- Publication d'un rapport spécial des Services économiques TD sur les petites et moyennes entreprises du Canada -
MONTRÉAL, le 13 oct. /CNW/ - Selon un rapport spécial des Services économiques TD rendu public aujourd'hui, il est faux de croire, comme le veut une conviction répandue, que les petites entreprises ne sont pas aussi novatrices ou productives que les grandes. Ce rapport laisse plutôt entendre que même si elles ne profitent pas d'économies d'échelle, la petite taille d'une entreprise n'est pas nécessairement un obstacle à la productivité et à l'innovation. En fait, de nombreuses petites et moyennes entreprises (PME) sont même plus productives que les grandes. Les entreprises qui excellent font la plupart du temps plus de R-D que les autres, se lancent à l'assaut de nouveaux marchés, s'adaptent aux nouvelles technologies, contrôlent leurs coûts et offrent de nouveaux produits plus novateurs.
"Personne n'ambitionne de créer une entreprise qui se contentera de vivoter. Pourquoi se limiter à des objectifs si modestes?", affirme Pascal Gauthier, Économiste principal, Groupe Financier Banque TD. "Les entrepreneurs visent tous le succès absolu et notre étude démontre que les PME les plus prospères sont celles qui, en plus de posséder certaines compétences et capacités fondamentales, sont capables d'aller un peu plus loin."
Les compétences fondamentales garantissent la survie d'une entreprise, l'innovation assure sa prospérité
Certains attributs fondamentaux, comme de bonnes compétences en gestion, une main-d'œuvre qualifiée, de bonnes pratiques de marketing, un service à la clientèle de qualité supérieure, une capacité d'adaptation aux besoins de la clientèle et l'offre de produits de qualité, aident les petites entreprises à croître et à éviter la faillite. Cependant, les PME les plus prospères sont celles qui, en plus de posséder ces qualités, sont capables d'en offrir davantage. Ce sont des entreprises productives et agiles qui s'efforcent constamment de lancer des méthodes et des produits novateurs, et dont le modèle d'affaires évolue sans cesse.
"Les grandes entreprises bénéficient d'économies d'échelle, mais la petite taille d'une entreprise n'est pas vraiment un obstacle à la R-D, à l'innovation, à la productivité ou à la prospérité, dans la mesure où ses dirigeants décident de s'engager dans cette voie, poursuit M. Gauthier. En fait, les PME les plus prospères sont celles qui se concentrent sur la R-D, s'efforcent d'innover et investissent dans de nouvelles technologies."
Les PME canadiennes investissent dans la R-D
On entend souvent que les lacunes du Canada, au chapitre de la productivité, surtout par rapport aux États-Unis, s'expliquent par la proportion plus importante de PME au Canada parce que, comme elles ne bénéficient pas des mêmes économies d'échelle que les grandes entreprises, les PME ne disposent pas des ressources nécessaires pour engager des dépenses en immobilisations et des budgets de R-D comparables à ceux des grandes entreprises. Pourtant, la réalité est plus nuancée qu'il n'y paraît. TD cite une analyse d'Industrie Canada qui démontre que l'incidence de R-D (c'est-à-dire la proportion d'entreprises effectuant de la R-D) par les petites et moyennes entreprises canadiennes en 2002 était respectivement de 1,1 % et de 10,3 %, comparativement à 1,0 % et 6,1 % aux États-Unis. L'intensité de la R-D (c'est-à-dire la quantité d'activités de R-D) au sein des entreprises canadiennes était inférieure à celle des entreprises américaines, mais l'essentiel de cette différence provient des grandes entreprises plutôt que des PME. L'élément déterminant semble donc être que les É.-U. comptent un plus grand nombre de très grandes entreprises qui effectuent beaucoup de R-D et investissent davantage dans le capital.
Le moment d'investir ne saurait être mieux choisi pour les PME canadiennes
La meilleure nouvelle qui ressort de cette analyse est que le moment semble idéal pour les PME qui souhaitent lancer de nouveaux projets de R-D. En effet, même si la croissance économique sera vraisemblablement modérée au cours des prochaines années, les bénéfices des entreprises devraient en général augmenter au taux annuel de 6 % à 8 % et bon nombre d'entre elles affichent déjà un bilan très solide. Il est possible que les taux d'intérêt augmentent, mais ils devraient malgré tout demeurer assez bas. La vigueur du dollar canadien devrait également favoriser les investissements dans les machines et l'équipement importés.
Les PME prospères sont réparties dans toutes les régions du Canada
Parmi les autres bonnes nouvelles pour les entrepreneurs prêts à se lancer, mentionnons que l'on recense des entreprises à forte croissance dans tous les secteurs partout au Canada. L'étude démontre en effet que de 1993 à 2002, les entreprises à hypercroissance (celles dont l'effectif a crû de 150 % ou plus sur une période de quatre ans) et les entreprises à forte croissance (celles dont l'effectif a crû de 50 à 150 %) représentaient une proportion remarquablement stable de 16 à 18 % des entreprises encore actives dans toutes les régions du Canada. En d'autres termes, l'entrepreneur prêt à agir trouvera des débouchés rentables et des possibilités de croissance presque partout au Canada.
Pour consulter le rapport de Services économiques TD, veuillez visiter le http://www.td.com/francais/services_economiques/index.jsp
À propos du Groupe Financier Banque TD
La Banque Toronto-Dominion et ses filiales sont désignées collectivement par l'appellation Groupe Financier Banque TD ("GFBTD" ou la "Banque"). Le GFBTD est la sixième banque en Amérique du Nord au chapitre du nombre de succursales. Elle dessert plus de 18 millions de clients dans quatre secteurs fondamentaux depuis ses établissements situés dans plusieurs grands centres financiers du monde. Ces secteurs sont : les services bancaires personnels et commerciaux au Canada, offerts notamment par TD Canada Trust et TD Assurance; la gestion de patrimoine, incluant les activités de TD Waterhouse et une participation dans TD Ameritrade; les services bancaires personnels et commerciaux offerts aux États Unis par TD Bank, America's Most Convenient Bank; et les services bancaires de gros, fournis entre autres par Valeurs Mobilières TD. Le GFBTD se classe parmi les plus grands prestataires de services financiers en ligne du monde, puisqu'il compte plus de six millions de clients qui font des affaires par voie électronique. Au 31 juillet 2010, l'actif du GFBTD se chiffrait à 603 milliards de dollars. La Banque Toronto-Dominion est inscrite aux Bourses de Toronto et de New York sous le symbole "TD".