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Projets plus ambitieux, moins d’obstacles : incidence de la bourse d’études TD pour les peuples autochtones
• 30 mai 2024

La bourse d’études TD pour les peuples autochtones a été lancée en 2022 pour appuyer les besoins uniques des étudiants issus des communautés autochtones.

Le programme, qui en est à sa deuxième année complète, a sélectionné 25 lauréats pour 2024, dont des étudiants issus de communautés des Premières Nations, des Inuits et des Métis de partout au Canada. Beaucoup de ces étudiants doivent surmonter des obstacles systémiques qui peuvent rendre difficile l’accès aux études postsecondaires.

« La TD est fière de pouvoir aider des étudiants issus de communautés autochtones à concrétiser leurs ambitions universitaires et professionnelles, rapporte Doris Bear, vice-présidente, Services bancaires aux Autochtones à la TD. C’est pour nous un privilège de pouvoir leur donner accès à des occasions d’emploi dans le cadre de ce programme, en plus d’enrichir leur expérience en les mettant en contact avec notre incroyable réseau de collègues et de leaders. »

Créé en collaboration avec AFOA Canada, un organisme à but non lucratif dirigé par des Autochtones, le programme de bourse d’études offre à chaque récipiendaire 15 000 $ par année pour un maximum de quatre ans afin de payer ses frais de scolarité et de subsistance. Les récipiendaires ont aussi accès à des occasions de stage à la TD, ce qui leur permettra d’acquérir une expérience de travail précieuse, et reçoivent une offre d’emploi à temps plein au terme de leurs études.

« La bourse d’études TD pour les peuples autochtones est un investissement qui nous permet d’avoir une incidence positive et concrète sur l’avenir des récipiendaires en leur offrant des moyens de réaliser leurs ambitions et, à plus grande échelle, de contribuer à un meilleur avenir pour les communautés autochtones », explique Terry Goodtrack, président et chef de la direction d’AFOA Canada.

Pour en savoir plus sur le programme de bourses d’études TD pour les peuples autochtones et sur son incidence sur la vie des étudiants, nous nous sommes entretenus avec trois des récipiendaires de 2024 pour en savoir plus sur leurs parcours, leurs études et ce que cette bourse d’études TD représente pour eux.

Shera Wysote

Listuguj (Québec)

En règle générale, Shera Wysote est enseignante en arts culinaires à l’école communautaire de la Première Nation Listuguj Mi’gmaq, qui compte 300 élèves.

Cette année, elle a toutefois relevé un nouveau défi : enseigner en 8e année.

« Nous étions un peu à court de personnel cette année, explique Shera. J’ai donc dû enseigner en 8e année, même si je n’avais jamais fait cela auparavant. »

Shera, qui est Micmaque, est également mère de trois enfants de 16, 13 et 8 ans.

En plus d’enseigner et d’être parent, elle est inscrite à un programme de maîtrise en éducation en ligne en durabilité, créativité et innovation à l’Université du Cap-Breton.

Dans le cadre de ses études, elle examine comment faire évoluer et décoloniser le programme de son école afin d’offrir à ses élèves une meilleure éducation autochtone.

« Cette bourse est d’une grande aide. Mon programme est très axé sur les projets, et cette bourse me permettra d’obtenir les ressources dont j’ai besoin pour les mettre en place », dit-elle.

L’école de Shera propose un enseignement axé sur le territoire, dans lequel les enfants apprennent à l’extérieur toute la journée. Dans le bâtiment d’éducation en plein air de l’école, les élèves travaillent le bois et apprennent à préparer les animaux qu’ils abattent.

« Comme je suis enseignante en arts culinaires, je participe à l’éducation en plein air. Lorsque les élèves préparent différents types de viande, je leur montre comment la cuisiner et la conserver », déclare-t-elle.

Shera croit que se contenter de lire sur les pratiques et les traditions micmaques n’est pas la même chose que d’acquérir une expérience pratique, mais il n’y a pas de programme écrit ou officiel à suivre pour ces programmes axés sur le territoire.

« Je veux simplement pouvoir mettre à profit mes connaissances sur les modes de savoir et d’être autochtones pour modifier le programme d’études. C’est mon principal objectif et j’ai besoin de mon diplôme pour faire partie de ces décideurs. »

Shera avoue qu’il n’est pas toujours facile de jongler avec toutes ses responsabilités. Depuis six ans, elle coordonne chaque été l’un des plus grands pow-wow du Canada atlantique, mais elle a récemment confié cette responsabilité à quelqu’un d’autre.

Pour rester à jour dans ses études, Shera télécharge ses lectures dans un logiciel qui transforme le texte en audio. Elle met ses écouteurs et écoute ses lectures tout en effectuant des tâches ménagères ou pendant ses pauses d’enseignement.

« C’est presque comme écouter un balado », dit-elle.

Cailen Davis

Membertou (Nouvelle-Écosse)

Cailen Davis vient de terminer sa deuxième année à l’Université Saint-Francis-Xavier de Sydney, en Nouvelle-Écosse, où il étudie en administration des affaires et évolue au sein de l’équipe de football.

« Cette bourse de la TD est un énorme tremplin pour ma carrière et mon avenir. Je pense qu’elle va changer ma vie à bien des égards », déclare Cailen.

