenser plus s'il s'agit d'un ami intime ou d'un parent que s'il s'agit d'un couple que vous connaissez depuis peu de temps, mais il revient à l'invité de déterminer ce qui convient selon la nature de sa relation avec les futurs mariés. Rappelez-vous que ce jour unique est une célébration de l'union du couple et de sa future vie commune et que le cadeau est une expression des souhaits de bonheur que vous adressez à ces personnes. »

Pour certaines dépenses comme les cadeaux et parfois même les déplacements, M. Nakhal fait remarquer qu'on peut couvrir au moins une partie des frais de voyage ou du coût des cadeaux en utilisant des points accumulés à l'aide d'une carte de crédit assortie de primes.

« Selon le programme de primes de votre carte de crédit, des primes-voyages ou des rabais en argent peuvent vous aider à couvrir certaines dépenses liées aux cadeaux, au voyage en avion, à l'hôtel ou à la location de voiture, dit M. Nakhal. Si votre carte de crédit offre cet avantage, vous pouvez l'utiliser pour régler toutes les dépenses essentielles de la vie courante, comme l'épicerie et l'essence, afin d'accumuler des primes plus rapidement. Rappelez-vous seulement d'acquitter le solde au complet avant l'échéance pour éviter de payer des frais d'intérêt sur vos achats. »

Parfois, une estimation objective des coûts associés à un mariage peut nous amener à conclure qu'il est préférable de décliner l'invitation. Le sondage de la TD indique que 16 % des répondants avaient trouvé une excuse pour décliner une invitation à un mariage parce qu'ils ne pouvaient pas se permettre d'y assister, mais que ce pourcentage grimpe à 24 % chez les personnes invitées à être un participant actif de la cérémonie cette année.

« Ce n'est pas impoli de décliner une invitation à un mariage tant que vous n'attendez pas à la dernière minute, dit M^me Fox. Si vous voulez célébrer la vie commune d'un nouveau couple, il existe d'autres manières de le faire qu'en assistant à leur mariage. Si vous tenez à souligner ce grand jour, l'envoi de fleurs ou d'une carte de félicitations sur les lieux du mariage est toujours bienvenu. »

À propos du sondage de TD Canada Trust sur les mariages abordables
Le Groupe Banque TD a confié au groupe Environics Research le mandat de mener un sondage personnalisé en ligne auprès de 6 015 Canadiens âgés de 18 ans ou plus. Les réponses ont été recueillies entre le 11 et le 25 février 2014.

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SOURCE TD Canada Trust