« J’ai l’intention d’aller très loin dans ma vie. Cette bourse me sera certainement d’une grande aide ».

Cailen est un Micmac de la Première Nation de Membertou, située sur Unama’ki – le nom de l’île du Cap-Breton en Micmac.

Son père a été enlevé à sa famille à la naissance pendant la rafle des années soixante et adopté par une famille non autochtone. Bien des années plus tard, il a retrouvé le chemin de sa communauté autochtone.

Pour Cailen, réconcilier les différentes expériences de vie de sa famille a signifié intégrer le concept micmac de l’approche à double perspective.

« C’est mon père qui m’a présenté ce concept, dit-il. Et ma mère m’en parle aussi depuis mon plus jeune âge. »

L’approche à double perspective est essentielle pour accepter les vérités inconfortables du passé, tout en prenant la responsabilité de créer l’avenir que l’on souhaite.

Cailen s’appuie sur ce concept pour trouver la discipline et le recul dont il a besoin pour terminer ses travaux scolaires, se rendre à l’entraînement de football et gérer tous les défis mentaux et physiques qui se présentent à lui.

Après ses études, il souhaite travailler dans le secteur des placements et des actifs. Il a déjà commencé à investir en bourse avec ses deux frères aînés.

« J’aime beaucoup la façon dont on peut voir les tendances des marchés et des entreprises », explique-t-il.

Lorsqu’il n’est pas en classe, Cailen passe son temps à pêcher la truite et le saumon avec son père et ses frères sur les rives des rivières Margaree et Baddeck.

Les cours, le football et les responsabilités occupent bien sa vie et la rendent parfois bruyante.

« La pêche est une sorte d’échappatoire à tout cela, dit-il. Je trouve que c’est calme et très paisible. »

Cailen a de grands objectifs et projets pour sa vie, y compris la possibilité de voyager et de faire profiter sa communauté de ce qu’il a appris.

« J’adore le Cap-Breton. Ce sera toujours mon chez-moi et j’y reviendrai toujours, déclare-t-il. Mais je rêve aussi de découvrir le monde autant que possible. »

Cet été, Cailen effectue un stage de formation et perfectionnement à la TD au sein des Ressources humaines.

Saskia-Mae Livingstone

Nation métisse de l’Alberta (Alberta)

Quand on lui demande de décrire son expérience à la faculté de droit, Saskia-Mae Livingstone répond par des mots comme « intense » et « renversant ». Elle vient de terminer sa première année du programme Juris Doctor à l’Université de Calgary.

« J’apprends à m’habituer à me sentir vraiment mal à l’aise, à ne pas tout savoir et à m’en accommoder », explique Saskia-Mae, qui est métisse.

Comme ses études sont très exigeantes, Saskia-Mae est reconnaissante de la plus grande stabilité financière qu’elle obtiendra grâce à cette bourse d’études TD. Elle explique qu’il est possible de travailler à temps partiel pour couvrir une partie des frais de scolarité ou des frais de subsistance pendant les études de premier cycle, mais pas pendant les études de droit.

« Ma famille n’est pas en mesure de m’aider financièrement pour mes études. La bourse couvre la majeure partie de mes frais de scolarité », explique Saskia-Mae. C’est un grand soulagement pour les années à venir, car je n’aurai pas autant de stress. »

Saskia-Mae est née en Angleterre et a passé les premières années de sa vie au Japon. Elle a toujours su qu’elle était métisse, mais elle n’a pas eu l’occasion de se rapprocher de ses ancêtres.

Lorsqu’elle a déménagé à Calgary à l’âge de 8 ans, elle a eu l’occasion de mieux comprendre ce que signifie être une personne autochtone au Canada, d’en apprendre davantage sur l’expérience traumatisante de sa grand-mère dans le système des pensionnats, et d’explorer ses liens avec la terre.

Quand sa mère s’est inscrite à un programme de travail social, Saskia-Mae a noué des liens avec des aînés, des groupes de jeunes et des organismes communautaires issus de communautés autochtones, ce qui l’a aidée à explorer et à comprendre son identité.

« C’est comme ça que j’ai appris beaucoup de choses sur ma communauté et que j’ai repris contact avec elle, dit-elle. En quelque sorte, cela m’a permis de clarifier les choses ».

Quelle que soit l’orientation que prendra sa carrière d’avocate, Saskia-Mae espère qu’elle aura l’occasion de travailler bénévolement pour soutenir les peuples et les communautés autochtones.

« Je pense que le travail sur les questions autochtones sera toujours quelque chose d’important pour moi. Que ce soit dans le cadre de mon travail ou d’une activité bénévole ou pro bono, j’y veillerai toujours », déclare-t-elle.

En dehors des cours exigeants de la faculté de droit, Saskia-Mae aime se rendre dans les Rocheuses, qui se trouvent à 45 minutes de route de Calgary.

« Je pense que c’est une façon importante de me rapprocher de mon autochtonité en tant que personne, dit-elle. J’adore faire de l’escalade extérieure. C’est mon passe-temps favori l’été. En hiver, je fais du ski de randonnée nordique. Et, c’est peut-être moi, mais la nourriture a tout simplement meilleur goût quand on est dehors. »

Apprenez-en plus sur la bourse d’études TD pour les peuples autochtones.

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